mercredi 29 janvier 2014

Des news (inutiles), des arbres, et de la colère

En ce moment, je vis l'étrange paradoxe des gens perdus qui savent où ils vont. Parce que ouais, je sais exactement où je vais, c'est exactement là où je veux être (je pensais pas avoir autant envie d'aller à la fac, en fait), c'est génial, faisons donc un tatouage pour fêter ça (non parce qu'en fait, je suis quelqu'un d'étrange. Je viens d'aller faire les retouches, mais au lieu de me calmer en mode "tu vois, ça picote, c'est pas agréable, hésite avant d'en faire un deuxième", ça m'a juste donné très très envie de faire le deuxième. (parce qu'en fait, elle a pas prit une énorme aiguille pour faire le remplissage (il se trouve que j'ai trop une peau faible pour la supporter), du coup j'ai eu vraiment moins mal. Je me suis même limite endormie (mais en fait, c'est parce que j'étais gentiment en train de tomber dans les pommes))). Et je sais exactement qui je suis. Même si j'ai encore l'impression de vivre un de ces changements radicaux qui me donne l'impression de prendre 10 ans d'un coup (j'aurais 40 ans avant d'en avoir 20, d'après ma mère).
Du coup, je poste plus grand-chose parce qu'il se passe trop de choses et que j'ai pas la tête à ça. Mais un article m'est revenu en tête.

Avec ma grande sœur, j'étais allée voir le film Il était une forêt. Un très beau film avec des arbres partout, forcément, j'ai adoré (pourquoi tu crois que j'aime autant la littérature russe ? Ils parlent d'arbres ! Et tout le monde sait que les arbres, c'est presque aussi génial que les poissons).
Il y avait un passage qui m'avait profondément marqué, celui où l'homme qui faisait la voix off parlait de la déforestation.
Derrière la colère se cache l'impuissance et la tristesse face à l'injustice.

Des arbres.


Ce qui m'a fait penser aux personnes qui critiquent l'agressivité des gens qui défendent leur cause.
J'essaye de ne jamais l'être (je le suis des fois à l'écrit, mais en général j'essaye de faire en sorte que mes lecteurs ne soient pas visés) parce que je ne supporte pas l'agressivité, et "ne fait pas aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse".
Mais des fois, je m'emporte, parce que ce que je dis me tiens trop à cœur pour que j'accepte qu'on le dénigre en restant calme. Parce que c'est assez dur, de rester calme, quand on rabaisse tes idéaux un par un (j'avais un exemple précis mais pour que vous le compreniez il aurait fallu que je vous résume une situation bien trop complexe).
Du coup, j'ai du mal à accepter qu'on dise à quelqu'un de se calmer quand il défend ses pensées avec un peu trop de véhémence. Parce que non, la colère face à l'injustice ne devrait pas décrédibiliser. Elle est normale. Et si on ne se met pas en colère face à ce qui nous révolte, on fait quoi alors ?
Parce qu'on ne peut pas toujours tout accepter. En fait.
Et que la colère est quand même vachement plus un moteur que la simple tristesse.

Mais examinons. On ressent de la colère parce qu'on est triste d'être impuissant. Alors que souvent, on peut quelque chose.
Exemple.

Le fait de me dire qu'on abat des arbres pour faire pousser du soja en masse pour nourrir des animaux qu'on tuera pour les manger me désespère. J'agis en refusant de manger de l'animal mort (et du soja aussi)(mais ça c'est principalement parce que le tofu c'est vraiment pas super bon). Mais est-ce que mon action stoppe quelque chose ? Non. Est-ce que mon action, répétée par des milliers de gens, changerait quelque chose ? Certainement.
Ce n'est donc pas l'impuissance face à la chose qui me donne envie de pleurer mais le fait de savoir qu'on pourrait faire autrement. Mais qu'on ne le fait pas. Alors que ce serait tellement simple.

mercredi 22 janvier 2014

Y'a quelques temps



On a prit en photo ma trombine.
Pour le projet d'art d'un ami, j'ai fait ma gentille, j'ai prêté mon visage.
En fait, je faisais pas trop la fière, devant l'objectif braqué sur ma face. Si j'aime m'amuser avec un appareil photo, la plupart du temps je suis derrière, pas devant.
(et on comprend pourquoi : "à partir de maintenant, tu me donnes l'émotion que tu veux -...j'vais te faire la fille mal à l'aise face à l'objectif, d'accord ?")

