lundi 30 décembre 2013

C'est la fin...

De 2013.
Récemment, ma grande sœur a eu vingt ans. Outre le fait que je m'y fait toujours pas (cherche pas, je déteste l'idée qu'elle vieillisse et s'éloigne de moi), le jour de ses vingts ans, on a dû soit donner un souvenir de nos vingts ans, soit, si on les avait pas encore, dire une chose qu'on aimerait faire à vingt ans. (d'ailleurs dans la catégorie "qu'as-tu fait le jour de tes vingt ans ?", y'a un monsieur du tir à l'arc qui a dit : "j'étais à l'armée, je savais pas quoi faire, je voulais pas me cuiter parce que je m'en souviendrait jamais, donc j'ai lavé douze chemises que j'ai étendue sur un barbelé, et je m'en souviens encore.". J'ai trouvé ça poétique). Quand mon tour est venu, j'ai genre bafouillé "hum j'me ferais bien un tatouage". Ce qui était nul et pas du tout en accord avec ce que je voudrais faire à vingt ans (boire comme un trou pour oublier que j'aurais eu vingt ans).

Et puis, là, c'est la fin de 2013, et ça sonne genre comme un : "qu'as-tu fais de cette année ?". Euh. J'ai eu environ 16 couleurs de cheveux différentes (rien que ça), je me suis fait tatouer, j'ai trouvé un petit boulot j'ai obtenu un bout de mon bac, je suis (enfin) sortie avec le geek, je me suis fais plaquer, j'ai changé de style pour le gothique, j'ai eu 17 ans (et j'ai détesté ça), mes deux sœurs ont quittés la maison et je cohabite avec mes parents, j'ai créé un blog, j'ai rencontré des gens géniaux grâce à ce blog, j'ai décidé d'essayer autant que faire se peut d'améliorer le monde, j'ai perdu des amis en faisant des choix stupides, j'en ai gagné d'autres, et je crois qu'on y est.
Pour beaucoup de choses non-cités dans le paragraphe au-dessus (cette partie là de ma vie, je vais la garder pour moi parce que c'était pas glorieux), 2013 a été une sale année.
Pour beaucoup de choses plus ou moins cités dans le paragraphe au dessus, 2013 a été cool.

La question que je me pose (et qui du coup, explique mon paragraphe introductif)(ou pas), c'est : qu'est ce que je veux faire dans l'année qui vient ? Pas de résolutions ou quoi (j'ai trop de mal à m'y tenir et ça me décourage) mais des objectifs, des projets, des bidules comme ça quoi.

-Premier petit point : terminer mon roman. Parce que, je veux pas arriver à 18 ans et me dire : oh, j'ai jamais rien écrit. (la moi de quinze ans me tuerait)(mais je lui dirait de se taire parce que la moi de 15 ans elle était concon)

-Deuxième petit point : avoir mon bac. (normalement, ça devrait être faisable)(si je me plante pas en philo et que j'ai pas trop une sale note en histoire-géo) Ce qui nous amène donc au troisième chose.

-Troisième petit point : quitter la maison de mes parents. Parce que j'étouffe. Même si mes parents sont gentils.

-Quatrième petit point : avoir des cheveux longs. Enfin, longs. Aux épaules, ça serait déjà pas mal au vu de ma longueur actuel (je suis chauve).

-Cinquième petit point : me lancer réellement dans le lolita. Parce que j'ai envie de mettre un peu plus d'esthétisme dans ma vie (et aussi, accessoirement, parce que je trouve ça beau).

-Sixième petit point : améliorer la qualité de mes articles sur le blog. Du genre, apprendre à mettre des illustrations. Et poster plus d'articles. Et passer plus de temps à les écrire (ceci dit, j'écris comme une limace anémique, donc j'y passe déjà assez de temps).

-Septième petit point : me remettre à la photo (le fait que je ne possède plus d'appareil photo est un détail)(un conseil : ne faites pas tomber plein de fois votre appareil. C'est pas bon pour lui).

Sept, c'est bien, non ? (en plus 2014, ça fait 14:2 donc 7, 2+1+4=7...TAIS TOI TOC DES CHIFFRES).
Enfin voilà, 2014, malgré le fait que tu tombes sur le chiffre 7 (ce qui fait que je t'aime bien), tu me fais légèrement peur parce que ça va être l'année du bac, de ma majorité, celle où je vais quitter la maison, commencer mes études supérieures, que j'ai plein de projets (et que j'ai peur de pas les réussir) bref, tout un tas de trucs qui me rendent impatiente mais qui me font peur en même temps. Puis je vais quitter des gens, en perdre de vue, en rencontrer de nouveaux, bref, tout va changer dans ma vie et c'est peu...flippant.

(Je sais pas comment conclure alors je vous mets une photo choupinette)(sur laquelle j'ai des cheveux tout nazes)
(c'est, je crois, la première fois que vous me voyez des pieds à la tête)(fallait bien que je finisse l'année sur un défi)

samedi 28 décembre 2013

J'ai honte

Depuis quelques temps, ça ne va pas fort. ça va très très bien quand je suis avec des amis, mais dès que je suis seule, c'est pas la joie. J'ai du mal à en parler. Et à comprendre, aussi. ça fait quelques séances que ma psy me voit fondre en larme sans que je puisse lui expliquer pourquoi. Je n'avais jamais pleuré devant elle. Sauf le jour où je lui ai dit que le geek m'avait quittée.

J'ai voulu aller bien tout de suite, quand il m'a quittée, d'ailleurs. J'ai beaucoup pleuré pendant une semaine et j'ai refusé de parler à qui que ce soit. J'étais dans mon lit et je pleurais en appelant son prénom. Après, j'ai recommencé à vouloir vivre. J'ai vu qu'il avait une copine alors j'ai rappelé un vieil ex parce que non, décidément, je voulais pas être seule. J'ai décidé que j'allai tirer un trait le plus vite possible sur cette histoire et qu'on en parlerait plus, que le geek deviendrait un fantôme et que j'y penserai plus.
Pour un fantôme, il est encore bien là.
J'ai quitté le substitut quand j'ai passé la nuit avec lui et que je ne pensai qu'au geek. A ce qu'il aurait dit. Ce qu'il aurait fait. Le lendemain matin, je l'ai presque chassé de chez moi parce que sa présence me rappelais l'absence de l'autre. Et c'était insupportable.
Je crois que c'est à partir de ce moment là que j'ai...déraillée. J'ai juste perdu goût aux choses. Je n'ai repris contact avec aucun de mes anciens troubles (enfin, pas réellement et surtout pas plus que d'habitude), mes anxio sont sagement posé sur ma table de nuit et je m'en sers seulement pour dormir d'un sommeil sans rêve (cherche pas, t'as pas envie d'être dans mes rêves)(moi non plus d'ailleurs).

C'est juste que d'un coup tout m'a semblé éteint. Surtout l'Idéal, mon utopie, et toutes les choses comme ça. L'avenir, aussi. ça me paraissait bien gris.
Quand je vais bien, je me sens de taille à refaire le monde et je n'ai pas peur des difficultés que ça va présenter.
Quand je vais mal, non seulement je m'en sens incapable (genre manque de talent, de crédibilité et autre chose du genre), mais je m'en fous. Aussi. Je reprend mon aspiration première : l'écriture, les livres, apprendre des choses, et vivre en paix sans me mêler le moins du monde des affaires du monde.

(un jour, je vous parlerai de ce personnage merveilleux qu'est Lorenzo)


Oui mais voilà : je ne peux pas faire ça. Parce que, comme me l'a rappelé Remucer, "le monde actuel est un monde dans lequel l'homme ne s'épanouit que rarement, dans lequel ceux qui font une activité qui est un but en soi sont souvent marginalisés ou pris pour des produits de commerce. De plus, ce monde là rend des hommes pauvres, donc ils souffrent, ils ont faim, ils sont impuissants, et (par-dessus tout, dirait Kant), ils sont dépendants donc n'ont pas de satisfaction d'eux-mêmes". Et je le sais, tout ça. Et faire semblant de ne pas le voir juste pour avoir la paix, ce n'est pas une bonne chose. C'est juste une faiblesse de ma part.
Alors j'ai honte d'avoir voulu oublier tout ça.

Autrui est un caillou

Il m'arrive un truc étrange, en ce moment, j'ai peur d'écrire. Enfin, je m'en tiens toujours à mes 1000 mots par jour (je t'en fait 1200 facile, en fait) mais niveau article du blog...c'est pas brillant.
Et comme mon credo du moment c'est "le seul moyen de combattre ses peurs c'est de les affronter" (enfin, pas toutes les peurs, y'en a je les laisse tranquilles), bah j'affronte. Donc, je m'en vais vous faire un article sur la discrimination.

Plus exactement, sur le paradoxe du discriminé qui discrimine.
J'en ai eu l'idée en discutant de racisme anti-blanc avec mon grand-père. Il disait "soit raciste envers un arabe, ça déclenche une polémique, par contre un arabe raciste envers un blanc, ça, ça passe crème." (en vrai, il ne l'a pas formulé comme ça, mais la forme importe moins que le fond).
Sauf que, j'ai beau être d'accord que le racisme anti-blanc est aussi intolérable que le racisme anti-qui-que-ce-soit, j'ai grincé des dents. Parce que mon grand-père, un jour, il a dit "on devrait pas montrer ces gens-là [ces gens là=les arabes] à la télévision." Parce que pour lui, un français d'origine arabe, c'est pas un français. Et pour lui, les français "purs" valent mieux que les français un peu arabes/turques/algérien/dit moi si tu en vois qui manquent.

ça m'insupporte, ces gens qui ne veulent pas subir de discriminations mais qui en font subir aux autres.
Enfin, disons que je ne comprend pas. Ils savent ce que c'est que la discrimination, ils savent ce que c'est que d'être victime de discriminations. Alors, pourquoi le faire subir aux autres ?

