lundi 30 novembre 2015

Trente choses que j'ai aimées en novembre

Ha tient, on est déjà fin novembre. C'est fou ça. Dans quelques semaines j'attaque mes partiels, ne vous attendez pas à un truc de fou niveau productivité et articles (et encore moins vidéos, mais c'est pas comme si vous vous attendiez encore à ce que je fasse des vidéos).
Novembre, je sais pas si tu sais mais avec septembre c'est mon mois préféré de l'année.
Mais là le novembre il a été un peu nul avec la vie, je t'avoue.
Mais y'a toujours trente trucs.

♥ Depuis le début du mois je retrouve Marina (ex-copine de lettres qui a bifurqué en LEA japonais) pour manger le mardi midi.

♥ J'arrive à manger le midi (un peu).

♥ le vendredi 13 novembre, juste avant les attentats, j'ai revu le Vénitien et on est monté à la Bastille.

♥ Le lundi suivant le vendredi 13, j'ai appelé Remucer et ça faisait vraiment trop de bien d'entendre sa voix.

♥ J'ai revu ma psy, ça faisait un mois.

♥ J'ai encore discuté avec madame APC à la fin de son cours (j'aime madame APC. Fort.)

♥ J'ai croisé une vieille copine du lycée avec qui j'avais eu une amitié fusionnelle. Elle a l'air trop épanouie par rapport à la fille toute fragile que je connaissais.

♥ Avec le Fou on a trouvé la recette parfaite de crêpes sans gluten (enfin, "avec le Fou". Je fais les crêpes et il les mange.)

♥ Le lendemain des attentats c'était repas de famille avec le côté gentil de mes grand-parents, mon demi-oncle, ma tante et leurs deux enfants. C'était tellement paisible que ça paraissait surréaliste.

♥ En sortant du rendez-vous chez la psy j'ai enfin acheté le livre sur l'intelligence émotionnelle qui me faisait de l’œil depuis que je suis en première.

♥ En parlant de livres j'ai désormais Mrs Dalloway en anglais dans ma collection (j'en pouvais plus d'attendre de revoir Remumu pour récupérer mon exemplaire), La Cérémonie des adieux de Simone, et le premier tome d'une série de Robin Hobb qui est prometteuse mais probablement pas à la hauteur de l'Assassin Royal.

♥ En Littérature et enseignement on a pu faire une vidéo qui mélangeait du Verlaine, des dessins réalisé par moi et mon coup de pinceau tout à fait aléatoire (mais je n'ai eu que des compliments) et du Nightwish.

♥ Le Fou a décidé d'écouter radio classique et c'est vrai que c'est vraiment parfait.

♥ Mon tout premier partiel d'histoire littéraire se voit gratifié d'un quinze et ça fait vraiment plaisir que, ENFIN, le travail que je fournis soit récompensé (parce que j'ai beau travailler des heures en latin je décolle peu du 11 et c'est violemment frustrant).

♥ Dans le train pour rentrer à Grenoble, j'ai discuté avec un garçon que je n'avais pas vu depuis la fin du lycée. On a parlé du bon vieux temps (des TP de physiques-chimie pendant lesquels je faisais tout, des cours d'anglais dans lesquels il tentait de copier sur moi sans comprendre un mot de ce que j'écrivais, et des cours de math où avec le geek et une copine on formait un carré de gens qui ne comprenaient rien.). Et pour la première fois depuis plus de deux ans j'ai réussi à penser au geek sans ressentir de colère, de frustration ou de tristesse. Il m'aura donc fallu deux ans pour cicatriser en entier d'une relation de trois mois. Well well.

♥ Hier soir en rentrant à l'appart à pied depuis la gare, il pleuvait et d'un coup j'entends une vois de fille qui chantait Knocking on Heaven's door retentir dans mes oreilles. Et c'était vraiment trop beau.

♥ Sinon à part ça mes TCA se calment. Puis j'aurais probablement le droit à une nouvelle phase en janvier, et une autre en mai-juin, comme d'habitude.

