vendredi 31 octobre 2014

Petits plaisirs d'Octobre

J'ai décidé, dans un élan de folie de positivitude, de me mettre à faire des bilans mensuels (je parle comme une grande entreprise...), en parlant des choses que j'ai aimée, des petites victoires quotidiennes, et des défis à relever le mois prochain. Histoire de mettre un peu de gratitude et de douceur dans ce blog.
Alors c'est parti !

Petits plaisirs littéraires :

-Ruy Blas, de Victor Hugo : j'ai adoré
-J'ai mis la main sur le Journal de Virginia Woolf à la BU et les dieux savent que j'aime Virginia Woolf
-Achat d'un nouveau vieux livre qui vient remplir ma bibliothèque en cours de construction (=qui vient traîner avec les autres sur le sol) : Histoire littéraire de 1789 à 1848, volume un. Il est rempli d'annotations et de coupures de presse, et le deuxième tome m'attend sagement chez le bouquiniste.

Je veux un endroit comme ça.


Petits plaisirs matériels :

-Ma mère m'a cédé son stock de collants noirs qu'elle ne porte jamais, ils sont en parfait état et m'ont l'air de bien meilleure qualité que mes collants de super marché qui se filent dès que je les enfile. Et en plus y'en a des originaux. Joie.
-J'ai un nouveau cahier A5 totalement merveilleux qui ne m'a coûté que 95 centimes, en papier recyclé et avec une couverture toute mignonne. Du coup c'est devenu mon cahier de blog officiel, et j'envisage d'aller en acheter une douzaine et de décorer mon appartement avec (je rigole).

That one.


Petits plaisirs blogesques :

J'ai eu du mal à trouver des articles qui m'ont fait me dire "waouh, c'est magnifique !" ce mois-ci, mais il en a a quand même trois qui m'ont marqués :

-Un coeur pour les animaux, un coeur pour les êtres humains, à retrouver sur le blog de Gala (que je ne connaissais pas avant de découvrir cet article), qui nous parle de la compassion qu'on devrait éprouver à l'égard de tout être vivant, animaux compris.
-Talons hauts, jupe court, blouson cuir. Et voilée. Ici nous avons un article d'Anya (dont j'aime beaucoup le blog, très diversifié) qui nous parle de sa surprise devant une femme voilée et habillée "fashion", et qui s'interroge sur la vision qu'on a des femmes voilées.
-Epilation, maquillage...En a-t-on réellement besoin pour "se respecter" ? J'ai l'impression d'avoir vu plusieurs articles sur ce thème du maquillage/pas maquillage, épilation/pas épilation, mais déjà, Canalis est l'une de mes blogueuse favorite, et ensuite, elle y ajoute la notion de respect de soi-même, que je trouve très intéressante.

(Oh et je suis triste, Cari elle a publié un article que j'avais adoré lire, mais c'était en septembre. Mais je vous le met quand même parce que...C'est mon blog, j'fais ce que je veux. Voilà : http://gotharesmilingpeople.blogspot.fr/2014/09/mon-corps-la-nudite-et-moi-new-purple.html)

Petites victoires :

-J'ai surmonté ma terreur de l'administration deux fois de suite
-J'ai arrêté de fumer
-J'ai terminé le plan de mon roman, ce qui fut loin d'être facile
-Je n'avais pas posté autant d'articles depuis le mois de janvier



Petites sources de gratitude :

-On est en automne
-J'ai pu me réveiller dans les bras du Fou sans sursauter
-Photos de couple dans un photomaton (rêve de jeunesse)
-Un ami est venu de Paris pour me voir (et un peu pour assister aux conférences du CNRS, aussi)
-Pancakes végétaliens testés et approuvés par ma maman et moi
-Feu de cheminé <3
-Mon odorat revient peu à peu
-J'ai redécouvert Beethoven, et c'est une pure merveille
-La valse d'adieu de Chopin. Juste. La valse d'adieu, quoi.
-Les statistiques de mon blog ont beaucoup augmenté ces derniers temps, je suis autour de 100 (!) visites par jour, merci à vous tous (et on s'approche doucement des 60 abonné-e-s Hellocoton, la grande folie)



Les objectifs de Novembre :

-Être plus assidue dans mon travail scolaire (j'ai tendance à trop m'y prendre au dernier moment)
-Terminer le Nano en 26 jours (on y croit)

Et on va y aller mollo sur les objectifs parce que...Nano, quoi.