Parce que autrui, pour le discriminateur, est un caillou.

(au cas où vous ne sachiez pas ce que c'est, voici un caillou)
(oui, je suis nulle en illustration d'articles)

 Un caillou, ça n'est pas un être humain au même titre que le discriminateur. Un caillou, ça ne pense pas (enfin, on n'en sait rien, mais selon les données scientifiques actuelles, ça ne pense pas). Un caillou, ça ne ressent pas (idem que la parenthèse précédente).
Sauf que, le problème, c'est qu'autrui n'est pas un caillou.
Autrui est une personne au même titre que toi, et qu'il soit gay, noir, bleu, rose, catho, musulman, gothique ou que sais-je encore, il pense et ressent.
Et on ne peut pas rabaisser quelqu'un juste parce qu'il a une différence.
Et même si on pense qu'une différence rend quelqu'un inférieur, nous ne sommes pas et ne serons jamais en droit de le dire ou de le lui faire sentir.

Et même devant des gens qui a priori ne sont pas différents.
Par exemple, mon grand-père s'est encore une fois foutu de la gueule des homo, devant ma grande sœur qui est lesbienne. Elle se retenait de pleurer, moi de lui casser la gueule (sent l'énervement).

Pourtant, il semblerait qu'on ne puisse pas demander aux gens de se taire. Il paraît que c'est leur avis et qu'ils ont le droit de l'exprimer.
Certes, ils ont le droit.
Mais moralement, ça n'est pas acceptable de faire du mal aux gens juste pour donner un avis.


dimanche 22 décembre 2013

C'est l'heure du bilan (oui mais non en fait)

La semaine dernière, j'ai reçu un commentaire de Decay qui a résonné avec un truc que la sophrologue m'avait dit deux jours avant.
En gros, je m'éparpille. Je cherche à tout faire à la fois, et au final, je ne fais rien, ou rien correctement, et c'est légèrement agaçant (juste légèrement, hein, faut pas pousser mémé dans les orties).

Donc j'ai réfléchis sur ce qui étais vraiment important. Pour moi, pas pour les autres.

On se retrouve avec : 
-écrire.

That's all folks.
Donc, je me met à écrire beaucoup plus (je m'étais relâchée depuis mon moment où je ne faisais plus que ça). J'ai comme objectif mille mots par jour. En plus du projet d'écriture à deux mains qui est en cours (mais ça à la limite, c'est facile). 
J'ai vérifié, pour écrire mille mots, il me faut environ une heure et demi. Sûrement plus que ça quand je serais dans un moment où je ramerais pour lier deux scènes.
C'est donc totalement faisable pendant les vacances (je pourrais même faire plus), mais pendant les cours, avec le bac blanc à réviser et la fatigue (et les migraines. Salopes de migraines), ça va être plus dur.

Mais il me reste également des choses sur lesquelles je dois m'améliorer. Comme par exemple le rangement. Ou le fait de réviser plus sérieusement (la mauvaise habitude : compter sur la réflexion, et uniquement la réflexion, dans n'importe quelle matière). Mais je le ferais progressivement, et ça se mettra certainement pas en place alors que je suis stressée et épuisée.

Enfin bref, bilan, ton heure a sonnée.

mercredi 18 décembre 2013

Nouveau divertissement

En histoire, on a dû faire une composition sur l'évolution des médias depuis l'Affaire Dreyfus. En anglais, on parle de journalisme. Ajoute à ça que je viens de me faire couper les cheveux bien trop court et que donc ça m'énerve (j'ai l'air d'avoir huit ans. Ou d'être un petit garçon. Ou les deux. BREF).
Enfin donc, tout ça pour dire que j'étais plutôt d'humeur à taper sur quelque chose.
C'est donc parti pour du défonçage de médias. (sur mon brouillon, j'avais écrit "je vous préviens, il va y avoir du sang")(vous êtes donc prévenus).


  • L'objectivité des médias. Bon, déjà que je ne crois pas à l'objectivité, il est impossible d'être totalement objectif quelque soit la situation, il y a toujours des détails que l'esprit occulte inconsciemment (ou pas). DONC, rien n'est objectif. Pas même (et surtout pas) les médias. Même dans les journaux qui ne se revendiquent pas d'un bord politique tranché.

  • "Mais les médias c'est important pour informer le peuple !". Ha oui. Sur le principe, je suis absolument d'accord (encore que le concept peuple ignorant/gens au-dessus du peuple qui savent tout, j'aime moyen), avoir accès à l'information, c'est bien. Sauf qu'au final, les médias sont utilisés pour manipuler l'opinion plus que pour informer réellement (surtout que les médias ont un énorme pouvoir et son contrôlé par le gouvernement et l'argent. Ce qui revient un peu au même. Bref, tous les médias (sauf internet mais apparemment ça va venir) sont "corrompus").

  • Y'a aussi le réflexe : 20h, j'allume la 2 et je regarde le JT. C'est limite devenu une émission de divertissement, puisque ce qui choque est amusant. Et je suis désolée, on va peut-être m'accuser de sensiblerie ou autre (à vrai dire, je ne trouve pas mon mot), mais les images du JT me choquent parfois par leur violence. Et je suis la seule de ma famille a être choquée quand je regarde le JT. Il faudrait peut-être que je m'endurcisse, mais je refuse d'apprendre à accepter l'horreur comme étant normale voir banale.

Pour faire court, je pense que les médias, de 1, ne sont absolument pas libres (malgré l'absence de censure en France) parce qu'ils ont besoin d'argent. Et c'est bien plus fourbe que de la censure.
Je pense aussi que la surinformation agit comme une désinformation. On te sature et au final ton esprit ne retient plus rien. Un peu comme si tu voulais assécher un lac avec une éponge, l'éponge va saturer très vite. C'est pareil avec les informations.
Et aussi, LE truc qui m'énerve par-dessus tout. Les gens aiment être informés. Mais ne font rien. C'est bien beau de dire "oh, mais tu ne suis pas l'actualité, comment peux-tu être un bon citoyen, et comment veux-tu agir pour le bien du monde si tu ne sais pas ce qu'il se passe dans le monde ?". 
J'ai choisit de ne pas suivre l'actualité. Parce que ça me gave, ça me déprime, et les choses importantes au final tu en entendras toujours des échos. Et pourtant, dès que je serais en mesure de le faire (non, désolée, je suis lycéenne, je ne me sens pas de porter ce combat sur mes épaules, j'ai besoin de temps (de beaucoup de temps) pour mettre à plat mes idées et réellement commencer à agir pour changer les choses), j'agirais pour changer ce qui doit, à mes yeux, être changé. Combien de "citoyens modèles" peuvent en dire autant ? Je ne sais pas.

En clair, les médias ont perdu leur utilité première et sont devenus une source d'amusement au même titre que la téléréalité.

dimanche 15 décembre 2013

C'est l'heure du bilan (6)

Bonjour bonjour ! (j'avais l'impression d'être super matinale. Mais en fait, non).
Bon bref, passons au vif du sujet.

Lire 50 pages par jour : plus ou moins fait (faut dire que les idiots de mon bus demandent à éteindre les lumières. Donc il fait noir. Essaye de lire dans le noir.)

Un film par semaine : j'ai pas eu le temps (ce week-end, y'a le concours organisé par ma compagnie de tir à l'arc. Donc, j'aide. Donc, j'ai pas le temps)

Nettoyer ma chambre : pas le temps non plus (enfin, c'est fait partiellement)

Faire tous mes devoirs : plus ou moins (faudrait que je fasse mes devoirs d'anglais)

Apprendre la grammaire latine : y'a du mieux (même si à la question grammaire de mon ds je suppose que je me suis plantée)

Ranger : y'a moins de fringues par terre

Texte de théâtre : allez. Dans une semaine, je le sais en entier.

Arrêter de me coucher tard : Lol. ça tourne autour de minuit-une heure du matin (voir deux dans mes mauvais jours)

Avoir le bus : une fois, le mardi. Faudrait que je passe à deux.

M'entraîner plus au tir à l'arc : hum. Vendredi, j'ai révisé mon DS d'histoire de lundi (mais je sais pas si ça va changer quelque chose vu ma nullité en histoire) donc je suis pas allée à l'entrainement. Et j'ai eu la flemme de faire des exercices.

Finir mes brouillons : plus ou moins (plutôt moins que plus) mais je ne désespère pas.

Bref. Faut que j'aille éplucher des patates, salute !

jeudi 12 décembre 2013

Du tatouage et un peu (beaucoup) d'hypocrisie

Je sais pas si tu es au courant, mais le 31 décembre 2013, une loi se propose d'interdire la couleur dans le tatouage. Enfin, non, pardon, juste environ 95% des encres de couleurs.
Pourquoi ?
Je ne veux pas me pencher sur un domaine que je ne maîtrise pas parfaitement (à savoir, le médical), mais en gros, cette loi est basée sur le principe de précaution.

Oui, il y a parfois des réactions aux pigments des tatouages.
Tout comme il y a des réactions avec à peu près n'importe quoi. Est-ce qu'on interdit les cacahuètes parce que des gens sont allergiques aux arachides ? 
Non.

Quant au risque de cancer, il n'est pas prouvé. Et je suis désolée, la cigarette, on connaît les problèmes qu'elle cause, on connaît le risque de cancer, et ils ont beau augmenter le prix pour faire style "on dissuade les gens de fumer", c'est toujours légal. Mais on va interdire l'usage de couleur dans le tatouage parce que potentiellement il y aurait éventuellement un risque de réaction.

