Eleanore Roosevelt.
Cette phrase, j'ai décidé dès que je l'ai lue d'en faire ma devise. Elle est écrite sur mes murs, juste à côté de la porte, comme ça je la vois tout le temps.
La relire me rappelle à quel point je suis lâche, des fois. Il est plus facile de contrôler ma terreur de la nourriture en développant des milliards de tocs liés à celle-ci plutôt que de m'avouer que je n'ai toujours pas réglé mon problème. Il m'est plus facile de devenir obsessionnelle de la propreté et du rangement plutôt que de m'avouer que c'est le désordre qui règne dans ma tête qui m'angoisse et que je voudrais ranger.
Il m'est plus facile d'esquiver tout ce qui me fait peur plutôt que de l'affronter.
Ma plus grande peur, c'est d'échouer.
Je ne fais rien si je ne suis pas sûre de réussir. Je me suis mise au tir à l'arc parce que j'ai tout de suite été douée, par exemple. Et j'ai évité le pas de tir pendant un mois parce que je savais que j'allais tirer comme un pied (quand tu as des problèmes, tu dois les laisser en dehors du pas de tir. Sinon, tu deviens mauvais).
Le problème avec ça, c'est que comme le dit le proverbe : "qui ne risque rien n'a rien". Je ne prend pas de risques. Donc je n'ai rien.
J'en ai assez. Je veux faire quelque chose de ma vie. Je refuse de me laisser gouverner par la peur encore une fois. J'en ai marre de céder devant toute mes phobies. J'en ai assez de considérer comme absolument normal de prendre 20 minutes pour démarrer une machine à laver, juste histoire que les boutons soient enclenchés correctement (genre, une fois, ça suffit pas. Des dizaines, c'est mieux). J'en ai assez de devoir manger à heures fixes. J'en ai assez de repousser toujours le moment où j'avancerai mon roman. Idem pour le moment où je veux écrire un article (il se trouve que j'ai peur d'écrire des choses nulles). Assez de ranger mon plateau de self et de passer pour une folle ultra maniaque (ce que je suis un peu, en fait). Assez d'être incapable de parler aux gens. Assez de devoir prendre deux douches par jours.
Alors je vais faire ce que j'ai fais il y a longtemps et qui m'a permis de doucement sortir de mon agoraphobie. Une chose terrifiante par jour. Parce qu'on n'avance pas en reculant devant les obstacles.
La relire me rappelle à quel point je suis lâche, des fois. Il est plus facile de contrôler ma terreur de la nourriture en développant des milliards de tocs liés à celle-ci plutôt que de m'avouer que je n'ai toujours pas réglé mon problème. Il m'est plus facile de devenir obsessionnelle de la propreté et du rangement plutôt que de m'avouer que c'est le désordre qui règne dans ma tête qui m'angoisse et que je voudrais ranger.
Il m'est plus facile d'esquiver tout ce qui me fait peur plutôt que de l'affronter.
Ma plus grande peur, c'est d'échouer.
Je ne fais rien si je ne suis pas sûre de réussir. Je me suis mise au tir à l'arc parce que j'ai tout de suite été douée, par exemple. Et j'ai évité le pas de tir pendant un mois parce que je savais que j'allais tirer comme un pied (quand tu as des problèmes, tu dois les laisser en dehors du pas de tir. Sinon, tu deviens mauvais).
Le problème avec ça, c'est que comme le dit le proverbe : "qui ne risque rien n'a rien". Je ne prend pas de risques. Donc je n'ai rien.
J'en ai assez. Je veux faire quelque chose de ma vie. Je refuse de me laisser gouverner par la peur encore une fois. J'en ai marre de céder devant toute mes phobies. J'en ai assez de considérer comme absolument normal de prendre 20 minutes pour démarrer une machine à laver, juste histoire que les boutons soient enclenchés correctement (genre, une fois, ça suffit pas. Des dizaines, c'est mieux). J'en ai assez de devoir manger à heures fixes. J'en ai assez de repousser toujours le moment où j'avancerai mon roman. Idem pour le moment où je veux écrire un article (il se trouve que j'ai peur d'écrire des choses nulles). Assez de ranger mon plateau de self et de passer pour une folle ultra maniaque (ce que je suis un peu, en fait). Assez d'être incapable de parler aux gens. Assez de devoir prendre deux douches par jours.
Alors je vais faire ce que j'ai fais il y a longtemps et qui m'a permis de doucement sortir de mon agoraphobie. Une chose terrifiante par jour. Parce qu'on n'avance pas en reculant devant les obstacles.
Courage !! Essaye de te faire un p'tit carnet de bord de petite choses à faire, ne commence pas trop gros ! On te suit !
RépondreSupprimerça pourrait être intelligent, ça, de commencer pas trop gros *ahem* ^^
SupprimerMerci =)
Tu nous raconteras ton aventure ? :D
RépondreSupprimerJ'y comptais justement ^^
Supprimerj'imagine le genre: "bon défi du jour: regarder un œuf pendant une minute"... bon ok je sors ^^
RépondreSupprimeret "qui ne tente rien n'a rien" c'est aussi ma devise. Depuis longtemps je l'ai et je l'applique (plus ou moins), et elle est tout ce qu'il y a de plus vrai. Regarde mon école de 3D dont je t'avais parlé, ben voilà, j'ai bossé, j'y suis arrivé. Tu peux faire de même pour toi, je suis sur que tu y arriveras. Puis on est là pour t'aider =)
Médisant, j'ai foutu les mains dans du blanc d'oeuf ! (je sais, je suis une folle)
Supprimerbrave Lolo. (n'empêche que t'étais pas loin de laisser tomber pour ton école. (ne pas l'avoir fait, c'est bien))
et bien, je te souhaite bon courage et de la réussite dans ton entreprise. Tu as raison, si on ne fait rien il ne se passe...rien. Logique. Tu fer un p'tit récit de cette grande aventure?
RépondreSupprimerMerci =) bien sûr, mais quand j'aurai pris un peu de recul dessus
SupprimerJe suis tout pareille, j'ai une peur viscérale de l'échec, de ne pas être à la hauteur de ce que l'on attend de moi. Je trouve ta démarche (d'affronter la peur, pas ta façon de marcher...quoique peut-être aussi ta façon de marcher. Oui, mais je ne t'ai jamais vu marcher donc je ne peux pas savoir....mais de quoi elle parle celle-là...) très intéressante.
RépondreSupprimerJe crois que la peur de l'échec est quelque chose de très répandu...mais ne rien faire parce qu'on a peur de ne pas réussir, ça ne rend pas plus heureux que de peut-être échouer.
Supprimer(ta parenthèse m'a fait beaucoup rire ^^)