Voilà, j'espère que vous aussi, votre mois d'octobre a été enrichissant. Je vous envoie des paillettes (en faisant gaffe à ne pas vous en mettre dans les yeux)(ceci est une réponse à la blague récurrente du Fou), et vous souhaite un joyeux Halloween.

jeudi 30 octobre 2014

101 choses à faire en 1001 jours

Hier, je suis tombée sur un article de Canalis qui nous présentait ce défi. Du coup, après m'être un peu creusé la tête, voici ma liste des 101 choses à faire en 1001 jours :

  1. Ecrire un roman
  2. Avoir les cheveux à la taille
  3. Reprendre la danse
  4. Faire un portrait de Virginia Woolf au fusain
  5. Lire toutes les oeuvres des Simone de Beauvoir (21)
  6. Apprendre le patronnage
  7. Coudre une tenue lolita de A à Z (sauf les chaussures, faut pas déconner)
  8. Coudre un corset
  9. Tester le yoga
  10. Courir deux fois par semaine (si ok pendant 6 mois, c'est gagné)
  11. Courir un semi-marathon
  12. Faire mon chest (au cas où, le chest est un tatouage en-dessous des clavicules)
  13. Stretcher mes oreilles à 12mm (ou 10, si 10 c'est assez)
  14. Retourner à Londres
  15. Lire le latin couramment
  16. Lire tous les romans de Virginia Woolf (10)
  17. Faire un jeûne d'une semaine
  18. Réaliser ce qui aurait dû être mon secon tatouage
  19. Apprendre à cuisiner l'aloo saag (curry d'épinards)
  20. Réussir le nano 2014
  21. Réussir le nano 2015
  22. Réussir le nano 2016
  23. Apprendre le crochet
  24. Et la broderie tant qu'on y est
  25. Coudre des culottes
  26. Réussir à me baigner dans de l'eau sauvage (=pas une piscine) à un endroit où je n'ai pas pied
  27. Proposer un roman à une maison d'édition
  28. Manger entièrement végétalien pendant un mois
  29. Devenir végétalienne
  30. Faire un strip-tease au Fou
  31. Tenter le SM
  32. Aller dans un sex-shop
  33. Retourner à Guernesey
  34. Lire toute l'oeuvre de Tolkien (34)
  35. Lire tous les romans de Tolstoï (4)
  36. Lire tous les romans de Dostoïevski (15)
  37. Avoir mon code
  38. Avoir mon permis
  39. Prendre un bain avec le fou
  40. Aller voir un opéra
  41. Tricoter une écharpe
  42. Lire un roman en anglais
  43. Réussir un plank challenge
  44. Avoir des plantes à l'appartement
  45. Faire des rideaux pour l'appartement
  46. Garder l'appartement rangé pendant un mois
  47. Aller voir un concert de musique classique
  48. Lire un livre par semaine pendant 6 mois
  49. Me faire épiler le maillot par une esthéticienne (vous êtes heureux de le savoir, avouez)
  50. Acheter un réflex et apprendre à m'en servir
  51. Passer à la coupe menstruelle
  52. Ecrire une histoire de pirate
  53. Ne pas fumer pendant un an
  54. Ne pas fumer pendant deux ans
  55. Oser acheter un maillot de bain
  56. Faire une prise de sang
  57. Mettre 50 centimes de côté dès qu'un point est complet
  58. Aller à une expo d'art
  59. Lire tous les livre de Violette Leduc
  60. Dépasser la barre des 100 abonnés sur Hellocoton
  61. Dépasser la barre des 150 abonnés Hellocoton
  62. Suivre le programme de méditation en pleine conscience trouvé dans un livre cet été
  63. Regarder un film de Woody Allen
  64. Regarder Pocahontas
  65. Regarder le roi lion
  66. Ajouter 15 livres à ma collection de livres anciens
  67. Acheter un chapeau
  68. Vendre ou donner les livres que je n'aime pas/plus et qui traînent dans ma bibliothèque
  69. Boire un litre d'eau par jour (si ok pendant 2 mois, c'est gagné)
  70. Trouver un job d'été
  71. Lire 101 livres
  72. Tester 101 recettes végétaliennes
  73. Lire du Brecht
  74. Faire un tri dans mes vernis
  75. Aller faire mes courses au marché
  76. Apprendre à faire des coiffures elfiques/compliquées/pleines de tresses
  77. Porter des bijoux tous les jours (les boucles d'oreilles que je n'enlève jamais ne comptent pas)
  78. Fabriquer des bougies
  79. Faire un rainbow cake
  80. Et des cake-pop
  81. Pratiquer la méthode de l'inversion pendant un mois
  82. Trouver 20 autres blogs à suivre
  83. M'écrire une lettre par an que j'ouvrirais un an plus tard
  84. Appeler ma grande soeur une fois par semaine (si ok deux mois, c'est gagné)
  85. Retourner faire une ballade en montagne avec ma mère
  86. Apprendre les bases de l'aromathérapie
  87. Faire une brocante
  88. Avoir un mini jardin aromatique sur le balcon
  89. Faire du bénévolat pour les virades de l'espoir 2015
  90. Faire du bénévolat pour les virades de l'espoir 2016
  91. Remanier le design du blog
  92. Avoir une belle bibliothèque
  93. Apprendre le bateau ivre par coeur
  94. Publier un livre
  95. Me faire un beau carnet de recettes
  96. Laisser un commentaire sur chaque article que je lis pendant un mois
  97. Passer une journée à faire l'amour
  98. Faire un article sous forme de vidéo pour le blog
  99. Aller voir 5 pièces de théâtre
  100. Faire un don à une association (en plus des 8€ mensuels à Amnesty Internationnal)
  101. Arriver à accomplir tous les points de cette liste avant les 1001 jours