De même pour le domaine alimentaire, on passe notre vie à avaler des petits pesticides bien cancérigènes et personne ne dit rien (et on ne boycotte pas les pesticides, malheureusement avec les pluies ils sont partout), surtout pas l'Etat parce que forcément, il se fait un paquet de thune donc il peut garder les yeux fermés.

Le pire dans tout ça, c'est que je pense qu'on pourrait minimiser les problèmes juste en mettant en place certaines règles (du genre, faire un test d'allergie avant un tatouage pourrait éviter une mauvaise surprise). Mais tout interdire n'est clairement pas une bonne solution, au contraire, ça va juste encourager la clandestinité, donc moins d'hygiène, donc plus de problèmes.

Je ne supporte pas l'hypocrisie qui se dégage de cette loi. Parce que si le tatouage avait rapporté beaucoup d'argent à l'Etat, on n'y aurait jamais touché. Mais le tatouage ce n'est pas comme la bouffe, la clope, les grosses industries cosmétiques, les centrales nucléaires et autres joyeuseté.
C'est un art qu'on va mutiler. Pour rien.

Alors, please, même vous les anti-pétitions là-bas au fond, si vous pouviez prendre juste deux secondes pour signer ça, ça me ferait grand plaisir.


Et si vous voulez regarder une vidéo dessus : http://www.youtube.com/watch?v=xS1xv9eFwdg&feature=youtu.be

mercredi 11 décembre 2013

"Un état d’esprit positif t’aide non seulement à imaginer ce que tu veux être, mais t’aide aussi à le devenir." Wally Amos

Morosité.
ça résume bien la chose (à savoir mon état depuis quelques temps). Morose et négative vis-à-vis de tout. Je me suis même amusée à me découper le bras de façon très légère (ma lame est totalement émoussée et chose surprenante, j'ai eu peur d'aller loin) et au final ça ne me sert vraiment plus à rien. ça pourrait paraître bien mais en fait ça m'enlève une béquille.

Et bref, jusqu'à récemment, je savais pas quoi faire pour sortir de ça, je m'énervais et tout me semblait sans espoir, j'avais comme qui dirait l'impression d'un gros retour en arrière vers une époque que je n'avais pas très envie de voir à nouveau. 
Je voulais partir, pas forcément dans un monde existant mais ailleurs (je crois que ça se voyait un peu dans ma page d'écriture automatique -c'est génial ce truc- quotidienne qui commençait toujours par "il faudrait partir")(ou quelque chose dans cet ordre d'idée). Et cette idée ne m'a pas quittée, je me sens emprisonnée. Ou comme si on essayait de m'emprisonner. Je sais pas. Je me sens morose (j'adore ce mot à un point)(ça en devient étrange).

Mais, détrompe-toi, cet article ne sera pas totalement dépressif (essaye un peu d'écrire un truc triste avec du Kyary Pamyu Pamyu dans les oreilles)(c'est ma lubie du moment) !
Non, tout ça pour dire que j'ai décidé de chercher le positif. Même s'il ne s'impose pas à moi directement et que parfois je vis juste une journée de cours plutôt longe et monotone voir triste. Du coup, j'ai décidé de noter une chose positive (ou plus) par jour.
On dirait que ça sert à rien mais j'espère réussir à changer (un peu) ma façon de voir les choses et les situations.

La personne la plus mignonne et dingue du monde

dimanche 8 décembre 2013

Génération blasée

L'autre jour, en littérature anglaise, alors qu'on était censé répondre à des questions sur le poème The Unknown Citizen de je sais plus qui (Auden ?), on s'est mis à discuter, trois amis et moi-même, sur le futur. Notre futur. Ce qu'on voulait faire plus tard, t'sais.
La réponse est sans appel : rien. Pour aucun de nous quatre.
Il y en avait un dingue de musique, une de théâtre, une d'art et de peinture surtout, et une dingue de mots (coucouceymwa). Avec chacune de ces passions, il est possible d'avoir un métier raisonnable (par exemple, je pourrais être journaliste)(vous en entendrez parler bientôt du journalisme, si je suis motivée).
Sauf qu'aucun de nous a envie de travailler toute sa vie pour faire un truc qu'il n'avait pas envie de faire.

Et si tu regardes bien, il y a tellement de gens qui ne savent pas quoi faire. Faut dire que c'est pas trop la joie, on te sort : "ça c'est difficile. ça aussi. ça aussi. ça c'est sélectif, t'as intérêt à être une tête. Quoi, tu veux pas faire un bac S/ES/truc à insertion professionnelle facile ? T'es tellement pas prêt pour la vie dans ce monde !".

C'était mieux avant, une amie m'a dit.
C'était mieux avant dans tous les domaines.
L'art évoluait, la littérature évoluait (rien à foutre, j'inventerais le new-romantisme), la mode évoluait, tout était en mouvement.
Aujourd'hui, l'art s'appuie sur le passé, et même si on voit encore des choses magnifiques (par exemple, ceci), il n'y a rien de neuf. La littérature d'aujourd'hui, bon. Je vais me faire brûler si je donne mon point de vue (y'a quand même Marc Lévy dedans, quoi)(mais heureusement il est pas représentatif) donc je vais le garder pour moi. Pour ce qui est de la mode, je peux constater un immense retour vers les années 60-70-80 (après, je sais pas trop, étant donné que je mute en sorte de sweet lolita version foncé la mode d'aujourd'hui c'est point trop ma tasse de thé) avec quelques éléments novateurs mais quand même, tout se base beaucoup sur le passé.

Je sais pas vous, mais j'ai l'impression que tout le monde se dit que tout a été fait (et je partage parfois cet avis) et que le monde se laisse porter en attendant de voir ce qui va arriver.
C'est valable en économie, aussi. On rame pour essayer de revenir en arrière alors qu'il serait plus simple de tout laisser tomber et de faire autre chose.

Sauf que faire autre chose...Faire quoi ? Personne ne sait quoi faire, et au fond très peu ont envie de faire quelque chose. Il y a bien quelques allumés pour vouloir changer le monde, mais quoi, ils sont encore au lycée, quand ils rentreront dans la "vraie" vie, ils comprendront. Ou alors c'est des utopistes qui vivent dans un monde de bisounours et ce en quoi ils croient ne sera jamais applicable.

Je suis un bisounours, ok. Mais un bisounours badass.


ça m'a fait rire, je lisais un truc qui parlait de désillusion au sortir de l'adolescence, mais j'ai comme l'impression qu'on essaye de nous désillusionner avant. Dès l'enfance, presque.

Je vois tellement de gens blasé que ça me blase en retour. Râler c'est bien beau mais ça ne change rien (auto-critique, je suis la première à râler sur tout et n'importe quoi). Dire que la vie c'est de la merde ne résout rien non plus et ne la rend pas plus belle.

Génération blasée, j'aimerais te voir bouger. Il faudra bien qu'un jour toute cette insatisfaction soit un moteur au lieu d'être un poids.

C'est l'heure du bilan (5)

Bonsoir bonsoir ! (ou bonjour, ça peut aussi être considéré comme le matin très tôt)(et je me vois mal dire "bonne nuit" en guise d'intro).
Bon. Bref. Un bilan, quoi.

Lire 50 pages par jour : Fait ! Yeah ! (Tolstoï, c'est de l'or en barre)

Un film par semaine : vendredi, je suis allée voir Hunger Games 2 (sans avoir vu le 1)(sans connaître l'histoire du tout, en somme) avec mon substitut de relation amoureuse (que je dois quitter, d'ailleurs).

Nettoyer ma chambre : j'y songe fortement, ce qui est un progrès.

Faire tous mes devoirs : euh...sur ce point-là, j'avoue que c'est mauvais. J'ai tenté de contester l'autorité de ma prof de littérature (c'est à dire que j'ai essayé de lui faire comprendre que je trouvais ça inutile de réécrire entièrement un devoir en suivant son plan à elle (tiré d'un annabac) soit-disant pour apprendre la méthode avec laquelle notre pauvre classe de L n'est pas au point alors que j'ai eu 15. Donc qu'à priori sa putain de méthode, je la connais). Et j'ai passé 3h à aider un ami sur sa dissert donc j'ai pas fait mon espagnol.

Apprendre cette saloperie de grammaire latine : demain. Je fais que ça de ma journée.

Ranger : ça fait illusion (j'ai poussé le bordel au sol sur les côtés pour faire croire au substitut que c'était rangé).

Texte de théâtre : "ô soit damné, chien implacable, et que la justice soit coupable si elle te laisse vivre !" certaines répliques deviennent des automatismes, et bientôt je pense que je le connaîtrais en entier.

Arrêter de me coucher tard : le sommeil, c'est pour les faibles.

Avoir le bus : je l'ai eu une fois. Le mardi. Puis après, non. Mais, c'est déjà ça.

M'entraîner plus au tir à l'arc : à cause du substitut, j'ai pas pu aller à l'entraînement vendredi, mais, j'irais mardi, et je commence à reprendre tout petit bout par tout petit bout de la confiance en moi (et de la rage de vaincre) donc ça ira mieux (j'espère)(j'ai encore fait un score tout pourri mais moins et avec de très, très belles volées parfois).

Finir mes brouillons : si tout va bien, je vous balance trois articles dans le week-end (ou je les programme pour vous faire du suspens).

Bref, j'ai rien foutu, je suis épuisée, j'écris beaucoup beaucoup (je bosse sur un nouveau projet de roman et je vais entamer un truc épistolaire avec une fille de ma classe) du coup parfois (souvent) j'oublie de manger et de dormir (j'ai presque oublié ce que ça fait de faire une nuit en entier). Et bref, je tiens le coup en me blindant de choses contre les migraines et de clope. Et de coca light (étrangement, ça me réveille mieux que le café et c'est moins mauvais).
Bizarrement, j'aime presque bien cette situation.

mercredi 4 décembre 2013

Et si j'arrêtais ?

