Quand j'étais plus jeune je pensais beaucoup à "plus tard".
Plus tard je serais heureuse.
Plus tard je serais écrivain.
Plus tard je ferais toutes ces choses dont je rêve mais que j'ose pas ou que j'ai pas l'âge de faire.
Ou que je pense avoir le temps de faire plus tard.
Le jour de mes dix-huit ans a été une énorme claque dans ma face.
Je m'étais jurée d'être publiée avant mes dix-huit ans.
Alors quand j'en ai eu 17, ça a été un peu la panique.
L'été juste avant mes 18 ans, ça a été encore plus la panique (je suis née en septembre, ça me laissait trois mois pour écrire mon roman).
J'ai pas réussi à le finir à temps.
J'avais 18 ans, j'avais jamais fini de roman.
Ja-mais.
On m'a dit "joyeux anniversaire", j'ai pleuré.
J'avais pas terminé mon roman. C'était fini, je ne réaliserais jamais ce rêve.
Ce jour-là j'ai compris que "plus tard", c'était maintenant.
J'ai vraiment, vraiment travaillé mon écriture. Il n'y avait plus de "je suis fatiguée", "je préfère rester discuter avec des gens à glandouiller", il y avait juste "je veux écrire de bons bouquins plus que tout alors je vais le faire et je vais commencer maintenant."
Du coup, j'ai réussi le Nano, j'écris presque tous les jours, et je sais que ce roman va être terminé, parce que j'ai travaillé pour.
Je vous dit pas à quel point j'écris mieux et à quel point ça me rend fière de moi.
Et au final cette attitude a fini par impacter tous les domaines de ma vie.
Je ne fume plus. Parce que "j'arrêterais plus tard", c'est bien beau mais si je peux réduire mon impact écologique et mon impact sur ma santé maintenant, c'est bien aussi.
Je fais du sport. Pour me sentir bien maintenant, et pas éventuellement plus tard quand je me serais acceptée comme je suis.
J'essaye de m'organiser un peu mieux, de profiter de mon temps libre au maximum et non plus de façon passive en traînant sur internet (ça m'arrive, hein, j'aime beaucoup traîner sur le net, mais je le fais quand même beaucoup moins), de faire les bons choix, de me construire maintenant pour pouvoir me remercier plus tard.
Tiens c'est drôle, ça me donne une idée pour un autre article.
Mais.
Plus tard.
J'avais pas terminé mon roman. C'était fini, je ne réaliserais jamais ce rêve.
Ce jour-là j'ai compris que "plus tard", c'était maintenant.
J'ai vraiment, vraiment travaillé mon écriture. Il n'y avait plus de "je suis fatiguée", "je préfère rester discuter avec des gens à glandouiller", il y avait juste "je veux écrire de bons bouquins plus que tout alors je vais le faire et je vais commencer maintenant."
Du coup, j'ai réussi le Nano, j'écris presque tous les jours, et je sais que ce roman va être terminé, parce que j'ai travaillé pour.
Je vous dit pas à quel point j'écris mieux et à quel point ça me rend fière de moi.
Et au final cette attitude a fini par impacter tous les domaines de ma vie.
Je ne fume plus. Parce que "j'arrêterais plus tard", c'est bien beau mais si je peux réduire mon impact écologique et mon impact sur ma santé maintenant, c'est bien aussi.
Je fais du sport. Pour me sentir bien maintenant, et pas éventuellement plus tard quand je me serais acceptée comme je suis.
J'essaye de m'organiser un peu mieux, de profiter de mon temps libre au maximum et non plus de façon passive en traînant sur internet (ça m'arrive, hein, j'aime beaucoup traîner sur le net, mais je le fais quand même beaucoup moins), de faire les bons choix, de me construire maintenant pour pouvoir me remercier plus tard.
Tiens c'est drôle, ça me donne une idée pour un autre article.
Mais.
Plus tard.
Bravo.
RépondreSupprimerParce que tu l'as réalisé.
Et surtout parce que tu t'es remué le fessier en conséquences.
Du coup, j'angoisse, parce que j'entrerai bientôt au royaume de l'adultie, ou du moins dans son hall d'entrée...
Pourquoi tu angoisses ?
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