ça me ressemble tellement de vous faire un article imprévu alors que j'en ai...au moins une vingtaine dans ma to-do list (ce mot me fait absolument rire, j'ai un ami qu'on surnomme Toudou. Bref. Voilà. Je me fais des blagues toute seule. Mais comme d'habitude en fait.).
Bref.
Je me suis rendue compte que j'étais qu'une connasse envers mon corps. Non pas parce que je l'insulte beaucoup quand je me vois dans un miroir (sauf mes seins (j'aime mes seins)), mais plutôt parce que je m'inflige des trucs assez...pas cool.
Genre, la plupart du temps, je dors 5h par nuit. Ce qui me suffit (ou pas), de toute façon à part en me rendormant le lendemain matin, je peux difficilement gratter du sommeil vu qu'avant minuit-une heure du matin j'ai beaucoup de mal à dormir. Mais je me rends compte, quand je suis fatiguée, que je n'ai absolument pas le réflexe de dormir. Ou de me reposer. Ou même d'envisager de me reposer à un moment. Non, quand je suis fatiguée, je bois un café et j'attends que ça passe.
Non mais oui c'est complètement débile, on est d'accord. En plus j'aime pas le café.
Je te passe mes grèves de la faim épisodiques, les cicatrices que j'ai un peu partout sur le corps (quand je dis un peu partout, c'est à dire que j'en ai pas sur le dos, les pieds et le visage, concrètement) parce que j'en ai décidé ainsi, de ma capacité à endurer la douleur à un point totalement dangereux parfois, comme peuvent l'attester mes deux chevilles déformées (y'a que moi pour le voir, mais elles le sont) à force d'entorses non-soignées et de sport fait par dessus, mais en gros, je martyrise beaucoup mon corps.
Qui a commencé à me le rendre un beau jour à coup de crises de spasmophilie, de migraines, et autres petits désagréments ma foi assez sympathiques.
Et bref, y'a pas longtemps, j'ai décidé d'essayer d'améliorer ma relation avec mon corps. Bon, je travaillerai sur mes complexes qui existent plus ou moins dans la réalité mais surtout dans ma tête plus tard, parce que c'est bien trop compliqué (et que j'ai pas envie de devoir à nouveau affronter un miroir. Surtout.). Mais je me suis dis que, même si j'aimais pas son apparence, je pouvais au moins arrêter de le pousser à bout.
Alors j'ai commencé à l'écouter. C'est pas toujours simple, hein. Déjà parce que des fois ça m'énerve juste (ça a des limites, un corps. Et malheureusement, je suis en permanence un peu plus loin que les miennes. Du coup, en me contentant de les respecter, j'ai l'impression de rien pouvoir faire par rapport à d'habitude. Mais d'un côté, quand je les respecte pas, c'est très vite que je fais plus grand-chose), ensuite parce que mon environnement me le permet pas toujours (lycée, je te hais).
Ceci dit. Je me suis rendue compte que malgré mon début de réalimentation qui m'a totalement paniquée ("bonjour, je suis la faim, et je vais être là tout le temps, même deux heures après que tu ais mangé"), mon corps n'était pas totalement débile (manquerait plus que ça). Genre j'ai pas repris du poids de façon inconsidérée (à vrai dire je suis toujours en-dessous du poids que je faisais au début de ce passage sans manger et c'est très bien comme ça), ma faim s'est calmée au bout d'un moment (et tant mieux, en fait), et j'ai pas eu de crise de boulimie (même si j'ai failli. Mais au final, non. C'était qu'une émotion, et mon corps ne méritait pas que je le blinde de nourriture (et donc que je lui fasse du mal) juste pour ça (mais je suis toujours aussi nulle pour les gérer seule)).
Du coup je me dis que ça doit être pareil pour le sommeil, par exemple. Que c'est pas juste mon corps qui essaye de m'empêcher d'avancer tranquillement sur mon roman et de réviser le bac en même temps, mais que j'ai vraiment besoin de dormir pour pouvoir être performante.
Oui je sais, faut pas avoir inventé l'eau tiède pour se rendre compte de trucs comme ça, mais, vois-tu, si j'en suis pas encore à considérer mon corps comme mon meilleur pote ou même juste comme un allié (faut pas rêver hein, il m'envoie toujours des migraines dans la tronche et des crises de spasmo, et ça fait pas du bien), je le considère plus non plus comme un ennemi ou un étranger total. Ce qui est, tu m'excuseras, un très grand progrès pour la fille qui aurait adoré être un pur esprit et qui jusqu'à il n'y a pas si longtemps refusait de manger plus de 400kcal par jour. Je suis parvenue à une sorte de trêve avec ce truc dans lequel on m'a collée à ma naissance. Et étrangement, c'est pas si désagréable.
Alors j'ai commencé à l'écouter. C'est pas toujours simple, hein. Déjà parce que des fois ça m'énerve juste (ça a des limites, un corps. Et malheureusement, je suis en permanence un peu plus loin que les miennes. Du coup, en me contentant de les respecter, j'ai l'impression de rien pouvoir faire par rapport à d'habitude. Mais d'un côté, quand je les respecte pas, c'est très vite que je fais plus grand-chose), ensuite parce que mon environnement me le permet pas toujours (lycée, je te hais).