Crise de doute. Je déteste ces périodes. Encore plus quand elles adviennent après des moments magnifiques.

J'ai perdu le geek. Soit. Il me manque. Beaucoup. Soit. Je me retrouve du coup avec un ex qui me ressemble autant mentalement qu'une girafe ressemble à un goéland. Ceci parce que tout vaut mieux que la solitude, même se retrouver dans une relation qui a un goût de plat réchauffé encore et encore au micro-ondes. Pourtant, ça ne marche pas. Je n'arrive pas à m'en satisfaire (et j'ai envie de dire : comment je pourrais ?) et j'ai toujours l'impression qu'il manque un morceau de moi.

Je me suis remise à écrire, mais, deux points : est-ce que j'ai des choses à dire ? Et est-ce que ce sont des choses qui méritent d'être dites ? Il s'avère que j'ai des choses à dire. Pour le reste, et bien, c'est une vaste question.

Je n'arrive plus à qualifier mon envie de changement dans le monde autrement que par "c'est vain".

En fait, je n'arrive plus à qualifier quoi que ce soit autrement que par ces mots : "c'est vain".

Morosité. Je voudrais revenir en arrière, au moment où j'étais bien. Avoir autre chose à faire que de m'acharner sur un clavier pour écrire une histoire qui ne servira à rien (sauf à m'occuper) ou que d'essayer de poster des articles sur un blog qui tend à l'inutilité.

Une question revient de plus en plus souvent dans ma tête : et si j'arrêtais mon blog ? Et si j'arrêtais tout ? Et si je décidais de laisser tomber l'espoir et que je me laissais juste...tomber ?


Rien ne change jamais (il paraît)

Je voulais vous mettre une citation mais au final elle fonctionne pas avec ce que je vais dire.

Mais pour en venir au fait, je me suis rendue compte en parlant avec ma mère de végétarisme (j'essaye de la convertir, mais vous comprenez "on peut pas comparer la mort d'un animal et celle d'un humain. -C'est du spécisme ! -De toute façon, tu chercheras toujours à avoir raison, et je ne veux pas m'interdire de manger de la viande, je veux avoir le choix. -Et la vache dans ton assiette, elle a eu le choix ? -c'est pas pareil. Puis le brocoli dans ton assiette, il a pas eu le choix lui non plus ! -Arg.") qu'il était très, très difficile de faire changer l'opinion de quelqu'un.
Surtout quand cette opinion est ancrée depuis des années.
Même si la personne en face ne sait pas répondre à tes arguments.

Bref.
Je vois énormément de gens ayant de bonnes idées. Des idées qui permettraient à l'humanité d'aller mieux. Et aux gens de se sentir mieux.
Mais on les critique, on les attaque, on les traite d'idéalistes, on se moque d'eux.
Parce que leurs idées ne peuvent pas être acceptées. C'est trop tôt, les gens ne sont pas prêts à changer, c'est irréalisable au vu de la situation monétaire actuel (arg, je meurs). 
Avant, je comprenais pas comment il était possible de réfuter une idée qui était bonne mais qui demandait de faire presque demi-tour par rapport à la direction qu'on empruntait avant. ça me rendait morose (j'aime ce mot. J'ai décidé que je l'utiliserai pour me décrire tant que je serais dans cet état tout pourri qui fait que je poste rien et que j'enchaîne les actions stupides).

Puis je sais plus comment, j'ai ouvert les yeux.
C'est difficile de changer. C'est long. ça implique des remises en question. Des phases de gros doutes. Des questionnement du type "est-ce que c'est bien ? Oui ? Non ? Qui suis-je pour en décider ?".
Alors il faut apprendre à être patient, à répéter. A voir quelques personnes dire "oui, d'accord", sans qu'elles aient forcément compris ce que tu voulais dire, à en voir d'autres te dire "tu es bien meugnonne ma petiote, mais ça a toujours été comme ça et on s'en sort pas trop mal, alors pourquoi ça changerait ?". Et bien souvent, parler dans le vide. Mais il faut continuer, parce que justement, c'est difficile, ça ne se fera pas en un claquement de doigt, mais peut-être que ça se fera un jour. Et que si on baisse tous les bras, ça ne changera jamais.

Ce qui me tue, par contre, ce sont les gens qui refusent de changer. Ceux qui se braquent dès qu'on leur dit quelque chose qui sort de leur petit monde.
Le type de personne qui, typiquement, va te dire qu'on ne peut pas changer les gens. Parce que ce genre de personne ne veut pas changer.

ça me fatigue.


Histoire de finir avec un truc meugnon tout plein.

dimanche 1 décembre 2013

C'est l'heure du bilan (4)

Je poste plus que ça (pardon. Je vais aller m'enterrer. Promis). Des bilans.

Lire 100 pages par jour : (je vais baisser ce nombre à 50 parce que j'y arrive jamais) J'ai enfin re-fini Il fut un blanc navire de Tchinguiz Aïtmatov (j'aurais donc lu ce livre que dans le bus). Il est toujours aussi magnifique. Et triste. Maintenant, je m'attaque à du lourd (du super lourd)(la Guerre et la Paix, Tolstoï).

Un film par semaine : pas fait (mais c'est parce que hier j'étais à la Japan Touch)(j'ai officiellement la robe la plus cute du monde)(et c'était le seul exemplaire)(je veux plus jamais l'enlever).

Nettoyer ma chambre : lol (encore)

Faire tous les devoirs : me reste qu'à finir de rédiger ce DM d'histoire, et à noter ce que j'ai dans la tête 
pour faire mon exposé en littérature demain.

Apprendre cette saloperie de grammaire latine : flemme.

Ranger : je me demande où est passé mon plancher.

Texte de théâtre : ça avance. ça avance même bien. 

Arrêter de me coucher tard : je sais plus quand c'était la dernière fois où j'ai fais une vraie nuit.

Avoir le bus : je l'ai eu ! Une fois. Lundi. Mais je l'ai eu quand même. 

M'entraîner plus au tir à l'arc : étant donné que j'étais en train de mourir pour cause de migraine mardi, je suis restée dans mon lit. Mais, j'ai fais mumuse avec un élastique histoire de me faire les muscles presque tous les jours.

Finir mes brouillons : haha. (je suis nulle)

Mis à part le fait que j'ai presque disparue du blog, je m'en sors bien. Mais j'ai une excuse en béton : je dors presque plus et j'ai la capacité de concentration d'une huître à moitié morte quand je manque de sommeil.
Non, en fait, c'est pas une excuse. Mais bref. Voilà.

dimanche 24 novembre 2013

"Et tu penses aux petits africains qui meurent de faim ?"

Le féminisme est-il encore un combat important ?
Vous savez que je pense que oui, je ne vais pas épiloguer pendant trois heures là-dessus.

Ce qui me tue, c'est qu'à chaque fois que je parle d'un combat qui me tiens à cœur on me réponde qu'il y a plus important.

Le féminisme ? "nan mais attend c'est bon quoi, la femme elle peut voter, travailler, prendre la pilule, c'est bon, c'est mort le féminisme ! Puis franchement, y'a plus important que de supprimer le mademoiselle !"
Le végétarisme ? "tu penses aux enfants africains qui meurent de faim ? Ils aimeraient bien, eux, avoir un bon gros steak en face d'eux !"
La discrimination face à l'apparence ? "tu veux pas qu'on te fasse de remarque, bah tu t'habilles normalement, voilà. Pense un peu à ceux qui vivent dans la rue, c'est légèrement plus important !"
L'écologie ? "Non mais attend y'a des gens qui meurent du sida c'est un peu plus important quand même !"
Et tant d'autres.

Vous ne m'entendrez jamais dire que les combats sus-cités sont sans importance parce qu'en effet, ils sont capitaux. Le problème, c'est que quand les gens te réponde "non mais il y a plus important, par exemple ça", bien souvent le "ça", ils n'en ont rien à foutre. Le nombre de gens qui me disent que les enfants africains seraient contents avec de la viande est assez affolant, pourtant aucune de ces personne ne se bat pour ces enfants.

ça me fait un peu cet effet à chaque fois (l'arc en ciel en moins)

Je pense qu'il n'y a pas de hiérarchie dans les combats pour le bien de tous. Il n'y a pas de petite bataille, de même qu'il n'y a pas de petite victoire. Si j'ai choisis de me battre pour les causes dont je parle au-dessus (et quelques autres), c'est qu'elles me semblent importantes. Et si je pouvais agir pour réduire la faim dans le monde (oh, wait, je le fais déjà en refusant de manger de la viande), le manque de logement et le décès des sdf, ou même l'absence de remède contre le sida. je le ferais, et plus encore.
Mais pardonnez-moi, je ne suis qu'humaine, j'ai dix-sept ans, autrement dit à moi seule j'ai autant d'influence que le roi des cafards qui demanderait l'arrêt de l'usage des insecticides sur son peuple. 
Donc avant de reprocher aux autres de se battre uniquement pour des causes futiles, regardez-vous.

C'est l'heure du bilan (3)

Je sais jamais comment les commencer, ces articles...c'est parti pour un petit bilan dans la joie et la bonne humeur !

Lire 100 pages par jour : pas fait mais j'ai relu Lorenzaccio (le machin qu'on étudie en littérature)(c'est tellement bien)(Lorenzo, je t'aime. Fait-moi l'amour pendant ton monologue de l'acte III)(mes fantasmes étranges vous emmerdent)

Un film par semaine : Violette, film sur Violette Leduc et sa relation avec Simone de Beauvoir. Bah, c'était bien mais j'aurais voulu que ce soit mieux (critique constructive)(du coup, faut que je lise du Violette Leduc et encore plus de Simone de Beauvoir)

Nettoyer ma chambre : lol.

