Ach mein gott (j'fais de l'allemand si je veux), ça fait combien de temps que je n'ai rien posté ici ?
Bon, j'ai pas internet, c'est pas le truc le plus pratique au monde pour alimenter un blog. Enfin maintenant presque, mais ça reste une sacrée histoire cette chose. Puis j'ai du travail, aussi (oui, on bosse en licence de lettres. Voilà. La révélation.).
D'ailleurs, c'est de ce travail dont j'aimerais vous parler.
Je m'en suis toujours bien sortie sans rien faire, à l'école. Vraiment bien sortie. Genre bac mention bien, alors que je n'ai révisé qu'en histoire. Pendant 2h.
Mais, vous savez, ça n'avait rien de valorisant. En fait, c'était surtout l'inverse, étrangement, parce que je faisais rien, et qu'on me disait toujours que j'étais capable de beaucoup mieux si je m'y mettais un tout petit peu, mais j'arrivais pas du tout à m'y mettre. Genre, de la primaire au collège, je n'ai pratiquement jamais fait mes devoirs, et au lycée c'était pas vraiment ça non plus. Réviser un contrôle, c'était aussi une notion un peu abstraite. Du coup, je me sentais totalement comme une incapable, parce que j'arrivais pas à faire un truc que tout le monde semblait arriver à faire (nb : travailler à l'école).
Et en plus, comme mon QI est un peu élevé bah, j'avais et j'ai toujours beaucoup de mal à comprendre l'intérêt de certaines questions. D'ailleurs, ça m'est arrivé y'a pas longtemps en cours d'anglais-cinéma (et oui, j'ai des matières merveilleuses, tu peux pas test'), on avait des questions à faire, et j'ai passé trente bonnes minutes à me demander quel était l'intérêt de la troisième question. Et comme je trouvais que ça servait à rien, et bah j'arrivais pas à y répondre, alors que la question, en soi, était assez simple. Et ce genre de truc m'arrive presque tout le temps vu que le QI élevé ça créé un décalage au niveau de la façon de penser. Du coup, durant tout le primaire et secondaire, mon cerveau était tellement pas adapté à faire ces choses que je perdais beaucoup d'énergie à m'adapter.
Avant d'entrer à la fac, j'avais peur de ne plus aimer la littérature, de ne pas réussir à travailler là non plus parce qu'on avait ancré dans ma tête que j'étais qu'une flemmarde qui se reposait sur ses facilités, et aussi parce qu'on m'avait assommée sous tellement de cours qui ne m'intéressaient pas que je ne savais même plus qui j'étais, ce que j'aimais, qu'est-ce que je foutais en littéraire.
Maintenant, je me sens bien. Genre, totalement adaptée à mon milieu. Je travaille beaucoup, mais j'aime tellement ça que j'ai plus du tout l'impression de travailler (comme quand j'écris. Mais je suis un échec pour écrire mais j'attend le Nano parce que je suis torturée dans ma tête parce que j'ai 18 ans et que j'ai jamais écris de roman).
Et du coup, je ne me sens plus bête, ou incapable, ou nulle. J'ai vraiment l'impression qu'on m'a mise là où je devrais être, et, vous savez, je pense vraiment que dès qu'on se sent nul-le, c'est simplement parce qu'on est pas en train de faire quelque chose qui nous correspond.
Par exemple, quand j'ai dû monter mes meubles avec ma grande soeur ou le Fou, je me sentais stupide, parce que je ne suis absolument pas douée avec un tournevis (ou avec quoique ce soit qui touche au bricolage), mais quand je dessine des patrons et que je couds, c'est ma grande soeur qui me regarde en mode "wah comment tu fais ça" (même si je suis pas encore au point niveau patronage des corsages/choses qui comportent des manches). Chacun a ses aptitudes, et il faut respecter ses aptitudes. Monsieur Albert Einstein, que j'aime beaucoup, a dit un jour "Tout le monde est un génie, mais si vous jugez un poisson sur sa capacité à grimper à un arbre, il passera sa vie à penser qu'il est stupide.".