Voilàààà ! Je pense que je ferais un bilan tous les 30 jours, et ce jusqu'au jeudi 27 juillet 2017 (date à laquelle ce challenge prendra fin). J'aime beaucoup ce genre de défi, qui me permettent de me fixer des objectifs et un laps de temps précis pour les accomplir, c'est très motivant.

mardi 28 octobre 2014

J'me sens pas belle, etc, etc.

J'ai jamais, jamais aimé mon apparence. Trop de cheveux bouclés alors qu'il aurait fallut les avoir lisses, trop de 36 quand il fallait faire du 34 et de 38 quand il fallait faire du 36. Et je te parle même pas de mon incapacité à m'habiller "comme il faut" (du coup je copiais ma meilleure amie qui était blonde et mince et qui attirait pleeeeeiiins de garçons, mais étrangement, ça marchait pas sur moi). Puis je m'étais un peu trop pris de "t'es moche" dans la face pour réussir à pouvoir me regarder avec gentillesse (j'ai de la peine pour la petite moi-même de 13 ans).
Sauf que, en fait, si on se sent moche, on agit en moche. Du coup, on cherche pas à se mettre en valeur, parce que de toute façon, on est moche ! Alors à quoi ça sert, de porter des vêtements qui nous vont, de se coiffer, de soigner sa peau et ses cheveux ?
Et même, si tu te sens moche et que tu essayes de te mettre en valeur, en général tu vas plutôt te planquer qu'autre chose (je te passe ma période où mes cheveux me cachaient la moitié du visage si ce n'est plus, mais en gros c'est l'idée). 
D'ailleurs ça m'énerve qu'on dise "mettre en valeur", parce que les trois quart du temps c'est pas "mettre en valeur" c'est juste du camouflage de "défauts" (qui n'en sont pas toujours), et on renvoie toujours cette image de "je suis moche je me sens mal dans ma peau ne me regardez surtout pas".

Du coup, un beau jour, j'ai fait semblant d'être belle. J'ai appris à me maquiller pour rendre mon visage beau à mes yeux, j'ai réussi à attacher mes cheveux et même à les couper courts alors qu'on m'avait enfoncé dans le crâne qu'avec mon visage rond il était physiquement impossible que ça m'aille (auparavant même me dégager le visage était impossible).
Bon et comme j'étais encore complexée à mort par mon corps je me suis mise à porter des robes, des robes et encore des robes, cintrées à la taille et complètement floues sur le reste, ce qui me permettait de camoufler ma silhouette à la taille absente (et avec plein de "défauts"), et j'avais des cheveux tellement colorés que ça détournait un tout petit peu l'attention.
Pourtant, au moment où je détestais le plus mon corps, mais vraiment, je voulais même plus savoir à quoi je ressemblais, j'ai demandé à un pote si il était ok pour des photos topless.
On a fait les photos topless.
Je les ai mises sur le blog en mode "alley j'accepte mon corps sisi tavu".
Après, j'ai pleuré des soirées entières devant les photos et j'ai un p'tit peu arrêté de manger. Mais c'est un détail qui n'a presque rien à voir puisque je me sentais juste mal dans ma vie à ce moment là (j'ai pas cessé de manger juste parce que je me trouvais grosse et moche. ça a un peu aidé...'fin bon).

Depuis cette été, je suis un peu plus gentille avec moi-même. Au lieu de faire semblant d'être belle, je me suis comportée comme si je l'étais naturellement. Je me trouvais toujours moche, mais je prenais un peu plus soin de moi. Genre je mangeais mieux, et je faisais du sport. Et j'apprenais à apprivoiser mon visage sans maquillage du tout.
Maintenant, à force de jouer à la fille jolie et sans complexe, je me suis rasée la tête et je me trouve jolie comme ça, parce que j'ai appris à aimer mon visage. Et les gens me trouvent plus jolie qu'avant, alors que j'ai exactement la même tête. J'ai juste changé d'attitude vis-à-vis de moi.
Bon, j'ai toujours du mal avec mon corps (parce que je prend du poids et puis j'en perd et puis j'en prend et puis j'en perd du coup d'une semaine à une autre je n'ai pas le même physique (c'est un peu perturbant)). Mais j'essaye de me comporter au maximum comme si j'en avais rien à faire, comme si mon corps était beau, et au final, ça finit par fonctionner (et ça finira par tellement bien fonctionner que j'arrêterai de casser les pieds au Fou juste pour qu'il me dise que je suis pas grosse).
On pourrait se dire que c'est totalement superficiel, comme genre de considération, mais le corps est relié à l'esprit. Si tu détestes ce à quoi tu ressembles, ça va se ressentir sur ton moral, et donc sur ta façon d'être générale.
C'est un peu dommage.