Faire tous les devoirs : fait

Apprendre cette saloperie de grammaire latine : je m'y met, je m'y met.

Ranger : j'ai débarrassé mon plancher des fringues qui s'y accumulaient. C'est déjà ça.

Texte de théâtre : rien appris de nouveau mais c'est mon programme de l'après-midi.

Arrêter de me coucher tard : grosse blague.

Avoir le bus : y'avait de la neige donc pas de bus. (c'était pas ma faute, donc)

M'entraîner plus au tir à l'arc : fait, même si je me suis ramassée au dernier concours (en fait, j'ai fini en larmes dans les bras de mon entraîneur).

Finir mes brouillons d'articles pour le blog : on est d'accord pour dire que je poste presque rien ? (pourtant, j'avais plein d'idées)

Donc bref, j'ai presque rien fait cette semaine. C'est pas très bien du tout. Mais j'ai écrit, aussi. Du coup ça m'a pris du temps et énormément d'énergie. Et puis j'entre en phase d'hibernation (saloperie de neige)(je hais la neige)(maudite chose blanche, froide et mouillée). Puis je suis en phase de doute à tous les niveaux (en fait, mon cerveau est aussi bien rangé que ma chambre).
Voilà voilà. A part ça, j'ai les tifs à nouveau bleus, d'une façon totalement étrange qui tire sur un bleu canard chelou qui peut sembler carrément immonde mais que j'adore.


A part ça, je vous fais des bisous et vous envoie des paillettes.


jeudi 21 novembre 2013

"L'écriture, toute écriture, reste une audace et un courage. Et représente un énorme travail."

Michèle Mailhot.

C'est presque tout ce que j'ai à dire (enfin, non, tu te doutes bien que je vais parler un peu plus que ça). 

Vous savez, j'adore écrire.
Et pourtant.
Le dernier récit que j'ai terminé, c'était un conte philosophique, parce que c'était un devoir à faire pour le cours de français.
Pourtant j'adore écrire.
J'ai pas approché mon clavier pour autre chose qu'un devoir, un article ou une énième lettre au geek (ce que j'ai pu lui en écrire, je pourrais faire un recueil avec) depuis février. Ha, non, le conte c'était un devoir. Depuis le début de ma seconde, donc.
Motif : j'y arrive pas pendant les cours.

Vous voulez la vraie raison ? J'étais morte de trouille. Pire que la peur de l'échec qui fait que je rend systématiquement mes devoirs en retard. Alors je faisais rien. Et ça me frustrait énormément.
Quand j'ai entendu parler du Nanowrimo, j'ai eu tellement envie de le faire (l'an prochain les gars, je vous jure que l'an prochain je le fais)(bah oui, en fac de lettres, paraît qu'on fout rien, j'aurais donc le temps). Mais non. J'ai laissé passer les jours jusqu'à ce que je sois sûre que mon retard soit impossible à rattraper. (au passage, bravo et courage, petite Decay).
Et bref, la médiathèque de ma ville organise tous les ans un concours de nouvelles. La première année, j'ai finis deuxième (t'affoles pas, ma ville est minuscule). La deuxième, j'étais hors classement avec un texte tellement pourri que j'ai honte de l'avoir proposé. La troisième, j'ai rien fait.
Vous savez quoi ? L'échéance est dans deux jours, pour celui de cette année.
Merci Remucer, sans toi je l'aurais jamais fait.
J'ai écrit un texte. En AP philo, on avait quartier libre. J'ai ouvert un fichier Word, et j'ai écrit. J'ai continué une fois chez moi. J'ai mis un point final.
Pour changer, je me suis mise à pleurer. ça m'avait tellement manqué, l'agencement des mots, les personnages, les virgules, les points, les sons. L'obsession de l'adjectif parfait.
Et le point final.

J'ai pas les mots pour dire à quel point je suis heureuse, là, maintenant. Comme si on m'avait rendu le bout de moi le plus important.
Je ne veux plus jamais m'arrêter.

dimanche 17 novembre 2013

C'est l'heure du bilan (2)

Hey hey hey ! (je déteste avoir l'impression que je poste des articles pour boucher les trous)(c'est ce que je suis en train de faire)(j'ai des idées mais pas le temps/la flemme).

Lire 100 pages par jour : pas pris le temps mais j'ai bientôt finit le livre en cours.

Un film par semaine : ma grande sœur m'a traînée voir Il était une forêt (je voulais aller voir Violette, la bio de Violette Leduc avec Simone de Beauvoir dedans) et oh mon dieu c'est magnifaïque (arbres <3)(répliques de malade <3).

Nettoyer ma chambre : loooool 

Faire tous les devoirs : fait (enfin, presque, faut que je finisse)

Apprendre cette saloperie de grammaire latine : quand je vois que j'ai des 19 en traduction sans la connaître sur le bout des doigts, j'me dis que ça va quand même (mais va falloir que je m'y mette parce que l'épreuve de spé c'est harcore)

Ranger : cf le commentaire sur le nettoyage de chambre. Mais j'ai vidé et classé une partie de mon trieur (j'ai dû organiser le cours de philo. ça m'a pris 1h30)

Texte de théâtre : 3 scènes d'apprises cette semaine (petites, certes, mais c'est déjà ça).

Arrêter de me coucher tard : plus ou moins fait.

Avoir le bus : sans commentaire.

Bon et au vu de mes résultats en concours ce week-end faut que je rajoute une résolution : m'entraîner plus au tir à l'arc, chez moi ou au boulodrome, histoire de enfin passer ces fuckin' 500 points. 
Et aussi, arrêter de pas finir mes brouillons d'articles pour le blog (sinon, vous auriez eu 6 articles cette semaine).

Sinon, c'est certes pas brillant niveau lecture, rangement mais j'ai une excuse : fatiiiiigue. Et je commence à m'en sortir avec les devoirs (merci madame la sophrologue)(qui sait, bientôt je vais muter en bonne élève et je réviserais mes contrôles). Puis mon texte me rentre facilement dans la tête alors c'est bien. Faut juste que j'apprenne à ranger ma chambre. Et à être à l'heure le matin(ce point est presque pire que le rangement).

lundi 11 novembre 2013

De végétarisme à végétalisme ?

"non mais autant les végétariens, ils veulent pas manger de viande, mais encore ils mangent du poisson (MAIS D’OÙ T'AS VU QUE LE POISSON C’ÉTAIT UN LÉGUME CONNARD ?)(pardon, ça m'énerve), des œufs et du lait, alors ça va, ils sont étranges mais pas trop. Les végétaliens, eux, c'est des fous, ils bouffent que du tofu et des graines germées, c'est des malades dans leur tête."

Je t'ai déjà évoqué mon refus de manger de l'animal mort, et les raisons qui me poussent à le faire (quoi que, je sais pas si je l'ai fais mais on s'en fout).
Plus je m'intéresse à ça, plus je me dis que le végétarisme, c'est bien, mais ce n'est pas encore aller assez loin. Boire du lait de vache est, par exemple, une aberration. Déjà une grande partie de la population ne le digère pas donc en fait faudrait peut-être se poser des questions au lieu d'inventer du lait sans lactose. Puis le mythe des trois produits laitiers par jour a été inventé par l'industrie des produits laitiers. Surtout que pour les vaches, c'est absolument contre-nature de produire autant de lait (normalement, la montée de lait survient après la naissance du veau, comme pour les humains) et pour les humains, c'est contre-nature d'en boire. Un humain, ça boit du lait d'humain. Le lait de vache, c'est pour les veaux.
Après, y'a toujours l'argument santé (ça évite l'ostéoporose, l'obésité, les maladies cardio-vasculaires)(oui, ne pas boire de lait évite l'ostéoporose, parce que le calcium animal est mal assimilé par l'être humain, qui doit donc utiliser son propre calcium pour assimiler le calcium du lait (ou un truc du genre)).



Pour ce qui est de la question des œufs, je suis mitigée. Non pas que je ne puisse absolument pas me passer d’œufs (j'ai peur des œufs. Rien que le mot me dégoûte un peu)(et en plus, ce sont les règles des poules), simplement, ok pour les conditions d'élevage des poules pondeuses, du bec coupé, des poules entassées et entraînées à pondre en permanence, mais les élevages bios alors ?
Bah les élevages bios, pas mieux. Ils achètent les poules, et tu sais ce qu'on fait pour les "pondeuses" ? On tue les poussins mâles.
Puis l'exploitation des animaux, je trouve ça bof, même si c'est fait en respectant les conditions naturelles de vie de la bestiole (haha, trouve une poule sauvage). C'est un peu le truc du poulet bio. Le poulet, à la fin, il est mort, hein. Y'a pas d'abattoir bio. Et même s'il y en avait, bah, il serait mort quand même pour que quelqu'un puisse le manger.
En fait, je suis pas si mitigée que ça.

Donc voilà où j'en suis de ma réflexion.
Je veux devenir végétalienne. Mais si mes parents ont bien pris le fait que je décide de devenir végétarienne (j'essaye de convertir ma mère mais elle est un peu trop attaché à son "j'aime bien manger de l'animal mort mais j'en mange pas beaucoup et que du bio"), le végétalisme va être un peu plus compliqué à faire passer (c'est un peu plus contraignant). De plus, je mange à la cantine au lycée, donc ce serait en fait pratiquement impossible.
En fait, je vais devoir attendre un peu.
Même si je pense que le végétalisme est le meilleur choix à faire.

samedi 9 novembre 2013

C'est l'heure du bilan

Je viens de tilter qu'on était samedi et qu'il était l'heure de faire un bilan sur mes résolutions.
Haha.
Bon.
C'est parti pour le massacre.

1. Lire au moins 100 pages par jour : pas exactement fait.

2. Ecrire une page par jour : celle-là, je la supprime, je déteste me forcer à écrire. Tant pis si j'écris pas grand-chose depuis un petit temps.