♥ Il a neigé. Pendant 20 minutes, et une fois dehors il n'y avait plus rien, mais il a neigé.

♥ Avec le Fou on a regardé Il était une forêt. J'aime toujours autant ce film.

♥ J'ai écrit un article sur Anne Robillard dont je suis plutôt fière. C'est pas souvent.

♥ Au deuxième semestre j'aurais cours de LGC avec le prof que j'avais l'an dernier et que j'adore.

♥ Au deuxième semestre on aura plus autant de littérature antique.

♥ Au deuxième semestre je n'aurais plus à supporter ce prof d'anglais incompétent.

♥ Avec le Fou on a descendu mon bureau dans un coin du salon, parce que je n'arrive pas à bosser dans la même pièce que lui (il marche quand il travaille et j'ai besoin d'immobilité absolue autour de moi). Depuis j'ai un endroit à moi.

♥ Je suis amoureuse de l'album Silence de Sonata Artica.

♥ Et du groupe Hurts. Toutes les musiques de Hurts.

♥ Le 4 novembre très exactement la Brunette m'a envoyé un message (un pavé) pour me dire qu'elle tenait à moi. On ne l'avait jamais exprimé clairement et ça m'a fait énormément plaisir.

♥ J'ai reçu un mail de Maud, après un petit moment de silence radio, ça m'a aussi fait très plaisir.

♥ Puis j'ai fais la sélection humeur sur HC, pas forcément avec un article qui me tenait beaucoup à cœur (les articles qui me tiennent vraiment à cœur ne feront jamais la sélection de toute façon), mais quand même.

♥ Je sais pas si t'as vu mais le design du blog a un peu changé. Et j'ai enfin trouvé un truc qui me correspond.

jeudi 26 novembre 2015

Des femmes qui m'inspirent #3

Salut à toi qui lit cet article !
Je ne savais pas comment revenir sur le blog après le 13 novembre. Je voulais faire un article sur le sujet, pour changer un peu du son de cloche qu'on entend pratiquement partout, mais je voulais faire ça très bien et malheureusement je manque plutôt de temps ces dernières semaines. Donc, cet article viendra. Mais plutôt en décembre. Ou. On verra. (Mais il viendra parce que.)

Bref.
C'est déjà le 26, et donc il est temps de vous présenter la femme inspirante du mois. Je n'avais pas prévu de parler d'elle aussi tôt, à la base je la gardais pour clôturer ce cycle, mais là, je ne peux pas ne pas en parler tellement elle m'a aidée à traverser ces dernières semaines.
Simone de Beauvoir, donc.
LA Simone de Beauvoir (d'ailleurs j'ai déjà commis des billets sur elle il y a fort longtemps (en 2013...), si le coeur t'en dis c'est  ou )(si tu ne dois en lire qu'un choisi le deuxième). Figure emblématique du féminisme. Mais ce n'est pas de ce côté là de Simone dont nous allons parler (parce qu'en vrai je n'ai jamais lu Le Deuxième sexe et que je ne peux pas parler du féminisme de Simone de Beauvoir sans ça.), parce qu'elle est trop souvent résumée à ça et que y'a pas que ça de bon dans Simone. Simone de Beauvoir, c'est avant tout une intellectuelle : philosophe, écrivaine, elle s'implique aussi dans la politique même si elle reste toujours dans l'ombre de Sartre parce que leurs idées s'accordent et que, c'est vraiment triste à dire mais Sartre est un homme et donc il avait plus de crédibilité (c'est VRAIMENT triste à dire). Bref, une intellectuelle.
Et donc ces derniers temps j'ai eu beaucoup besoin de me raccrocher à Simone. J'avais acheté par hasard, le matin du 13 novembre, La Cérémonie des adieux, qui raconte les dix dernières années de Sartre, et qui étaient suivi d'entretiens avec Jean-Paul Sartre. Et j'ai redécouvert Simone avec un regard plus indulgent (j'étais devenue très très critique avec elle). Et je me suis souvenue de ses journaux pendant les guerres mondiales, qui ont fait passer l'autobiographie, assez légère dans le premier volume, à quelque chose de plus grave, de plus lourd, oppressant, gris. La guerre. L'occupation. L'horreur. Et il fallait vivre encore pourtant. Simone elle vit. Elle le dit dans ses livres, elle a toujours hésité entre la légèreté d'un carpe diem et le sérieux, la gravité que demandait l'acte d'écriture (et donc de réflexion sur un monde et une réalité environnante pas franchement gaie). Je crois que c'est cette hésitation qui lui donne autant de solidité et de capacité à faire face aux choses. Elle fait preuve d'une grande lucidité sur les événements qui l'entourent (ses analyses des choses politiques et philosophiques ne sont pas nécessairement moins bonnes que celles de Sartre, mais le monde a retenu Sartre, alors on parle du féminisme de Simone et on zappe le reste).
Et j'avais envie de parler de Simone parce qu'elle représente une figure d'intellectuelle admirable, et qu'on l'oublie trop souvent.
Et qu'en ce moment c'est peut-être d'intellectuels comme elle, comme Sartre dont on aurait besoin.