Je vous souhaite d'apprendre à vous comporter comme si vous étiez beau, d'apprendre à vous sentir beaux, et puis...de vous sentir bien d'une façon générale.
En attendant, je vous envoie des paillettes.

lundi 27 octobre 2014

Je raconte ma vie tous les jours et j'adore ça

Depuis que je sais lire et écrire, j'ai tenu un journal intime. Je me souviens, en CP, j'en tenais un, il était rose avec une couverture Diddle (t'sais la souris à gros pieds), j'avais rien d'intéressant à écrire dedans mais j'écrivais quand même parce que j'aimais l'action d'écrire, j'aimais l'odeur du papier, j'aimais le grattement du stylo. J'avais même mon stylo spécial journal intime.
Et puis j'ai arrêté d'écrire, par flemme je crois.
En sixième, j'ai recommencé à raconter mes journées, mais ma vie m'ennuyait trop à ce moment là.
Et puis en quatrième, j'ai eu besoin de parler. J'avais des tonnes de choses à dire mais personne pour m'écouter. Alors j'ai écris. Beaucoup. Tous les jours. Je me couchais très tard juste pour pouvoir poursuivre ce monologue avec moi-même. Puis j'ai de nouveau arrêté.
En seconde, j'ai commencé à écrire sur mon ordinateur. Et puis quand j'ai commencé à me sortir de mon état de détestation violente, j'ai arrêté d'écrire. Je regrette un peu parce que j'aimerais bien pouvoir me souvenir de moi à ce moment, de comment je me sentais, de ce qui se passait en moi.
Quand le geek m'a quittée j'ai eu besoin d'écrire notre histoire pour réussir à défaire tous les nœuds et de raconter tout ce que je ne disais à personne tellement je voulais me persuader que tout allait bien entre nous.
Et il n'y a pas longtemps, j'ai de nouveau senti ce besoin d'écrire de façon quotidienne ce que j'avais dans la tête. Je suis dans une période d'immense changements, et j'ai besoin d'en garder une trace, de garder une stabilité.



ça me permet de prendre du recul sur certaines choses, certaines situations, de mieux me comprendre. J'ai une grande capacité d'introspection mais je ne pense pas toujours à m'en servir, résultat j'accumule du stress, des tensions et des émotions négatives pour des choses qui n'en valent pas toujours la peine.
C'est aussi une façon de me concentrer sur ce qui est important : quand, à la fin de la journée, j'écris tout ce qui c'est passé, je vois facilement ce qui mérite de s'y attarder ou pas, et je laisse glisser les petites choses négatives qui assombrissent le quotidien.
Et puis ça aide à garder des traces de ce que je suis, à savoir où je vais et à me rendre compte des petits progrès que j'accomplit jour après jour.
Aussi, j'aime beaucoup terminer la rédaction de mes pages journalières par une note positive, même si la journée a été moyenne. 



Bref, j'aime beaucoup écrire dans mon petit carnet A5 (j'adore les carnets A5. Je crois que je pourrais en posséder une bibliothèque entière), que ce soit le matin à l'arrêt de tram (oui je trouve des choses à dire le matin alors que ma journée n'a pas officiellement commencé)), dans le train, le soir avant de dormir, chez le Fou pendant qu'il travaille, au coin du feu en écoutant la valse d'adieu de Chopin...J'écris beaucoup, de 5 à 10 pages par jour, mais ça ne me prend pas excessivement de temps. Et de toute façon le temps qu'on prend pour soi n'est jamais perdu.



Et vous, vous écrivez un journal intime ?

samedi 25 octobre 2014

Le jour où j'ai rasé mes cheveux

Haha, trois articles en trois jours ! (non, pardon, y'a des bloggeuses qui postent tous les jours sans en faire un événement mais...voilà quoi.).

Tu me connais, mes cheveux bleus, je les aime d'amour à la vie à la mort.
Alors, quand un beau matin, je me suis levée, que je me suis vue dans le miroir et que je me suis dit : "mais j'en ai MARRE de ce bleu, je veux retrouver ma couleur naturelle", j'ai d'abord douté.
Puis plus le temps passait, plus je me disais que quand même. C'était bien beau le bleu, mais mon châtain-roux tout en nuances me manquait beaucoup.
J'en ai parlé au Fou, il a dit un truc du genre "no way".
J'ai continué à en parler avec le Fou.
Il a finit par être d'accord. Parce que le Fou est gentil.