Tout ça pour dire, que si vous passez votre temps à vous dévaloriser parce que vous être trop nul-le par rapport aux autres qui font la même chose que vous (je prend l'exemple de l'école, parce que je déteste le concept de "tu apprendras de telle manière", alors que l'intelligence est tellement variée que c'est carrément idiot de ne pas faire des classes par "façon d'apprendre"), c'est peut-être simplement parce que vous n'êtes pas fait pour faire ça.
C'est comme les relations avec les gens. Pendant des années, je suis restée avec des gens qui ne me correspondaient pas. J'ai dû modifier mon apparence, mes goûts, ma façon de me comporter, juste pour arrêter de me sentir stupide et pas à ma place. Et au final, je me sentais toujours stupide et pas à ma place, et aussi très très seule. Puis j'ai fini par capter que si je me sentais pas à ma place, c'est peut-être parce que je n'y étais pas. Tout simplement.
Du coup, je vous laisse sur ça : surtout, faites des choses qui vous font vous sentir bien, le reste ne vaut pas vraiment la peine d'être fait.
Je vous envoie des paillettes, les amis, et j'espère que vous vous sentez bien dans votre vie.
Et en plus, comme mon QI est un peu élevé bah, j'avais et j'ai toujours beaucoup de mal à comprendre l'intérêt de certaines questions. D'ailleurs, ça m'est arrivé y'a pas longtemps en cours d'anglais-cinéma (et oui, j'ai des matières merveilleuses, tu peux pas test'), on avait des questions à faire, et j'ai passé trente bonnes minutes à me demander quel était l'intérêt de la troisième question. Et comme je trouvais que ça servait à rien, et bah j'arrivais pas à y répondre, alors que la question, en soi, était assez simple. Et ce genre de truc m'arrive presque tout le temps vu que le QI élevé ça créé un décalage au niveau de la façon de penser. Du coup, durant tout le primaire et secondaire, mon cerveau était tellement pas adapté à faire ces choses que je perdais beaucoup d'énergie à m'adapter.
Avant d'entrer à la fac, j'avais peur de ne plus aimer la littérature, de ne pas réussir à travailler là non plus parce qu'on avait ancré dans ma tête que j'étais qu'une flemmarde qui se reposait sur ses facilités, et aussi parce qu'on m'avait assommée sous tellement de cours qui ne m'intéressaient pas que je ne savais même plus qui j'étais, ce que j'aimais, qu'est-ce que je foutais en littéraire.
Maintenant, je me sens bien. Genre, totalement adaptée à mon milieu. Je travaille beaucoup, mais j'aime tellement ça que j'ai plus du tout l'impression de travailler (comme quand j'écris. Mais je suis un échec pour écrire mais j'attend le Nano parce que je suis torturée dans ma tête parce que j'ai 18 ans et que j'ai jamais écris de roman).
Et du coup, je ne me sens plus bête, ou incapable, ou nulle. J'ai vraiment l'impression qu'on m'a mise là où je devrais être, et, vous savez, je pense vraiment que dès qu'on se sent nul-le, c'est simplement parce qu'on est pas en train de faire quelque chose qui nous correspond.
Par exemple, quand j'ai dû monter mes meubles avec ma grande soeur ou le Fou, je me sentais stupide, parce que je ne suis absolument pas douée avec un tournevis (ou avec quoique ce soit qui touche au bricolage), mais quand je dessine des patrons et que je couds, c'est ma grande soeur qui me regarde en mode "wah comment tu fais ça" (même si je suis pas encore au point niveau patronage des corsages/choses qui comportent des manches). Chacun a ses aptitudes, et il faut respecter ses aptitudes. Monsieur Albert Einstein, que j'aime beaucoup, a dit un jour "Tout le monde est un génie, mais si vous jugez un poisson sur sa capacité à grimper à un arbre, il passera sa vie à penser qu'il est stupide.".
Tout ça pour dire, que si vous passez votre temps à vous dévaloriser parce que vous être trop nul-le par rapport aux autres qui font la même chose que vous (je prend l'exemple de l'école, parce que je déteste le concept de "tu apprendras de telle manière", alors que l'intelligence est tellement variée que c'est carrément idiot de ne pas faire des classes par "façon d'apprendre"), c'est peut-être simplement parce que vous n'êtes pas fait pour faire ça.