Bref, comme le but de cet article est juste d'exprimer à quel point poser (même assise sur une chaise) c'est crevant (et ça fait mal aux yeux quand t'as les néons dans la tronche et que tu dois rester fixe sans cligner des yeux (et même en les écarquillant) pendant j'sais pas combien de temps), à quel point c'est flippant ("ha mais il est en train de me prendre en photo. Il voit ma tête !")(oui c'est la pensée la plus débile du monde, dans tous les cas il a des yeux donc il me voit) et à quel point ça change l'image que t'as de toi.
Parce qu'il m'a montré des photos.
Et sur certaines, je me trouvais, genre, pas moche.
Genre belle, tu vois.
Bref, j'ai plus rien à dire, alors je t'envoie les trois photos (que tu as déjà pu voir si tu es mon ami sur facebook) et le tumblr de ce talentueux jeune homme (qui est plus vieux que moi mais c'est pas grave).
Ha et oui j'ai coupé mes cheveux.

lundi 20 janvier 2014

La perfection peut aller se faire voir ailleurs (si, si)

On râle souvent sur le fait que la société nous interdit l'imperfection.
Au niveau de l'apparence, je suis d'accord. Rien qu'en voyant que des gens sont prêts à faire de la chirurgie esthétique pour avoir plus de chance de trouver un travail, je me dit qu'on vit dans une société sacrément étrange. Quand même. Un peu.
Au niveau du travail, sûrement, je ne fais pas encore partie de ce milieu (mais à l'école, d'une façon générale, ils aimeraient bien qu'on soit parfaits), mais vu l'augmentation des burn-out, je me dit qu'il y a quand même une certaine pression. Quand même. Un peu.
Au niveau de la vie perso, on connaît tous le truc de la femme parfaite (mais si, tu sais, celle qui doit être performante au travail, au lit, qui doit faire le ménage et la cuisine de façon parfaite, et aussi être une mère géniale toujours là pour ses enfants (qui doit avoir le don d'ubiquité, en somme)) et du mec parfait (on dit qu'il y a un peu moins de pression sur les hommes, je ne suis pas tout à fait d'accord. C'est un fait, on te pardonne plus facilement de coucher avec plein de gens, tu n'es pas regardé comme un bout de viande dans la rue, tu as un salaire plus élevé et tout et tout, mais ça a l'air bien plus difficile, quand on est un homme, d'exprimer sa personnalité. Exemple : une fille qui joue aux jeux vidéos (jusqu'à il n'y a pas longtemps c'était encore un truc de garçon), c'est cool. Un garçon qui se maquille c'est une bête de foire et il mérite de s'en prendre plein la tronche (bref, encore ce foutu syndrome de la plante verte qui frappe)). Donc au final, là où on devrait être libre, on a encore des critères de perfection sociale à respecter. Quand même. Un peu.

Nous sommes tous persuadés que l'imperfection, c'est le mal.
Que l'échec, c'est interdit.
Qu'avoir un défaut, et en être conscient, c'est aussitôt devoir corriger ce défaut dans la minute qui suit. Parce qu'il n'est pas permis d'avoir des défauts.
Ce n'est pas qu'une chose que la société nous impose, c'est une chose que nous avons intériorisée. Quand je vois des gens persuadé qu'ils valent moins que le bout de papier qui traîne sur le trottoir juste parce qu'on leur a fait comprendre qu'ils n'étaient pas à la hauteur des standards de perfection, ça me désespère et me met hors de moi.
Je vois aussi beaucoup de gens qui s'en veulent d'échouer parfois. Mais quand tu échoues, si tu as fait de ton mieux, tu n'as pas le droit de t'en vouloir. Et même si tu te dis que tu aurais pu faire mieux, sur le moment, tu ne pouvais pas.

Scoop : tu ne seras jamais un être humain parfait. Jamais. Et bien sûr qu'on peut tendre le plus possible vers la perfection. Mais c'est destructeur si ce n'est pas fait avec amour de soi à la base. Parce que "je m'aimerai quand je serais comme ci, quand j'aurais réussi ça", ça se résume à "je m'aime pas".
Alors que...on mérite tous de s'aimer. Non ?
Si.
Même si c'est pas un travail facile.