dimanche 15 novembre 2015

Il y avait des bougies à Victor Hugo

La dernière fois qu'il y en avait eu, un beau cercle de petites lumières, de fleurs et de messages, c'était le 7 janvier.
Je n'aurais jamais voulu revoir cette place illuminée.

Il n'y avait pas de mots pour Charlie. Il y en a encore moins là, maintenant. La vie continue et ça semble vraiment injuste. Et pourtant nous sommes là, en vie. Secoués, terrifiés, en deuil pour certains, mais vivants. La vie continue, comme avant, et ça paraît vraiment absurde de continuer.
Il y a ceux qui disent je n'ai pas peur, ceux qui disent qu'ils faut continuer comme avant, ceux qui disent qu'avoir peur c'est les laisser gagner.
Moi j'ai peur. J'ai tremblé pour la vie de gens que j'aimais, pour la vie de gens tout court, et je tremble toujours un peu dans un coin de ma tête. J'ai peur.
Mais je vais continuer à vivre quand même. J'ai la chance de pouvoir continuer à vivre.

Il faudrait aider le monde à être moins fou.


vendredi 13 novembre 2015

Anne Robillard et le pouvoir de l'écriture

L'autre jour, grâce à une copine qui avait gagné deux billets avec la Fnac, j'ai rencontré Anne Robillard en tout petit comité.
Anne Robillard, la dame qui a écrit Les Chevaliers d'Emeraude. Qui a presque autant de place dans mon coeur que J.K. Rowling, Robin Hobb et David Gemmell. Les Chevaliers d'Emeraude c'était presque toute mon adolescence (avec le cycle des Rigante de David Gemmell)(qui ne vaut pas Dark Moon du même auteur mais en terme de littérature fantastique RIEN ne vaut Dark Moon de David Gemmell à mes yeux)(et même RIEN ne vaut David Gemmell)(c'était l'instant fan).
Bref, j'ai rencontré Anne Robillard. Qui a un accent québequois, et rien que pour ça je l'aime.

S'il y a une personne qui n'a pas besoin d'être convaincue de l'intérêt de la littérature fantastique et de son potentiel, c'est bien moi (je vous ai dit qu'après roman 1 et roman 2 j'allais me lancer dans un gros gros cycle de bouquin de fantasy ?).
Pourtant, Anne Robillard m'a encore plus convaincue.

Ecrire dans un autre monde pour changer le monde

Trois niveaux dans ses bouquins.
Le premier c'est l'aventure. C'est celui auquel tout le monde à accès.
Le second c'est les valeurs. Il faut retourner rétablir des valeurs dans le monde : la fraternité, le courage, l'honneur. D'ailleurs dans ses livres aucun homme ne fait du mal à un autre homme. Elle peut pas, elle dit.
Et puis le troisième niveau : les grandes questions de la vie.

J'ai envie de dire qu'il y a toujours ces niveaux, en général, dans les livres. Même si on s'arrête trop souvent au niveau un.