Ceci dit. Je me suis rendue compte que malgré mon début de réalimentation qui m'a totalement paniquée ("bonjour, je suis la faim, et je vais être là tout le temps, même deux heures après que tu ais mangé"), mon corps n'était pas totalement débile (manquerait plus que ça). Genre j'ai pas repris du poids de façon inconsidérée (à vrai dire je suis toujours en-dessous du poids que je faisais au début de ce passage sans manger et c'est très bien comme ça), ma faim s'est calmée au bout d'un moment (et tant mieux, en fait), et j'ai pas eu de crise de boulimie (même si j'ai failli. Mais au final, non. C'était qu'une émotion, et mon corps ne méritait pas que je le blinde de nourriture (et donc que je lui fasse du mal) juste pour ça (mais je suis toujours aussi nulle pour les gérer seule)).
Du coup je me dis que ça doit être pareil pour le sommeil, par exemple. Que c'est pas juste mon corps qui essaye de m'empêcher d'avancer tranquillement sur mon roman et de réviser le bac en même temps, mais que j'ai vraiment besoin de dormir pour pouvoir être performante.
Oui je sais, faut pas avoir inventé l'eau tiède pour se rendre compte de trucs comme ça, mais, vois-tu, si j'en suis pas encore à considérer mon corps comme mon meilleur pote ou même juste comme un allié (faut pas rêver hein, il m'envoie toujours des migraines dans la tronche et des crises de spasmo, et ça fait pas du bien), je le considère plus non plus comme un ennemi ou un étranger total. Ce qui est, tu m'excuseras, un très grand progrès pour la fille qui aurait adoré être un pur esprit et qui jusqu'à il n'y a pas si longtemps refusait de manger plus de 400kcal par jour. Je suis parvenue à une sorte de trêve avec ce truc dans lequel on m'a collée à ma naissance. Et étrangement, c'est pas si désagréable.
Et donc, je n'en suis pas encore arrivée à cet état d'esprit. Mais je progresse. |
Vive toudou !
RépondreSupprimerTiens, ça me rappelle le jour ou j'ai eu l'impression de faire du bien à mon corps en mangeant. (Oui parce que d'habitude ça me donnait surtout plus ou moins envie de vomir, selon la quantité et les aliments.) Bref, finissons comme les profs sur les bulletins : encouragements à poursuivre dans cette voie. Félicitations, jeune fille.
RépondreSupprimer(oh, c'est pas cool du tout ça =/) owi j'ai les félicitations <3
SupprimerJe suis fier de toi =D
RépondreSupprimerMoi aussi, souvent, je voudrais ne pas avoir de corps. Je dors peu aussi, et étrangement, je le ressens. C'est fou mais ma meilleure note de l'année en maths, c'était une semaine où je m'étais couché à l'heure. Tous les jours. Comme quoi...
Et puis je (punaise je parle de moi >< Non mais tu vas comprendre) commence à prendre conscience qu'un corps, c'est bien, aussi. Pour un tas de raison, il t'apporte des sensations. Il te permet d'écouter du Nightwish ou du Led Zeppelin, il te permet de goûter les mets les plus délicieux cuisinés maison... Sans oublier le reste des sensations agréables, olfactives, visuelles, tactiles...
Le corps t'offre beaucoup, mais c'est comme tout. Il a parfois besoin d'une répartie. Et puis, en même temps, si il te donne constamment, arrivera un moment où il sera complètement vide. Alors il faut en prendre soin. (et là, tu te rends compte que normalement, depuis plusieurs lignes, je parle aussi bien pour toi que pour moi :x) Il veut manger, et sainement, pour te garantir la force d'entreprendre ce que tu souhaites, il veut dormir pour clarifier ton esprit et réparer ce que la journée abîme. Finalement, il fait tout ça pour se préserver. Mais lui, c'est toi, en soi (la phrase incompréhensible, quoi).
Du coup ce que tu commences à accomplir est louable et devrait te permettre, bientôt, de te réaliser, et de palier à un certain nombre de tes problèmes quotidiens. Mais je crois que tu l'as déjà compris. Alors ce que je dis ne sert à rien. Mais bon ^^
Coeur sur toi <3
P.S. : J'aime bien le nouveau design. Mais je trouve qu'il est trop large. Enfin, il ne rentre pas entièrement dans mon écran. Mais je sais pas si c'est normal ^^"
(non mais oh, c'est pas un problème que tu parles de toi, arrête de t'excuser pour ça didjû ^^)
SupprimerJe n'ai rien de plus à ajouter en fait ^^' mais...merci. Coeur sur toi aussi <3
Arf. Je devrais prendre en compte que mon ordi est un obèse quand je fais ce genre de choses ^^ Je vais tenter de corriger. (et merciiii <3 ça faisais longtemps que j'y pensais).