Personnellement, je n'ai pas encore réussi. Mais j'y travaille.

Je sais pas si ce serait intéressant de vous faire un ou des articles sur le "love yourself".

Je sais pas du tout. Faudrait que j'exorcise mon clavier avant (j'ai la trouille de poster des articles. En fait)(ça se voit, mon titre est encore plus pourri que d'habitude).

Bon. Je vous souhaite des journées pleines de paillettes !

mardi 14 janvier 2014

Révolution positive, le retour

Je t'ai parlé y'a pas longtemps de cette histoire de révolution positive (si tu t'en souviens pas ou que ce billet est passé au travers de ton fil d'actus long de dix kilomètre, c'est par)(juré, c'est pas long).
Au final, après une petite réflexion ce matin pendant la perm (j'adore la perm en solitaire, je me sens toujours très intellectuelle. Le problème, c'est que je me sens aussi un peu sans-ami) qui s'est poursuivit grâce à une conversation que j'ai eu ce midi sur je ne sais plus quelle loi (j'ai du mal à écouter tous les mots quand on m'hurle pratiquement dans l'oreille) qui en gros allait entraîner plein d'inégalités niveau impôts entre les hommes et les femmes (je crois), et que notre cher gouvernement avait fait passer cette loi en la camouflant sous un sujet polémique largement médiatisé (Dieudonné et son antisémitisme). Tout comme ça avait été fait pour le mariage gay et une autre loi (mais je sais plus laquelle)(je devrais suivre l'actualité, des fois).

On ne peut pas ne pas s'indigner.

C'est bien, de savoir voir le positif et de l'encourager.
Sauf qu'on ne peut pas voir que le positif. On ne peut pas se taire toujours sur ce qui ne va pas. Parce que parfois, il faut critiquer, dénoncer, et s'indigner (Stéphane Hessel, je te lirai un jour).


Mais le résultat de ces critiques ne devrait pas être pessimiste. Il faudrait se dire "oui, c'est comme ça, non, ça ne me plaît pas, qu'est ce que je peux faire à mon échelle pour changer ça ?" et non pas "de toute façon, le système est pourri, on arrivera jamais à rien et moi je rirais bien quand je les verrais tous arriver dans le mur vers lequel ils courent avec tant d'empressement".
Ce serait ça, le plus proche de la révolution positive.

Je sais pas vraiment comment conclure cet article. En fait.

samedi 11 janvier 2014

L'histoire d'un caméléon


Quand ça va pas, je regarde mon tatouage, et ça me rappelle que même quand la vie est triste comme une branche morte, on peut toujours trouver des jolies feuilles ici et là. Que d'une blessure peut sortir un truc très beau. Et qu'il faut trouver la force d'être unique même si tout nous pousse à être invisible.

Révolution positive

C'est une idée que j'ai eu il n'y a pas longtemps.
Ayant fermement décidé de jeter mon pessimisme naturel aux orties, j'ai dû remettre pas mal de choses en question.



Du genre, je râle. Tout le temps. Enfin, pas tout le temps, mais terriblement souvent.
Et je vous fait des articles où je râle sur la société, les médias, la blasitude de notre génération.
Alors que pour être honnête, dire "Tu vois, lecteur, ça, c'est mal. Bonsoir." ça ne fait rien avancer. Et je n'ai pas envie que rien n'avance.

J'ai envie d'une révolution totale. Et je ne pense pas être la seule.
Mais la révolution, pour qu'elle fonctionne, ne doit pas se faire de façon négative. Il ne faut pas détruire les choses qui ne vont pas, il faut construire et aider à se développer ce qu'il y a déjà de bien. Et oui, il y a du bien.
Parce que les gens, dans la société actuelle, ne peuvent pas se réaliser pleinement. Ils ne sont pas heureux, mais n'espèrent pas mieux, au fond.
J'ai envie d'essayer de montrer aux gens qu'il peut y avoir mieux. Parce que si on se concentre trop sur ce qui ne va pas, la tache nous paraît colossale. Alors qu'en accumulant les petites choses de façon individuelle, on arriverait à une grande oeuvre commune.