Elle a dit une phrase qui m'a fait sourire, que le monde, là, ça allait pas. Et qu'il fallait écrire pour changer ça.
Je sais pas si vraiment écrire ça peut tout changer. Je sais qu'il y a pas assez de gens pour lire ce qu'il y aurait à écrire, je sais que ça fait pas forcément son chemin dans la tête des gens. Elle en est bien consciente, d'ailleurs. Mais tu mènes ton combat avec les armes qu'on te donne. Et parfois, tes armes, ça se résume à des mots et tes pensées.
Et j'aime ce genre d'armes.

Au final peut-être que l'écriture ne peut pas sauver le monde.
Mais ça peut sauver la vie. Donner du sens quand les choses n'en on pas. Tu sais, ce tremblement de toute ton âme quand tu lis et que les mots résonnent en toi, ce oui. Quand les gens écrivent ils jettent une part de leur humanité sur du papier. Et ça aide de savoir qu'il y a des humains autour. Des humains qui pensent et qui ne sont pas tous étrangers.

Et de s'évader un peu du monde.

mardi 10 novembre 2015

Du féminisme et des hommes

C'est pas les idées qui manquent, mais c'est le temps. Question numéro un de n'importe qui sur internet : qualité ou régularité ? En ce moment même si je sacrifiais la qualité j'aurais du mal à vous poster quoi que ce soit. Trop de lecture, de Stasiuk, d'Andrukhovych, d'épopée et d'Enéide et de foutu latin.

Alors je vais vous parler des questions dans ma tête.
Parce que souvent j'ai des idées d'articles depuis des mois et je finis par vous les sortir parce que le détour d'une conversation m'a rappelé que. Là c'est un peu le cas. J'avais frôlé le sujet, des mois auparavant, à Nice, avec le frère du Fou. C'était étonnant de voir un homme aussi impliqué dans le féminisme. Je connais peu de garçon qui le revendiquent. Je connais déjà peu de filles, hors blogo, qui se disent féministes (beaucoup préfèrent ne pas y toucher)(on ne sait jamais, ça pourrait mordre). Mais alors les hommes. Je dois en connaître un. Deux.
Pourtant on dirait qu'ils commencent à se sentir un peu concernés par la question.Quand même. Des regards qui changent sur ce que ça vit, une femme. Pourtant pas des regards qui comprennent parce que c'est vraiment dur, de comprendre sans le vivre au quotidien. Mais on commence à trouver ça pas juste.
Sans oublier que le féminisme laisse une place aux hommes. Mon féminisme idéal c'est celui qui donne enfin la liberté à tout le monde d'agir comme bon lui semble en étant libéré de son statut sexuel. Le seul problème du féminisme c'est qu'il s'appelle féminisme. C'est sûr que ça bloque la compréhension.

Mais la question que veut poser cet article, c'est comment les hommes font pour se placer dans le féminisme ? Le féminisme cherche à casser les constructions autour du genre, or si elles sont très inconfortables pour une femme (les femmes doivent être belles, les femmes doivent être minces, les femmes doivent tout gérer les enfants le travail l'apparence, les femmes ne doivent pas l'ouvrir, les femmes doivent être douce et aider autour d'elles, les femmes ne doivent pas réclamer une égalité de salaire, les femmes doivent assumer seules et dans leur corps la contraception...je continue ou c'est bon ?), pour un homme c'est beaucoup plus supportable, il me semble. (Même s'il y a toute la partie "ne pleure pas comme une fille", "soit un homme fort" que je trouve révoltante). Donc comment tu fais, quand tu es un homme, et que tu vois qu'on cherche à te chambouler un système qui à toi te semble normal et pas si injuste ?