3. Un film par semaine : ça c'est fait. Abysse. Moi grosse fan des films qui se passent sous l'eau (gniii, l'octobre rouge, les sous-marins, tout ça)

4. Nettoyer ma chambre : hum...pas encore fait. Mais à faire dans le week-end.

5. Faire tous les devoirs : presque. J'ai juste un dm d'espagnol non-rendu (essaye de faire un dm après 4h de piquage. Bon, j'aurais aussi dû le faire à l'avance).

6. Réapprendre les bases de l'espagnol : ça revient tout seul.

7. Apprendre cette saloperie de grammaire latine : faut que je m'y mette, trop de fatigue cette semaine.

8. Apprendre les cours au fur et à mesure : LOL.

9. Ranger : LOL.

Bon.
Bon bon bon.
C'est pas très bien tout ça. Mais j'ai eu une sale semaine (enfin, mitigée).
Je crois que je vais enlever la résolution sur l'écriture parce que ça sert à rien que je me force. Et celle sur l'espagnol parce que j'ai déjà assez de truc à faire en espagnol pour pas me casser la tête à apprendre une grammaire incohérente (n'allez pas croire que je sois mauvaise en espagnol pour autant). Pour ce qui est d'apprendre les cours au fur et à mesure, je ne l'ai jamais fait de ma vie et je ne suis pas certaine que ça me soit utile.
Après bon. J'ai aussi une masse de texte à apprendre pour janvier. 
Une nouvelle résolution : expérimenter la méthode de la sophrologue pour s'organiser. Même si je deviens dingue dès que j'ai une contrainte.
Et arrêter de me coucher aussi tard.
Et avoir le bus.

Tatouage (et quelques news inutiles)


Bon, désolée pour les couleurs un peu cheloux, ça cicatrise (d'ailleurs tu peux voir les vieilles croûtes trop moches sur le fond en violet)(tu peux aussi voir que je vais devoir y retourner parce que le fond a pas bien pris partout). Et l'aspect fripé c'est que entre le temps où j'ai réussi à prendre une photo qui rendait bien (vas-y, prendre en photo ton omoplate) et la douche que j'avais prise avant, mon petit caméléon s'était un peu déshydraté. D'ailleurs c'est un putain de buveur de crème, j'ai jamais vu ma peau boire autant de cicatryl  (d'ailleurs j'ai jamais vu la peau de qui que ce soit réussir à "boire" le cicatryl tellement c'est gras). Sinon la cicatrisation se passe plutôt bien, la première nuit je me suis réveillé vers 3h du matin en mode "mon dos est tout trempé", j'avais un liquide un peu dégueu qui coulait de mon pansement (en fait, c'était de la lymphe)(miam), mais depuis ça a cessé de couler. Sinon il a pas craché beaucoup d'encre (juste un peu de noir) donc je trouve ça plutôt cool.

Et bref, sinon j'envisage de me refaire percer les oreilles (enfin, repercer les trous existant) et si je supporte l'acier chirurgical, commencer gentiment à les stretcher.
Puis j'ai eu le rôle que je voulais au théâtre et j'ai plein de texte et je vais devoir me travestir pour de vrai alors je suis contente.
Et j'ai une élève pour mon cours de soutien alors je vais devenir multimilliardaire.
En fait, je crois que la vie a envie de s'excuser parce que y'a plein de trucs cool qui m'arrivent en ce moment.

vendredi 8 novembre 2013

Laissez-moi m'ennuyer.

Depuis que le geek m'a quittée, je m'occupe en permanence (genre j'oublie qu'il me manque)(mais il me manque)(étrangement, ce n'est pas la période où on était ensemble qui me manque, mais avant. Les deux ans à se tourner autour. Et le tout début où on était ensemble. Avant qu'il devienne une huître). Faut dire que j'ai un demi-milliard de choses à faire. Principalement des devoirs.
Et je suis nulle-pourrie en terme d'organisation. Je peux facilement établir des systèmes qui fonctionnent mais je réussi jamais à m'y tenir. ça m'enferme trop et j'aime pas ça du tout.

Puis surtout, je n'ai jamais le temps de rien faire.
Et mine de rien, c'est utile de ne rien faire du tout. 
J'ai besoin de mes longues heures de rien pour pouvoir écrire (je ne vaux rien quand je me force), penser, ou même juste laisser mon cerveau dériver et accéder à mon imagination. C'est presque vital.

J'en ai assez de me faire voler mon temps. Je ne sais plus quel philosophe disait ça mais le temps est la seule chose dont on devrait être avare, et on le donne n'importe comment à n'importe qui.
J'ai l'impression qu'on me retire ce que j'aime le plus (enfin, non, ça on me l'a déjà pris), et que je dois l'accepter parce que c'est normal et que c'est pour tout le monde pareil.

Parfois, je rêve que je fuis dans cette utopie rabelaisienne qu'est l'abbaye de Thélème, et j'imagine ce que ça ferait d'être libre.
LIBRE.

J'aurais voulu naître en cage pour ne pas aspirer à autre chose.

mercredi 6 novembre 2013

Bienvenue à mon nouveau peau-locataire

Aujourd'hui, je me suis fait tatouer. Comme je suis une blogueuse narcissique et égocentrique, j'avais envie de vous raconter ça.

Bon déjà, le 14 septembre, après avoir cassé les pieds à ma mère durant trois piges pour aller chez le tatoueur (je voulais encore avoir mes seize ans pour le faire. Bon, comme je suis née le 26 septembre, c'était un peu tard, du coup, mais c'est pas grave, j'ai seize ans jusqu'à mes 18 ans), j'ai finis par y aller. Sans dessin ni rien parce que je ne sais pas dessiner (du tout)(sauf des soucoupes volantes), parce que aucun tatouage de caméléon trouvé sur le net me semblait inspirant, et aussi parce que tout était dans ma tête. Donc j'ai parlé. La tatoueuse avait l'air plutôt emballée par l'idée, ça m'a rendue contente.
Bref, on est reparti après que ma mère ait exposé son projet de tatouage, puis moi j'étais toute impatiente (le 6 novembre c'est dans longteeeemps).

Tatouage semaine moins un : 
Je casse les pieds aux gens avec, mais au fond c'est surtout pour me faire réaliser moi que je vais avoir mon tatouage dans une semaine.
Peur de la douleur : 0

Tatouage j-1 :
Je commence à stresser parce que la tatoueuse m'avait toujours pas envoyé le motif définitif alors qu'elle était sensée le faire trois jours avant (mais bon, week-end et jours fériés et tout). Mais au final, en rentrant chez moi, j'ai couru sur mon ordi et il était là, sagement dans mes mails, un petit croquis sans couleur.
Qui ressemblait pas exactement à ce à quoi je pensais.
Il était GRAVE MIEUX.
Quelques minutes après, je reçois la version colorée. Que je fixe un loooong moment.
L'arrière-plan était orange. No way que j'ai du orange à vie dans la peau. Je déteste le orange.
Mais sinon, il était parfait.
Je l'ai montré à mon meilleur ami. Qui a dit qu'il était troooop coule. Je l'ai montré à ma maman. Qui a dit qu'elle l'aimait bien. Et que ça lui donnait presque envie de se faire un tatouage en couleur. Et à mon père. Qui osait pas dire quoi que ce soit parce qu'il a horreur des tatouages (c'était rigolo à voir). Puis à mes soeurs qui on dit qu'elles le voyaient pas comme ça mais qu'il était joli (à part le orange).
Et puis la tatoueuse m'a appelée, on a réglé deux-trois détails, on s'est dit à demain.
J'étais trop en mode "gniiiii j'vais avoir mon Léon le camé il est trop bô il est trop bô gniiiii *saute partout comme une dingue et fait peur aux lapins*".
Ensuite, j'ai revu le motif, j'ai stressé à mort "et si personne ne l'aime ?".
Après, je me suis dit que c'était super con comme raisonnement et j'ai essayé de dormir.
Sauf qu'en fait je me suis couchée à 1h du matin.
Peur de la douleur : 0

Tatouage h-1 :
Big stress. Je sais même pas pourquoi d'ailleurs. Je me suis forcée à manger mes pâtes histoire de pas tomber dans les vapes pendant (c'était ma hantise vu ma capacité à tomber dans les pommes facilement).
Peur de la douleur : 0

Tatouage :
J'arrive, la tatoueuse était à la bourre. Elle me montre la version finale avec un petit changement de couleur : j'adore. Elle me pose le machin-chose en mode décalco malabar (avec juste les contours), je lui dit let's go, elle commence à faire les contours (il était 14h30). J'ai un peu mal mais ça va, rien de méchant sauf quand elle passe vers ma colonne vertébrale ou vers le haut de mon dos, mais je gère (je me contente de faire des grimaces à ma maman). Puis elle me laisse une pause pendant qu'elle va chercher les encres de couleur. Elle revient, me prévient que ça va être un peu plus douloureux parce qu'elle attaque le fond (un gros aplat violet, donc), elle me passe une crème pour "anesthésier" les zones déjà remplies en noir (qui étaient déjà vachement gonflées et un peu sanginolentes)(miam), puis elle attaque la couleur à la grosse aiguille.
Sérieux, j'ai jamais eu aussi mal de ma vie. ça pissait le sang (il paraît, j'ai rien vu). Elle est passée sur une aiguille plus petite vers la fin (parce que je m'étais mise à déchirer le papier qui couvrait la table sur laquelle j'étais allongée et que je me mettais à bouger pendant qu'elle me piquait), avec deux applications de crème pour calmer la brûlure des zones déjà piquée et bloquer un peu le sang qui coulait, puis au bout d'un moment elle m'a dit "j'arrête le fond, on retouchera plus tard parce que là ta peau elle prend presque plus rien". Elle a donc fait les autres zones qui nécessitaient de la couleur, qui étaient censées me faire moins mal.
Sauf que niveau résistance à la douleur j'étais naze, je la voyais qui galérait parce que je saignais, qui s'excusait à chaque "arrrrgh" de ma part (et moi je lui disais "relax c'est pas ta faute", mais quand elle piquait je criais mentalement "arrête ça putaaaain !"), et moi je tremblais, je déchirais du papier, et j'avais mal.
Avec du recul, je pense que la douleur était pas pire qu'au début (enfin juste un peu) mais que le gros aplat violet m'avait tuée.
Je l'ai pas cru quand elle m'a dit que c'était fini. Et si j'avais su que j'allais avoir mal comme ça, j'aurais flippé. Mais je l'aurais fait quand même (il est trop beau mon caméléon).