Puis j'en ai parlé à d'autres gens. Qui étaient genre "euh...t'es bizarre. Tu veux pas les reteindre dans ta couleur naturelle et laisser pousser, plutôt ?" ou "oh ouiiii les cheveux courts ça te va tellement bien !".
Mais au final, moi je savais déjà que j'allais finir par couper tous mes cheveux.
On efface tout, et on recommence.
Les cheveux colorés m'ont aidée à m'affirmer, à m'accepter, à m'assumer, à me sentir plus jolie et à supporter mon apparence les jours où j'avais juste envie de mettre un coup de rasoir dans mon visage pour l'effacer.
Mais à travers toutes mes bizarreries capillaires et vestimentaires j'ai toujours essayé d'être moi, et là ce n'était plus moi du tout.

Du coup, cette après-midi, j'ai pris une douche, j'ai mouillé mes cheveux, puis je suis descendue dans la grande salle de bain de mes parents, j'ai pris le ciseau, j'ai séparé mes cheveux comme pour les teindre, et j'ai coupé. Très court. Y'avait des grandes mèches bleus qui tombaient, qui tombaient, qui tombaient. J'ai continué à couper, et tu vois ces moments dans les films où l'héroïne prend un ciseau et coupe ses cheveux ? Je me sentais pareil. Et au fur et à mesure que je coupais je me sentais mieux, plus légère, plus libre. Je revoyais une couleur que je n'avais pas aperçue depuis un moment, ternie par le manque de soleil et l'abus de tabac, devenue étrange à mes yeux, mais c'est ma couleur, ce sont mes cheveux, c'est moi que je retrouve, enfin.

Au revoir, vous.

Puis le Fou m'a appelée, je lui ai dit que j'avais plus de cheveux, il a râlé, un peu. J'ai eu peur, peur qu'il trouve ça atrocement moche, peur qu'il me le dise, qu'il me fasse me sentir mal, juste peur qu'il me trouve moche et qu'il m'aime plus, en fait (fille stupide). J'ai terminé de couper quelques morceaux pour égaliser (même si le Fou le fera ce soir à la tondeuse), puis je suis sortie de la salle de bain et je me suis plantée devant ma mère qui m'a dit que j'étais très belle. Ce qui m'a un peu rassurée. Je me suis un peu maquillée, j'ai mis du gel d'aloé vera dans mes cheveux pour dompter les épis, puis j'ai envoyé une photo au Fou qui m'a dit que j'étais belle.
Soulagement dans la salle.



Enfin bref. J'ai -presque- rasé mes cheveux. Maintenant, je compte les laisser pousser jusqu'aux hanches, entièrement au naturel, autant niveau couleur que niveau soin. Mais bon, je vais pas vous raconter mes déboires capillaires ici, y'a trop peu de monde que ça intéresse (ou si ça vous intéresse, dites-le moi).

vendredi 24 octobre 2014

Arrêt de la cigarette : où, comment, pourquoi, est-ce que je survis ?

Si vous me suivez depuis longtemps, vous savez que cet été, j'ai tenté d'arrêter la cigarette, pour ensuite reprendre parce que tous mes amis sont des fumeurs et que j'aime beaucoup trop ça. Quand même.
Mais actuellement, je suis bien trop fière de vous dire que ça fait plus d'une semaine que je n'ai pas touché à une cigarette, et pourtant les tentations étaient terriblement nombreuses.

Déjà, je ne sais même pas pourquoi j'ai arrêté : un jeudi, jour de liberté, je n'ai pas fumé de la journée parce que je n'en ressentais pas l'envie, et le lendemain, en allant rejoindre un ami de la fac dans Grenoble, je lui ai dit un truc du genre "hé, j'arrête de fumer !" et il m'a dit un truc style "ok, moi aussi !".
Du coup, j'étais piégée, obligée d'arrêter, ça y est, c'était du sérieux.
Les premiers jours, j'étais genre "ouais, tranquille, easy, ça me manque pas du tout".
Le samedi soir, j'ai rejoint une amie qui venait de se faire tatouer, et comme par hasard, elle était fumeuse (en même temps j'ai beaucoup d'amis fumeurs (plus de la moitié de mes amis fume, en fait)). J'ai résisté.
Le lundi matin, à la fac, j'avais aussi une envie de fumer pas possible. J'ai bu du coca light, et j'ai résisté, encore. Bon, y'avait un peu mon pote roux qui arrêtait en même temps que moi qui aidait pas mal ("si tu fumes, je refume". Bonjour, culpabilité.).