C'est comme les relations avec les gens. Pendant des années, je suis restée avec des gens qui ne me correspondaient pas. J'ai dû modifier mon apparence, mes goûts, ma façon de me comporter, juste pour arrêter de me sentir stupide et pas à ma place. Et au final, je me sentais toujours stupide et pas à ma place, et aussi très très seule. Puis j'ai fini par capter que si je me sentais pas à ma place, c'est peut-être parce que je n'y étais pas. Tout simplement.
Du coup, je vous laisse sur ça : surtout, faites des choses qui vous font vous sentir bien, le reste ne vaut pas vraiment la peine d'être fait.
Je vous envoie des paillettes, les amis, et j'espère que vous vous sentez bien dans votre vie.
love ton article <3
RépondreSupprimer<3
SupprimerHiiii tu fais le nano ? Moi aussi :)
RépondreSupprimerC est cool qu'enfin cette année, ça aille mieux, chuis contente pour toi, tu vas enfin pouvoir t'épanouir !
Je vais tenter, on verra bien ^^ courage =)
SupprimerMerciiii <3
Tes mots font du bien.
RépondreSupprimerDes paroles sages dans un monde où il faut faire les études les plus brillantes, être carriériste, avoir un salaire de ouf, et quand on se rend compte que ça ne nous rend pas heureux ? Dur de sortir du moule (surtout quand, comme moi, on n'a jamais trop su dans quoi on était bon).
C'est bien de voir que tu t'épanouis dans ce que tu fais en ce moment !
Sophie
Ps: c'est ton nouveau tatouage ? Très joli :)
Oh merci =) tu me fais beaucoup trop plaisir. C'est vrai qu'au final, le salaire et les études, c'est pas ça qui est réellement important.
SupprimerYep, et je l'aime plutôt beaucoup ^^
Pour commencer : j'adore cet article.
RépondreSupprimerCe que tu dis par rapport à ta manière de travailler, comme quoi tu es incapable de répondre à une question si tu n'en comprend pas l'intérêt, ça me rappelle ma meilleure amie. Elle m'a déjà dit un nombre incalculable de fois "je ne peux pas répondre, je ne comprend pas". Et je lui ai répondu un nombre incalculable de fois qu'on s'en foutait, que y'avait pas besoin de comprendre, il suffit de faire comme on te demande de faire et les profs ils sont contents. (C'est pas valable tout le temps, mais quand même souvent.) Ça fait longtemps que j'ai capté que l'école ne te demande pas de faire des trucs vraiment enrichissant, mais seulement ce qu'on attend de toi. Donc je le fais même quand je m'en fous et ça me facilite la vie.^^
Je comprend ce que tu ressens en parlant de ton arrivée en fac, je pense. J'ai commencé la L en septembre, et... bah...ça faisait combien d'années que je n'avais pas ressenti le plaisir d'aller à l'école pour l'école (et pas juste pour les potes et pour ne pas rien faire de ma vie) ? 6 ans ? Bref, longtemps.
Donc profite vraiment de tes études (je pense que c'est ce que tu fais), c'est vraiment super extra de faire ce qu'on aime.
Pour ce qui est des aptitudes personnelles : je passe mon TEMPS à répéter ça, à une personne en particulier qui se dévalorise (et que les autres dévalorisent) souvent. Ça me met tellement en rage que si peu de personnes l'aient compris...en particulier ceux qui auraient besoin de le comprendre justement pour se sentir mieux dans leur peau. (Sauf que bon, ça enlève pas la réalité que c'est toujours pas accepté globalement, même si soi même on l'a accepté)
J'aimerais que tout le monde trouve sa voie.
Plein d'amour et de paillettes <3 (et tu le sais : ton tatouage est badass)
Pour conclure : j'adore cet article.
C'est ça le problème, l'école te fait rien faire d'enrichissant...soit tu acceptes et tu fais, sois tu y arrives juste pas.
Supprimer(non mais la réalité, à partir du moment où toi tu décides d'exploiter ce qu'il y a de meilleur en toi, elle se...modifie.)
J'aimerais aussi. Et j'aimerais que tout le monde soit libre de la trouver, surtout.
Amour et paillettes sur toi aussi <3 (oh yeah)
(ma prof d'études de texte te dirait que ta conclusion reprend trop ton introduction ^^)(ceci est une blague d'étudiante en lettres. En effet, c'est pas drôle.)