Et je vous aurais bien montré une photo mais il est enfermé sous du cellophane avec de la crème dessus. Puis comme ma peau de rousse (oui, c'est pour ça que j'ai douillé et autant saigné/enflé : j'ai une peau de faible) est encore super rouge, les couleurs sont un peu pas ce qu'elles devraient être.

lundi 4 novembre 2013

"Le temps est la marque de notre impuissance, on ne peut ni l'arrêter ni revenir en arrière"

Commencer un article par un hurlement n'est pas réellement poli, pourtant j'ai bel et bien envie d'hurler à m'en exploser les cordes vocales.
ça fait deux semaines que le geek a mit fin à notre relation.
Le geek a une copine.

Ô, rage.
J'ai passé mon cours de philo à déchirer méthodiquement un petit bout de papier. Plusieurs bouts de papier, en fait. Je sais pas ce que j'avais envie de déchirer, en vrai. Toujours est-il que je me remercie d'avoir songé à abandonner le réflexe de toujours avoir de quoi me couper sur moi.
Je ne sais pas comment je me sens.
Trahie, un peu, il doit y avoir de ça.
Le passage de l'amour à la haine est si simple, dit-on.

Laissez-moi vous dire qu'il ne l'est pas. Pas du tout.
Je l'ai détesté. Plus que tout au monde. La seconde où je les ai vu ensemble j'aurais pu l'étriper. Dignité ou lâcheté, je ne sais pas, je me suis cachée sous ma mèche et j'ai continué comme si de rien n'était, comme si je ne l'avais pas vu avec elle. Pas une larme, mais un bouillonnement furieux. La haine qui commençait à monter. J'étais bien trop en colère pour être triste.
J'ai hésité à lui envoyer un sms le traitant d'enculé sur le moment. Puis je me suis dit que ce n'était pas exactement intelligent. (non, je me suis contenté de lui dire qu'il était un peu lâche sur les bords (en vrai, je lui ai dit qu'il n'avait pas de couilles)(classe, toujours classe) de pas m'avoir dit qu'il me quittait pour une autre. Ce à quoi il a répondu que c'était pas prévu à la base)(oui, et puis elle t'a miraculeusement sauté dessus au bout de deux jours ?).
Rentrée chez moi, je suis allée me défouler en frappant un mur (avec un matelas contre, les archers, même fous de rage, n'ont pas le droit de s'abîmer les mains).

Puis je suis venue écrire. Parce que j'ai envie d'hurler. Parce que je l'aime depuis deux ans, c'est à dire depuis que je le connais et que voilà, tous les liens sont coupés.
Et que je devrais le haïr, lui en vouloir, le traiter de connard comme tous le monde l'a fait en apprenant ça, mais.
Mais je n'y arrive pas.
Malgré le fait que je me sente mieux quand je suis en colère.
J'ai perdu mon geek. Pour de vrai. Tous les souvenirs ont pris un goût dégueulasse alors que j'arrivais encore à m'y lover de courts moments avant d'être rappelée à la réalité. Même notre amitié passée n'arrive pas à me faire dire que je n'ai aucun regret. Je voudrais revenir en arrière. Pas pour revivre ça, maintenant que j'en connais la fin, mais pour ne jamais l'avoir connu.

Et pourtant, j'arrive pas à le détester comme je devrais. Je supporte toujours pas qu'on me dise que c'est un salaud.
C'était mon geek, putain.
Et le fait est là : je ne peux rien effacer.

dimanche 3 novembre 2013

Idoless

Avant, j'étais du genre à toujours vouloir être comme les autres (bonjour, le caméléon). Par exemple, quand j'étais petite, je voulais absolument être comme ma grande sœur. Puis comme ma meilleure amie. Et comme pas mal de gens de talents/avec plus de qualités que moi (ceci dit, je m'en attribuais pas beaucoup) que je croisais.
Puis j'ai eu seize ans. J'ai déprimé (ça faisait un moment que je déprimais mais j'avais atteint un pic), j'ai déconné (si peu), j'ai créé le blog, je me suis teint les cheveux en rouge (oui, c'est un passage important), et un jour je me suis mise à exister (j'allais dire : je suis née. Mais ç'aurait parut trop fort. Même si je le pense).
Ce jour là, j'ai refusé de continuer à avoir des modèles. Je voulais être moi, me ressembler, et j'en avais assez de me sentir moins bien que les autres, quel que soit ces autres.
Puis j'ai réfléchis, il y a peu. Il y a des gens que j'admire.





Donc, Simone de Beauvoir (j'ai appris qu'elle avait posée nue. Simone, je t'aime), ce cher Sartre, Rousseau et Rimbaud. A part eux quatre (Simone, je t'ai déjà pondu un article dessus, Sartre, ai-je besoin de vous dire que j'admire son intelligence et l'existentialisme, Rousseau, c'est un "self-made man" et je trouve ça génial, puis Rimbaud, le génie épris de liberté et d'absolu), il y a aussi deux blogueurs que j'admire : Decay et Remucer (là, ils ont peur). Outre le fait que j'ai créé mon blog un peu grâce à Decay (le reste, c'était grâce au geek, mais bon, voilà quoi), j'admire aussi totalement sa façon de penser et de remettre plein de choses en question. Et pour ce cher Remucer, je vous ai déjà dit que j'étais une adoratrice de l'intelligence ? Bah, voilà. C'est un intellectuel (donc, une bestiole rare).
Ha et j'ai aussi un prof que j'admire (enfin qui était mon prof de littérature l'an dernier)(et de théâtre, mais ça c'est depuis la seconde), c'est en grande parti lui qui m'a décidé à devenir prof. Genre si un jour j'arrive au quart de sa culture et de sa classitude, c'est bon, j'aurais réussi ma vie et je pourrais mourir.

Bref, plus j'y pense, plus je me dis que définitivement faut que j'arrête de me dire que je n'ai pas de modèle, juste des gens que j'admire, parce que si, j'ai des modèles. Mais au lieu de m'en servir pour me rabaisser (je suis nulle, je suis totalement nulle, je vaux rien à côté de X, oh, un couteau, bah, après tout, je mérite pas mieux), je devrais plutôt m'en servir pour m'élever.

Enfin, tout ça pour dire que je suis une pas douée qui vient de découvrir qu'avoir un modèle c'était pas forcément mal à partir du moment où tu t'aimes assez pour pas vouloir être quelqu'un d'autre.

(sinon : une chanson)

vendredi 1 novembre 2013

I'm anybody

Tout à l'heure, je regardais une interview de Sartre et Simone de Beauvoir, et on a posé une question à Sartre (que je me pose souvent d'ailleurs mais ce n'est pas le sujet) : "qui êtes vous pour juger ?". S'en est suivi une réponse très intéressante : je ne suis personne en particulier, donc je suis tous les hommes. (je cite de mémoire donc c'est sûrement pas tout à fait ça).
Révolution dans ma tête.

J'ai toujours été pour le fait d'exprimer son individualité, que ce soit par le style (fait) ou les pensées (fait aussi). J'ai toujours aimé les gens qui osaient être eux-mêmes, peu importe les remarques qu'on pouvait leur faire. Et même, je me suis sentie enfin exister quand j'ai réussi à exprimer mon individualité (ça m'a pris seize ans). Voir Sartre dire qu'il cherchait à être comme tout le monde (en gros), ça m'a fait bizarre. Mais, il cherche à être comme tout le monde car au fond c'est la tâche du philosophe, du sociologue : être comme tout le monde pour pouvoir parler au nom de tous.
ça me paraît bien comme truc. Ne pas chercher à se distinguer. C'est au fond une attitude très humble.

Tiens, d'un coup ça me fait penser à un autre truc dont je voulais parler (oui, j'improvise au fur et à mesure). Exprimer son individualité, ça peut passer par avoir une apparence peu commune. Genre j'ai les tifs violets  et je porte que des robes noires. Ou par avoir des pensées peu communes (je m'aventurerai pas dans ce terrain, je ne sais pas ce que sont des pensées communes).
Mais du coup, est-ce que c'est vraiment chercher la différence que d'avoir cette apparence ou ces pensées si ce sont les notre ?

C'est la question que Sartre m'a posé : est-ce que je cherche à me différencier, à me démarquer à tout prix pour me sentir exister ? Est-ce que je veux me détacher des hommes pour pouvoir me sentir supérieure à eux ?
La réponse est non. J'existe, donc je me différencie, parce que c'est comme ça. Est-ce que je me sens supérieure aux autres grâce à ça ? Well, à part quand je regarde les Ch'tits à Hollywood (non, ne fait pas d'infarctus, je surveille mes lapins pendant que ma petite sœur regarde la télé, donc je m'y retrouve confrontée), je me sens supérieure à personne. Ni inférieure (enfin, ça, un peu des fois).