Au final, le plus dur, ce n'est pas le manque de nicotine ou quoi que ce soit : c'est le geste qui manque. Le truc à supprimer, c'est l'habitude. Comme pour toute addiction, facilement : si vous être accro au grignotage, au café, à la scarification (oui, même ça), il suffit (ça reste terriblement difficile, hein) de remplacer le geste par un autre. Par exemple, quand j'avais envie de me scarifier, j'écrivais jusqu'à ce que je m'endorme, assommée par les larmes (et j'ai gardé ce réflexe quand je vais pas bien). Mais là, fumer, c'est un truc que je fais tout le temps (sauf le matin au réveil, j'ai jamais pu supporter ça) : en attendant le tram, lors d'une pause entre deux cours, en regardant un film, après avoir fait l'amour, après avoir mangé, en marchant dans la rue...
Du coup, en attendant le tram, soit je répond à mes SMS, soit j'écris dans mon journal, ou alors je lis.
Pendant les pauses entre les cours, si c'est le petit intermède de 5 minutes, je me contente d'aller dans le cours suivant et d'arriver à l'heure (pour changer). Sinon, je bois du coca light. Et un jour, j'arriverais peut-être à remplacer le coca par de l'eau, qui sait. En regardant un film, je bois du thé. Après avoir fait l'amour, je reste dans ses bras (et c'est beaucoup plus agréable <3). Après avoir mangé, j'avoue que c'est un problème parce que je déteste la sensation de ventre plein, du coup je me débrouille pour m'occuper autrement, genre je lis ou je fais mes devoirs.
Ou je me dis que mon pote va me tuer, ça marche aussi.

Sinon, j'avoue que j'ai un peu compensé par la nourriture. Mais je pense que y'a pire que manger des pommes et des kiwis. Alors bon. Et je sais pas si le fait que j'ai faim souvent en ce moment est lié à l'arrêt de la cigarette ou si c'est juste parce que je me suis pas nourrie beaucoup pendant un temps. Et que je me nourris toujours pas beaucoup, en fait (je peux même pas dire que j'ai plus faim, juste que je suis flippée de la nourriture. Mais ça va, ça tend à se calmer.).

Je dirais pas que je me sens vachement mieux depuis que je fume plus (en fait j'ai toujours pas d'odorat parce que je suis enrhumée. C'est nul. Mon nez me manque.)(mais on dirait que ma peau est plus jolie, par contre. Mais ça doit être une illusion de mon cerveau malade qui essaye de me faire croire que ne pas fumer a vraiment des effets positifs), mais disons que ça me fait quand même économiser 40€ par mois (si ce n'est plus), donc je peux me faire des petits plaisirs autrement qu'avec des cigarettes (par exemple, en achetant des livres. Et des carnets.)(j'aime beaucoup trop les carnets).

Puis si j'y arrive vraiment je serais quand même un peu beaucoup fière de moi.
Quand même.

Ta gueule.

jeudi 23 octobre 2014

Nous étions le 21 Octobre

21 octobre 2013...Rupture avec le geek.
Coup fatal mais nécessaire.
J'ai mis des mois à m'en remettre. Des mois à cesser de faire des cauchemars avec lui. Des mois avant de pouvoir de nouveau écouter de la musique.
Des mois avant de cesser de noyer la plaie sous tout ce que je pouvais.
Des mois avant de le laisser partir.

Cher geek, je voudrais te dire adieu. Je t'ai aimé beaucoup et j'en ai beaucoup souffert. Je garde en moi ton souvenir, quelque bons moments passés avec toi, quelques instants de joies où j'ai cru que mon cœur allait exploser. Je garde aussi des cicatrices, des phrases que je ne veux plus jamais entendre, des chansons que je ne veux plus jamais écouter.
Je garde le souvenir des jours horribles où je devais me remettre, seule ou presque seule. Je garde le souvenir des moments où j'avais mal dans tout mon corps parce que tu n'étais plus là.
J'ai presque les larmes aux yeux en écrivant ça tellement c'était douloureux à vivre.
Mais je garde aussi le souvenir des amis qui m'ont soutenus après. Je garde le souvenir des moments où la joie est revenue, de l'acharnement que j'ai dû mettre à vivre après cette blessure.
Tu m'as beaucoup fait souffrir. Tu m'as aussi beaucoup aidée à devenir la personne que je suis aujourd'hui. Au final, je devrais te remercier de m'avoir quittée. Nos premiers temps ensemble on été merveilleux, la joie et le bonheur de s'être enfin trouvé après deux ans d'attente, l'euphorie. Par la suite, tu me faisais clairement comprendre, dans tous tes gestes, dans tous tes mots, que quelque chose n'allait pas chez moi, que je n'étais pas comme il fallait, pas assez bien, pas assez comme toi, trop exigeante, trop envahissante...
J'essayais de disparaître.
J'ai tellement essayé de disparaître.
Je me sentais tellement mal avec toi, à la fin. Notre relation n'avait plus rien de ce que j'aimais en elle au début, mais je m'accrochais à l'espoir que ça redevienne pareil et puis j'avais tellement peur de me retrouver de nouveau seule.
Quand tu m'as quittée, j'ai eu l'impression de mourir.
Vraiment, de mourir.
Je ne suis pas sortie de mon lit pendant une semaine. Et j'ai presque oublié les mois qui ont suivis. 

