lundi 20 janvier 2014

La perfection peut aller se faire voir ailleurs (si, si)

On râle souvent sur le fait que la société nous interdit l'imperfection.
Au niveau de l'apparence, je suis d'accord. Rien qu'en voyant que des gens sont prêts à faire de la chirurgie esthétique pour avoir plus de chance de trouver un travail, je me dit qu'on vit dans une société sacrément étrange. Quand même. Un peu.
Au niveau du travail, sûrement, je ne fais pas encore partie de ce milieu (mais à l'école, d'une façon générale, ils aimeraient bien qu'on soit parfaits), mais vu l'augmentation des burn-out, je me dit qu'il y a quand même une certaine pression. Quand même. Un peu.
Au niveau de la vie perso, on connaît tous le truc de la femme parfaite (mais si, tu sais, celle qui doit être performante au travail, au lit, qui doit faire le ménage et la cuisine de façon parfaite, et aussi être une mère géniale toujours là pour ses enfants (qui doit avoir le don d'ubiquité, en somme)) et du mec parfait (on dit qu'il y a un peu moins de pression sur les hommes, je ne suis pas tout à fait d'accord. C'est un fait, on te pardonne plus facilement de coucher avec plein de gens, tu n'es pas regardé comme un bout de viande dans la rue, tu as un salaire plus élevé et tout et tout, mais ça a l'air bien plus difficile, quand on est un homme, d'exprimer sa personnalité. Exemple : une fille qui joue aux jeux vidéos (jusqu'à il n'y a pas longtemps c'était encore un truc de garçon), c'est cool. Un garçon qui se maquille c'est une bête de foire et il mérite de s'en prendre plein la tronche (bref, encore ce foutu syndrome de la plante verte qui frappe)). Donc au final, là où on devrait être libre, on a encore des critères de perfection sociale à respecter. Quand même. Un peu.

Nous sommes tous persuadés que l'imperfection, c'est le mal.
Que l'échec, c'est interdit.
Qu'avoir un défaut, et en être conscient, c'est aussitôt devoir corriger ce défaut dans la minute qui suit. Parce qu'il n'est pas permis d'avoir des défauts.
Ce n'est pas qu'une chose que la société nous impose, c'est une chose que nous avons intériorisée. Quand je vois des gens persuadé qu'ils valent moins que le bout de papier qui traîne sur le trottoir juste parce qu'on leur a fait comprendre qu'ils n'étaient pas à la hauteur des standards de perfection, ça me désespère et me met hors de moi.
Je vois aussi beaucoup de gens qui s'en veulent d'échouer parfois. Mais quand tu échoues, si tu as fait de ton mieux, tu n'as pas le droit de t'en vouloir. Et même si tu te dis que tu aurais pu faire mieux, sur le moment, tu ne pouvais pas.

Scoop : tu ne seras jamais un être humain parfait. Jamais. Et bien sûr qu'on peut tendre le plus possible vers la perfection. Mais c'est destructeur si ce n'est pas fait avec amour de soi à la base. Parce que "je m'aimerai quand je serais comme ci, quand j'aurais réussi ça", ça se résume à "je m'aime pas".
Alors que...on mérite tous de s'aimer. Non ?
Si.
Même si c'est pas un travail facile.

Personnellement, je n'ai pas encore réussi. Mais j'y travaille.

Je sais pas si ce serait intéressant de vous faire un ou des articles sur le "love yourself".

Je sais pas du tout. Faudrait que j'exorcise mon clavier avant (j'ai la trouille de poster des articles. En fait)(ça se voit, mon titre est encore plus pourri que d'habitude).

Bon. Je vous souhaite des journées pleines de paillettes !

4 commentaires:

  1. À part tes cheveux et tes stress alimentaires (si, si) tu es tout à fait parfaite ! Ne change pas !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. ILS SONT TRÈS BIEN MES CHEV...bon, ok ^^' (non, non. Voit pas de quoi tu parles). Non, pas parfaite. Tu dis ça parce que t'es gentille ^^

      Supprimer
  2. ah c'est un article que j'aurais très bien pu écrire en fait, j'aurai mis "Fuck Perversion" à la place. J'aime beaucoup. Hé non je ne suis pas parfaite...mais bon j'essye quand même de corriger mes plus gros défaut hein. Les petits je les gardes ;)

    RépondreSupprimer