Au fond, nous sommes tous "personne en particulier", et ce malgré nos différences. Ce n'est pas la différence qu'il faut accentuer, c'est la ressemblance. Parce que le seul point commun à toute l'humanité, c'est l'individualité. 
Et donc, je ne suis personne en particulier, parce que je suis moi.

Oui, en effet, ça n'a plus rien à voir avec le début. C'est pas grave. J'aime bien. 

jeudi 31 octobre 2013

"c'est la nuit qu'il est beau de croire en la lumière"

Il y a toujours un moment où quand j'ai l'impression d'être au fond du trou, je vis des instants encore plus forts. Genre, la nuit dernière (y'a des gens, ils sont fous dans leur tête, et on leur donne le permis quand même. Je vous présente mon meilleur ami (ou un truc du genre)). J'ai même pas mal d'exemple de bons moments à vous donner, en fait. Comme si par contraste, ils étaient plus intenses. Ou plus précieux.

Puis il y a aussi les livres. Et Simone. Et Sartre.
Je m'y raccroche. Quand j'ai l'impression que rien n'ira plus jamais bien, j'ouvre un livre, et je cherche à élaborer des théories qui n'ont pas été élaborées.
ça m'occupe.
Peu importe que ce soit en vain, ça m'occupe et ça me donne un but. Et je crois qu'il n'y a pas plus nécessaire, en ce moment comme n'importe quand, d'avoir un but. Je me suis fourvoyé, en étant avec le geek. Il était devenu tout. J'avais lui, et l'ennui à côté. Je crois que ça n'a fait qu'augmenter ma peur panique de l'abandon. Il ne me restait que lui, et je n'existais qu'à travers lui. Enfin bon, tous les liens sont coupés maintenant et il faudra bien que je m'y fasse. Plus de deux ans à la poubelle. Comme ça. "t'as le droit de pas être bien et d'en parler" oh non, non, non, c'est très gentil mais je voudrais pas être un fardeau, tu comprends après les gens en ont marre et s'en vont. Peu importe ce qu'il y a eu avant.

Je crois que je vais retourner à mes interviews de Sartre et de Simone. Bientôt (j'espère), je vous ferais un article (un vrai). En attendant, merci pour vos messages gentils. Et merci même à ceux qui osaient pas aborder le sujet et qui savent pas quoi dire quand j'en parle.
J'ajouterai bien un truc pour vous dire à quel point ça m'a touchée mais je suis très nulle avec les mots. Alors, juste merci.

(au fait : Edmond Rostand, pour le titre)

mardi 29 octobre 2013

J'ai beau l'écrire si noir sur blanc

J'ai faillis vous poster un vrai article (comprendre : un article réfléchit, avec des choses dedans, bref, un article où je raconte pas ma vie) mais le fait est là : il me manque. Et ça remplit tout. Ou plutôt non, ça remplit pas grand-chose. Mais ça efface tout le reste.
Désolée, je crois que je vais pas pouvoir poster grand-chose sur le blog.
J'ai passé une semaine pendant laquelle je n'ai pas vraiment été consciente de ce qui s'était passé. J'ai fais semblant d'être joyeuse parce qu'il fallait que je sois joyeuse. T'sais, c'est les vacances, y'a toutes mes sœurs à la maison, même la grande que je vois jamais, je serais stupide de pas profiter de chaque seconde avec elle.
Je commence lentement à réaliser.
C'est drôle, j'ai même pas cherché à me porter atteinte plus que ça. J'ai pas de nouvelles coupures, à part une petite cuite le jour même j'ai rien pris pour essayer de pas m'en souvenir. Comme si rien ne pouvait me soulager. J'ai vaguement envie de me venger sur mes cheveux comme je l'ai toujours fait quand il me faisait mal, mais à part les raser je vois pas trop ce que je pourrais leur faire de plus. 
C'est fou comme sa peau me manque. Le contact de sa peau sur la mienne. C'est drôle, la dernière fois qu'on a fait l'amour c'est ce qu'il m'avait dit : "ta peau m'avait manqué".
Son sourire aussi. Le revoir en image mentale, c'est une douleur incroyable. Le frémissement de sa bouche quand il s'empêchait de rire en essayant de me terrifier avec ses yeux. Et ses yeux. Ses yeux aussi me manquent.
La liste ne finit pas. Et j'ai beau m'occuper autant que je peux, il reste dans un coin de ma tête une voix qui me hurle que ça ne sert à rien, qu'il est parti, et que je ne vaux plus rien.

mardi 22 octobre 2013

ça va aller

Hier, j'ai reçu un message sur facebook. Après, j'ai envoyé un message à une amie, elle est venue chez moi, on a bu comme des trous (enfin, surtout moi, je crois qu'elle tentait de rester sobre histoire d'être capable de m'arracher ma bouteille à un certain stade), on a fumé des mégots parce qu'on avait plus de clopes, puis on a dormi.
Aujourd'hui : vide. Hier, il m'a quittée, et je pourrais ingurgiter tout l'alcool du monde, ça changerait pas grand-chose (mis à part que j'aurais une gueule de bois monumentale).
Je me sens conne. J'ai envie d'aller noyer mon vide ailleurs, mais je trouve pas vraiment d'ailleurs intéressant.
Je me sens vraiment conne. Je suppose que ça fait ça quand on aime quelqu'un et qu'on apprend que en fait non, désolé mais non, ça le fait pas. Je peux même pas lui en vouloir. Je peux même pas dire que ça a été violent. Qu'il a été salaud avec moi. Qu'il m'a quitté pour une autre (c'est peut-être le cas mais j'en sais rien et pour être honnête je crois que j'ai pas très envie de le savoir).
Je me sens conne parce que ça faisait pas vraiment longtemps qu'on était ensemble et que ça semble pas être une relation importante, mais que c'était ce que j'avais de plus précieux au monde, "nous".
Et je me sens conne de vous dire ça. Je me sens conne d'avoir envie de parler de lui, de vouloir me souvenir des moments biens, alors que, bah, voilà, c'est finit, et les moments biens, ils sont passés.
J'ai envie de frapper ceux qui me demandent si ça va aller. Bien sûr que ça va aller. J'y passerais des tonnes de mouchoirs et j'aurais bien mal parce que tout va me rappeler qu'on est plus ensemble, mais ça va aller. Il va me manquer atrocement, mais ça va aller.
Il me manque atrocement, mais ça va aller.

mercredi 9 octobre 2013

Sagesse, désirs, idéaux, et plein d'autres trucs pimpants

Il faut croire que mon prof de philo a beaucoup trop d'influence sur mes pensées.
Bref, je vais commencer par te parler du bonheur. T'inquiète pas, ça a un rapport avec les trucs pimpants promis plus haut.

L'ennemi numéro un du bonheur, c'est l'insatisfaction. L'insatisfaction provient du désir. Afin d'être pleinement heureux, il faut donc limiter les désirs à des choses simples : manger, boire, dormir, entretenir quelques amitiés, bref, le strict nécessaire. Ceci s'appelle la sagesse. Le sage se contente de ce qu'il a, de ce qui est, et ne va pas chercher à avoir plus.

Je ne suis pas fondamentalement contre la sagesse version Épicure, mais en fait, elle ne peut s'appliquer que dans un monde parfait. Ou alors je suis trop conne pour être sage, au choix. 
Parce que je sais pas toi, mais j'aime mon insatisfaction si elle me permet d'avoir envie d'améliorer les choses. Le désir, c'est ce qui fait agir l'être humain. Un désir de liberté, de vérité, de justice, fait agir l'être humain pour ces choses. Alors soyons stupides, agissons en vain peut-être, et soyons idéalistes.

Surtout, ne devenez pas sages.

lundi 7 octobre 2013

Pourquoi je vais me faire tatouer

Nope, je plagie pas Decay. C'était prévu avant.

Donc, oui, je suis pas majeure, ça fait depuis mes 14 ans que je veux passer sous l'aiguille. Et si tu veux tout savoir, au début je voulais trois mots dans le poignet.
En fait, ça va être une grosse pièce dans le dos. Enfin le haut du dos à droite (de la colonne vers l'épaule, en gros)(moi très douée pour expliquer). Et en couleur, steuplaît. Même que ce sera un caméléon méchant et débile perché sur une branche à moitié pourrie à moitié pas pourrie et qu'il sera en train de changer de couleur mais pas en la bonne couleur. Pas douée, ma bestiole.

Et oui, je suis malade, je devrais faire un truc plus petit, en noir, une salamandre c'est plus joli qu'un caméléon, pourquoi tu fais pas ça, puis il faut que j'attende mes 18 ans, sinon je vais me retrouver chez un boucher de l'aiguille. Et puis si j'attend pas mes 18 ans, je vais le regretter.

Bon alors déjà, boucher de l'aiguille, euh bon hein oui mais bon voilàààa quoi.

Et dire à quelqu'un ce qu'il devrait se faire tatouer me semble parfaitement con. (et oui, on m'a vraiment dit de me faire une salamandre).

Et je mettrais de la couleur parce que je  trouve ça beau. Et même quand la couleur vieillit, je trouve ça beau. Et au pire, ça se retouche. Bordayl. (sinon, je peux vous sortir l'argument de "comme ça je porterai enfin de la couleur").
Et j'attendrais pas mes 18 ans parce que je dois, symboliquement, le faire avant. C'est comme ça.
Et je regretterai pas de me faire encrer ce dessin dans la peau parce que c'est comme un bout de moi qui me manque.

Et s'il vous plaît, me parlez pas de socialement accepté pour le boulot, je te rappelle que j'ai les bras déchiquetés ad vita eternam de la main jusqu'au dessus du coude et que c'est bien plus dur à cacher. Et tout aussi rédhibitoire quand tu veux te lancer dans ce merveilleux métier qu'est l'enseignement. Ou dans quoi que ce soit.

Bref, dans un mois moins un jour, je me fais tatouer.