Et puis. Aujourd'hui, ça fait deux mois. Il y a deux mois, je me réveillais à côté de toi, sans vraiment avoir compris ce qui m'arrivait ni osé vraiment y croire.
Je t'aime, tu sais. Bien évidemment que tu sais, je passe mon temps à te le dire.
Tu m'apprends à être heureuse. Calmement. Tu sais j'ai jamais été heureuse en douceur, j'ai toujours connu la violence, les extrêmes. Le bonheur douloureux, tu vois. Celui qui dure deux minutes et qui te laisses à moitié mort après, quand tu reviens à la réalité.
C'est fou comme être avec toi a changé ma vie.
Ma réalité est belle, grâce à toi.
J'apprend à profiter des choses. A savourer le moment où, quand ton réveil a sonné le matin, on se fait des câlins sous la couette, les yeux encore fermés et l'esprit embrumé. A profiter de la joie quand je rentre le soir et que tu es déjà là. A apprécier le moment où tu arrives quand on ne s'est pas vus pendant plusieurs jours.
J'apprend aussi à te faire confiance. A te laisser entrer dans ma vie, à te révéler des détails de moi que personne ne connaît, à te laisser toucher mon ventre sans repousser tes mains (sans déconner, c'est ultime comme effort de ma part), à ne plus avoir peur tout le temps que tu m'abandonnes.

Tu es tout ce que je n'ai jamais osé espérer.

Je t'aime, mon amour.

mardi 14 octobre 2014

Je suis devenue un moine bouddhiste de l'écriture

L'autre jour, alors que je cherchais un logiciel pour me permettre de faire plus facilement un plan pour mon roman (une fois que j'aurais fini mon premier jet écrit à l'arrache, je m'en servirais pour faire un plan, et tout réécrire (au cas où vous ne vous en doutiez pas, oui, j'adore souffrir)), je suis tombée sur Ommwriter.
Qui est un traitement de texte. (donc rien à voir).
Mais en mieux.

(Pardon mais je suis amoureuse de leur logo)

En gros, le concept, c'est que tu as un traitement de texte qui te permet de minimiser les sources de distraction. (téléchargeable gratuitement (mais du coup avec moins d'options que si tu payes, mais hé, tu veux pas avoir le beurre et l'argent du beurre ?), disponible sur PC ou Mac, si tu as Linux je te promets rien, et ça te sors ton fichier en PDF).
En clair, c'était parfait pour moi et ma concentration de limace anémique.

Plus minimaliste, tu meurs.

Après quelques heures de pratique, je peux te livrer mon ressenti sur la bestiole vaguement présentée ci-dessus.

J'aime : 

-Le fond en mode "paysage d'hiver" qui est beaucoup plus agréable que celui d'un traitement de texte classique tel que Word ou autre.

-Les musiques bruit de fond qui m'évite d'avoir à trouver un album à écouter en boucle (surtout que mes critères me font moi-même chier), et la possibilité de couper la musique si elle vous déconcentre.

-Le curseur horizontal. Oui je sais, c'est bizarre. Mais que voulez-vous.

-La présence d'un compteur de mots qui ne soit pas visible en permanence (c'est stressant sinon).

-Le fait que les autres fenêtres disparaissent totalement de la vue et qu'on se retrouve immergé dans l'écriture.

-Je suis une enfant, j'aime bien avoir des trucs gadgets.

J'aime moins (voir pas, en fait) :

-L'absence de correcteur orthographique (du coup, ça m'oblige à transférer sur Word pour voir si ma dyslexie s'est pas amusée en mon absence (en fait je ne sais pas écrire les adverbes même si je connais la règle pour savoir comment on les forme)).

-La forme des guillemets (oui je suis quelqu'un de chiant.).

-Le nombre de mots n'est pas le même que sur Word (mais bon. Si on se réfère pas à Word, c'est pas forcément grave étant donné que le compteur de Word est étrange).

Sinon, j'ai vraiment pas grand-chose à dire de négatif dessus, c'est vraiment un outil agréable à utiliser. Ha si, un petit truc à signaler mais qui personnellement ne me dérange pas : si vous tapez vite, les mots vont pas s'afficher tout de suite. C'est peut-être juste dû à mon ordinateur qui est un veau (ce qui est probable), mais dans tous les cas je m'en fous vu que quand j'écris je ne regarde ni mon écran ni mon clavier. Après, à vous de voir si ça vous dérange ou pas.