Une révolution positive.

samedi 4 janvier 2014

De l'écrivage

(Tout d'abord, je tiens à dire que j'ai le bras droit qui est mort parce que j'ai fait de l'escrime. Et que déjà, une épée, c'est lourd, donc ça fait mal au bras, mais que en plus quand on te touche assez de fois au creux du coude et de façon assez violente, bouger tes doigts ça devient assez douloureux (encore plus si tu te crispais parce que tu avais peur que le barbare en face de toi te fasse sauter l'arme des mains)(Note : le barbare avait 12 ans. Mais ce n'est qu'un détail). Tout ça pour dire que, de un, l'an prochain je me mets à l'escrime (je dois vraiment aimer qu'on me tape dessus), et de deux, je vous écrit cette article avec mon index gauche (parce que je sais pas taper avec les autres doigts de ma main gauche). Voyez à quel point je vous aime).

Bon bref, je voulais, encore une fois, vous parler d'écriture. J'ai assez longtemps tortillé avant de me décider à poster un truc dessus parce que, de un, je n'ai jamais terminé un roman (mais bientôt, bientôt)(croire en ses rêves, ça ne coûte rien, ok ?) donc je sais pas vraiment si je suis bien placée pour en parler, et de deux, ça n'intéresse sûrement pas tous les lecteurs de ce blog d'en entendre parler.
Puis j'ai décidé que j'avais fait assez d'article jamais publiés dessus (6, en tout. Dont trois dans la même journée)(à par ça j'ai pas tendance à être obsessionnelle ni excessive)(j'ai 10 articles sur Lorenzaccio d'Alfred de Musset mais aucun ne me satisfait réellement. Pourtant je veux absolument vous parler de Lorenzo), et qu'il serait temps d'en faire un vrai. Et de le poster, accessoirement.
Donc, pour revenir au sujet (je suis d'humeur à digresser. Malheureusement pour mon index gauche), j'écris une histoire. Enfin, un roman. Et j'ai mis pas mal de temps avant de réussir à m'y mettre.

Et avant ça, j'ai lu pas mal de blogs sur l'écriture pendant mes heures de latin (quand j'avais terminé mon travail, bien sûr). Enfin. Le genre de blog sur lesquels tu tombe quand tu tape "écrire un roman" (étrange, depuis mon ordi, je trouve pas les mêmes que depuis un ordi du lycée)
Je me suis donc retrouvée avec pleins de conseils du style : 
-Fait un plan avec les scènes que tu veux écrire.
-Fait des fiches de personnages
-Fait des recherches sur les lieux où vont prendre place ton roman
-Pense au point de vue du lecteur
-Ecrit de façon régulière, à heure régulière, toujours dans le même lieu

(Ceci est une petite liste des plus courants.)
Bref, je me suis retrouvée avec tellement de conseils que j'ai bloqué (il m'en faut très peu pour bloquer). Avec le plan, j'avais l'impression de tenir mon roman mort entre mes mains. Les fiches de personnages, faites avant que les personnages ne prennent réellement forme, les empêchaient de réellement se développer. Les recherches sur les lieux, je ne t'en parle même pas, j'ai du mal avec les lieux. Et pour ce qui est de penser au lecteur pendant que tu écris...je crois que c'est réellement un mauvais conseil. Pense-y, mais après.

Du coup, j'ai déchiré le plan, j'ai supprimé mes fiches de personnages,j'ai laissé tomber l'idée de situer mes personnages dans une ville précise, et j'a envoyé mon lecteur potentiel aller se faire foutre (mais pas trop loin).
Je pense que quand on écrit, il faut avant tout trouver sa méthode personnelle. Par exemple, je ne peux pas faire un plan, les idées me viennent pendant l'écriture (mais je connais les actions principales qui doivent se dérouler)(et j'ai écrit 10 pages avec un plan. J'ai du tout refaire parce que c'était réellement mauvais). Et je fais des fiches de personnages (tellement complètes que j'ai trois pages de fiches pour la plupart de mes personnages), mais seulement une fois que je me suis familiarisée avec le personnage. Après, j'essaye d'écrire au moins une heure par jour, mais les jours où je suis crevée/j'ai eu la bonne idée de relire des conversations que j'ai eu avec une certaine personne du coup je pleure comme une loque (on se refait pas)/je suis pas chez moi, bah, je n'écris pas. Ou pas beaucoup. Et je ne cherche pas spécialement à rattraper mon nombre de mot quotidien (qui est de 1000, à la base, mais quand j'écris une heure, ça donne plutôt 1200).