Question ouverte : je ne sais pas, je ne suis pas un homme.
(Je sais qu'il y a des garçons dans mon lectorat, montrez-vous).

mercredi 4 novembre 2015

La blogosphère, cette cours d'école géante

J'ai lu quelques articles ces derniers temps qui on tous une thématique plus ou moins commune : "Pourquoi je ne serais jamais une blogueuse parfaite/hyper connue", et autres trucs du style. Ils me faisaient sourire parce qu'on retrouvait tous les clichés associés à la blogo : une blogueuse est parisienne, a un chat, une maison avec une déco épurée style suédoise, elle prend des photos parfaites, elle boit des smoothies le matin, sa vie est un parfait cocon rose poudré, elle poste tout le temps des photos géniales sur instagram, elle dépense des centaines d'euro en produit de beauté, etc.
(D'ailleurs on dirait qu'il n'y a que les blogueuse beauté et mode qui existent. Les autres, ça doit être de la contrefaçon de blogueuse.)
Puis j'en ai lu un autre, il y a quelques jours, qui parlait de "la tendance des blogueuse un petit peu frustrées". Et qui expliquait que les blogs pas connus n'était peut-être pas aussi bons, que les blogueuses ne s'investissaient peut-être pas assez (comme je n'aime pas critiquer des choses - rappelons que toute critique n'est pas négative - sans que mon lecteur puisse se faire son avis, je laisse le lien ).
Je vous avouerais que cet article m'a un tout petit peu agacée. Même si je trouve aussi qu'il y a un côté envieux, un peu "non mais si mon blog il marche pas c'est parce que je rentre pas dans le moule" dans la tendance de la blogueuse frustrée.

C'est triste, de voir à quel point on peut se prendre la tête pour rien et se sentir obligé-e de se justifier tout le temps, de tout. On se justifie si on fait des partenariats, si on n'en fait pas, si on veut être blogueuse pro, si on s'en fout, si notre blog n'a pas assez de succès à nos yeux, si on ne fait pas de belles photos, si notre rythme de vie n'est pas parfait...Tout. Le. Temps.
J'ai même failli me justifier, dans cet article. Me justifier d'être une petite blogueuse, presque trois ans après le début de ce blog. Me justifier de ne pas avoir plus de 100 abonnés sur Hellocoton. D'avoir, la plupart du temps, moins de 100 visites par jour. Pourtant, je n'ai pas à me justifier. Mon blog est comme il est et j'adore toujours autant poster dessus et c'est, finalement, la seule chose qui compte à mes yeux.

Il n'y a pas de blog "parfait". Il y a juste des blogs populaires, et d'autres qui ne le sont pas. Et la popularité n'est pas forcément un gage de qualité (note : la qualité d'un blog reste quelque chose de tout à fait subjectif). Il y a des blogs hyper connus qui me laisse de marbre tant au niveau du style que du contenu, et des blogs "références" que j'aime beaucoup suivre (pour n'en citer que deux, celui de Natacha Birds parce que je la trouve toute mignonne et que l'esthétique est magnifique et celui de Garance Doré parce que j'aime sa manière d'écrire). Et il y a des blogueuses pas du tout populaires que je trouve souvent meilleures que les blogs qu'on nous met en avant, en terme de contenu et en terme de style d'écriture.  A chacun ses critères.

Et pour en revenir à ce que disais la demoiselle de l'article mentionné plus haut, la popularité ne dépend pas de ton investissement dans ce que tu fais. Bien sûr que les blogueuses professionnelles sont plus investies en terme de temps que les blogueuses qui ne le sont pas (et encore) dans leur blog, parce que c'est leur métier, leurs journées sont consacrées à ça et si elles ne le sont pas elles perdent leur gagne-pain. Mais tu peux aussi ne pas avoir une popularité de fou et faire de très bons articles, consacrer du temps à ton blog, soigner la mise en page et la façon dont tu écris, et ne quand même pas être très populaire (quand je parle de très populaire je sous-entend "les blogs qui ont plus de mille vues par jour et qui passent parfois dans la presse, qui collaborent avec de nombreuses marques et dont en général les blogueuses peuvent vivre".). Parce que parfois tu ne suis juste pas la tendance. Et vraiment, c'est pas grave. Chacun est libre. C'est justement ça l'intérêt du blog, la seule limite, c'est la notre, et c'est vraiment dommage de se retrouver avec des débats et des critiques dans tous les sens juste pour une question de popularité.