Sur ce, je retourne à mes révisions, et je vous envoie des paillettes.

vendredi 10 octobre 2014

L'histoire du poisson et de l'arbre

Ach mein gott (j'fais de l'allemand si je veux), ça fait combien de temps que je n'ai rien posté ici ?
Bon, j'ai pas internet, c'est pas le truc le plus pratique au monde pour alimenter un blog. Enfin maintenant presque, mais ça reste une sacrée histoire cette chose. Puis j'ai du travail, aussi (oui, on bosse en licence de lettres. Voilà. La révélation.).
D'ailleurs, c'est de ce travail dont j'aimerais vous parler.
Je m'en suis toujours bien sortie sans rien faire, à l'école. Vraiment bien sortie. Genre bac mention bien, alors que je n'ai révisé qu'en histoire. Pendant 2h.
Mais, vous savez, ça n'avait rien de valorisant. En fait, c'était surtout l'inverse, étrangement, parce que je faisais rien, et qu'on me disait toujours que j'étais capable de beaucoup mieux si je m'y mettais un tout petit peu, mais j'arrivais pas du tout à m'y mettre. Genre, de la primaire au collège, je n'ai pratiquement jamais fait mes devoirs, et au lycée c'était pas vraiment ça non plus. Réviser un contrôle, c'était aussi une notion un peu abstraite. Du coup, je me sentais totalement comme une incapable, parce que j'arrivais pas à faire un truc que tout le monde semblait arriver à faire (nb : travailler à l'école).
Et en plus, comme mon QI est un peu élevé bah, j'avais et j'ai toujours beaucoup de mal à comprendre l'intérêt de certaines questions. D'ailleurs, ça m'est arrivé y'a pas longtemps en cours d'anglais-cinéma (et oui, j'ai des matières merveilleuses, tu peux pas test'), on avait des questions à faire, et j'ai passé trente bonnes minutes à me demander quel était l'intérêt de la troisième question. Et comme je trouvais que ça servait à rien, et bah j'arrivais pas à y répondre, alors que la question, en soi, était assez simple. Et ce genre de truc m'arrive presque tout le temps vu que le QI élevé ça créé un décalage au niveau de la façon de penser. Du coup, durant tout le primaire et secondaire, mon cerveau était tellement pas adapté à faire ces choses que je perdais beaucoup d'énergie à m'adapter.
Avant d'entrer à la fac, j'avais peur de ne plus aimer la littérature, de ne pas réussir à travailler là non plus parce qu'on avait ancré dans ma tête que j'étais qu'une flemmarde qui se reposait sur ses facilités, et aussi parce qu'on m'avait assommée sous tellement de cours qui ne m'intéressaient pas que je ne savais même plus qui j'étais, ce que j'aimais, qu'est-ce que je foutais en littéraire.

Maintenant, je me sens bien. Genre, totalement adaptée à mon milieu. Je travaille beaucoup, mais j'aime tellement ça que j'ai plus du tout l'impression de travailler (comme quand j'écris. Mais je suis un échec pour écrire mais j'attend le Nano parce que je suis torturée dans ma tête parce que j'ai 18 ans et que j'ai jamais écris de roman).
Et du coup, je ne me sens plus bête, ou incapable, ou nulle. J'ai vraiment l'impression qu'on m'a mise là où je devrais être, et, vous savez, je pense vraiment que dès qu'on se sent nul-le, c'est simplement parce qu'on est pas en train de faire quelque chose qui nous correspond.
Par exemple, quand j'ai dû monter mes meubles avec ma grande soeur ou le Fou, je me sentais stupide, parce que je ne suis absolument pas douée avec un tournevis (ou avec quoique ce soit qui touche au bricolage), mais quand je dessine des patrons et que je couds, c'est ma grande soeur qui me regarde en mode "wah comment tu fais ça" (même si je suis pas encore au point niveau patronage des corsages/choses qui comportent des manches). Chacun a ses aptitudes, et il faut respecter ses aptitudes. Monsieur Albert Einstein, que j'aime beaucoup, a dit un jour "Tout le monde est un génie, mais si vous jugez un poisson sur sa capacité à grimper à un arbre, il passera sa vie à penser qu'il est stupide.".

Tout ça pour dire, que si vous passez votre temps à vous dévaloriser parce que vous être trop nul-le par rapport aux autres qui font la même chose que vous (je prend l'exemple de l'école, parce que je déteste le concept de "tu apprendras de telle manière", alors que l'intelligence est tellement variée que c'est carrément idiot de ne pas faire des classes par "façon d'apprendre"), c'est peut-être simplement parce que vous n'êtes pas fait pour faire ça.

C'est comme les relations avec les gens. Pendant des années, je suis restée avec des gens qui ne me correspondaient pas. J'ai dû modifier mon apparence, mes goûts, ma façon de me comporter, juste pour arrêter de me sentir stupide et pas à ma place. Et au final, je me sentais toujours stupide et pas à ma place, et aussi très très seule. Puis j'ai fini par capter que si je me sentais pas à ma place, c'est peut-être parce que je n'y étais pas. Tout simplement.

Du coup, je vous laisse sur ça : surtout, faites des choses qui vous font vous sentir bien, le reste ne vaut pas vraiment la peine d'être fait.



Je vous envoie des paillettes, les amis, et j'espère que vous vous sentez bien dans votre vie.