Et au final, c'est facile d'écrire (bon ok, pas toujours).
Mais en fait, contrairement à ce que je pensais au départ, je ne galère pas.
Et c'est génial.
Et je sais pas comment terminer cet article.
Paix et amour.

jeudi 2 janvier 2014

Tricks for Hapiness ~ petites choses à faire au quotidien

Bon, histoire de bien commencer 2014, je me lance dans un article de "Tricks for hapiness"(d'ailleurs tu peux aller lire celui de Remucer juste)
C'est une idée d'Ama, Decay et Remucer (je me suis contentée de dire que c'était une bonne idée et hop on m'a dit d'écrire des articles)(alors bon, je suis pas chiante, j'ai dit d'accord)(en vrai j'ai plus eu une réaction disproportionnée du style "hiii trop bien ça fait trop longtemps que j'y pense", mais on va faire comme si j'avais une dignité).
Donc, partant du principe que pour semer le bonheur autour de toi, il faut être heureux (au moins un peu), je vais te parler de Katerine Pancol. Mais si, tu sais, la madame qui a écrit Les yeux jaunes des crocodiles et toute la clique (le premier qui me dit que je devrais avoir honte parce que c'est au niveau de Marc Lévy, je le mord).

(coucou, je suis le livre avec la couverture la plus badante du monde)


Bref, madame Pancol, tu vois, elle a changé ma vie.
Elle m'a appris à voir la vie de façon positive. A prêter attention aux détails qui font que finalement, cette journée ne sera pas si triste.

Bon certes je suis pas très douée pour penser positivement, mais ceci dit, j'ai développé quelques "techniques" qui remontent (un peu) le moral en cas de coup de blues.

-Petit point numéro 1 : fait une liste de choses que tu aimes faire et qui te rendent heureux quand tu les fais. Après, essaye de prendre le temps d'en faire une au moins une fois par jour. ça peut être n'importe quoi (par exemple, dans ma liste de petites choses que j'aime bien faire j'ai faire du thé, me vernir les ongles et écrire dans mon journal intime)(mais ça peut aussi être écouter de la musique sans rien faire, regarder un film, faire la cuisine, manger un cookie, promener ton chien...Ce que tu veux en fait, du moment que le faire ne représente pas une contrainte).



-Petit point numéro 2 : quand on te dit quelque chose de positif sur toi, note-le. Fait une liste avec ces choses positives qu'on t'as dites. Et quand tu déprimes parce que tu penses que tu ne vaux rien, relis-les.




-Petit point numéro 3 : c'est un truc que je n'ai essayé que récemment, noter une chose positive par jour. Des fois c'est un truc vraiment, vraiment génial (quoique, ça m'arrive rarement en ce moment ce genre de choses), et des fois, c'est un truc tout minuscule du genre "j'ai fait les courses avec ma maman." (oui, mes moments préférés avec ma mère, c'est quand on fait les courses)(ou que je lui teint les cheveux). Mais c'est quand même quelque chose. Et au final, ça te force à te rendre compte que tu as des moments de joie et que tout n'est pas tout noir. (l'idéal, d'ailleurs, serait de faire le compte de tous les moments positifs que tu as vécu dans la journée)(mais c'est pas facile des fois de trouver plusieurs choses).
(Dit bonjour à mon carnet à choses positives)



-Petit point numéro 4 : les to-do list. En faire te permet non seulement d'être mieux organisé (mon dieu, je viens vous parler d'organisation), mais aussi d'éprouver de la satisfaction une fois que tu viens à bout de la tâche accomplie.



-Petit point numéro 5 : Sourire aux gens. Parce que le sourire appelle le sourire. Du coup, tu créés une chaîne de sourire. Et il est prouvé scientifiquement (enfin, moi et les preuves scientifiques...) qu'on a tendance à être plus heureux quand on sourit et quand on voit quelqu'un sourire. ça marche aussi avec le rire, il paraît, mais c'est plus dur de rire avec tout le monde.



Voilà. Des petites choses bêtes comme ça, auquel on ne pense pas tout de suite, qui peuvent sembler un peu niaises (c'est selon ta définition de ce mot), mais qui au final permet d'être un peu plus heureux au quotidien.

...
(T'as vu, y'a plein d'images).