dimanche 20 décembre 2015

4 objets culturels que j'ai aimé #1

Salut à toi qui lit cet article !
Je suis enfin en vacances. Ce qui implique que je vais passer les prochaines 48h à dormir avant d'essayer de me remettre à travailler parce que, quand même, le 5 janvier j'ai un peu des épreuves à passer.
Sinon je suis allée l'hurler sur tous les réseaux sociaux et à tout le monde mais pas ici : J'AI UN APPAREIL PHOTO ! Outre le fait que ça fait depuis à peu près 4 ans que j'ai envie d'avoir quelque chose qui me permette vraiment de me mettre à la photo, ça va aussi me permettre de concrétiser les 2000 idées de vidéos qui me trottent dans la tête depuis que j'ai découvert que ma carte SD m'avait misérablement lâchée (traitresse). En plus, maintenant, j'ai un vrai logiciel de montage vidéo (amateur, certes, mais le PIB de mon pays imaginaire ne survivrait pas à l'achat d'un logiciel pro - et de toute façon j'applique l'adage "développe des compétences avant d'investir"). Du coup c'est trop bien et je suis trop contente et bientôt je posterais des trucs sur le Youtube donc stay tunned, les amis.

Mais bref. Tu vois, souvent je lis des livres, je découvre des musiques, des images, et je me suis dit que ce serait cool de venir t'en parler. Comme ça toi aussi tu pourrais me raconter ce que tu as lu, vu, écouter, et ce serait trop bien. Du coup je me suis dit qu'à chaque fois que j'aurais quatre coups de cœur absolus en terme de découvertes culturels, je viendrais t'en parler. Là ça tombe bien, j'ai un livre, un morceau, un film et un peintre que j'ai adoré et découvert récemment.

Le livre


L'Instant de Magda Szabó (ou La Créüside). C'est un livre qu'on a dû lire en LGC (Littérature générale et comparée), et franchement, il est merveilleux. C'est une réécriture de L'Enéide mais le style est beaucoup plus digeste que celui de Virgile, et aussi plus moderne et incisif. Les personnages sont creusés psychologiquement, on a beaucoup plus accès à leur intériorité que dans les épopées antiques traditionnelles (en même temps c'est un roman du XXème), et en filigrane on a toute une critique politique qu'on est libre ou pas de décrypter. Bref, c'est un très très bon livre, et si vous n'êtes pas rebutés par les livres qui coûtent plus de 20€ (je vais commencer à m'y faire, avec mon goût trop prononcé pour la littérature slave introuvable en poche), je vous conseille franchement de le lire, ça a un arrière-goût d'Orlando de Virginia Woolf, bref, c'est magnifique.

La chanson



Superstitious, d'Europe. Ce morceau, je l'ai découvert presque part hasard : je suis allée à un concert de Scorpions avec ma mère (très Rock'n'Roll)(au fait, vous connaissez le pire endroit pour avoir une migraine ? Non ? Un concert de Scorpions). Et si j'ai eu du mal à apprécier Scorpions totalement, j'ai en revanche été beaucoup plus emballée par le groupe qui jouait en première partie, sans doute plus proche de mon univers musical. Et ce morceau, qui était le troisième, m'a totalement bouleversé, je ne sais pas pourquoi mais le mélange de la lumière, qui guitariste, du "So keep on walkin'" m'a arrachée une larme.

Le film


Je ne vais pas beaucoup au cinéma. Je devrais, mais pour le prix que ça coûte, j'ai toujours peur d'être déçue. Mais quand j'ai vu la bande annonce de ce film je savais qu'il fallait absolument que j'aille le voir. On est dans la tête de Stella, une petite fille d'une dizaine d'années, qui admire absolument sa grande soeur Katja, si belle, si mince, si douée en patinage artistique. Sauf que Katja est totalement anorexique.
Ce que j'ai vraiment aimé dans ce film c'est qu'on passe à côté des clichés de "la fille qui se fait tout le temps vomir et qui mange que de la salade verte puis d'un coup elle guérit". Pendant certaines scènes je ne pouvais pas regarder puisque c'était trop violent pour moi, j'avais trop vécu ça, mais pour quelqu'un qui n'est pas passé par là ce sera sûrement moins choquant puisque tout est assez suggestif, comme on ne voit pas l'anorexie de l'intérieur mais par le biais de Stella. Par ailleurs, il y a un bon équilibre entre les moments de peur et de colère et les moments de joie (c'est bête mais le rire de l'actrice qui joue Stella est vraiment très communicatif (d'ailleurs l'actrice a beau être très jeune, elle joue très bien)), au final je suis sortie de ce film certes chamboulée mais aussi avec une forme de sourire aux lèvres. Et puis en tant qu'objet esthétique les plans sont souvent simples mais les cadrages et les lumières dégagent vraiment quelque chose (sorry pour le vocabulaire pas précis, un jour je penserais à prendre des notes juste après un film).
Bref, si tu peux aller le voir, va le voir (je sais pas ce que valent les doublages mais s'il te plaît va le voir en VO, va voir tous les films que tu peux en VO le doublage c'est le mal).

La peinture


Ceci est un tableau de Ludwig Munthe, un peintre d'origine norvégienne et allemand. Pour plus de détails je te renvoie à l'article du blog de Dimitri Art et glam (c'est un peu grâce à lui que je l'ai découvert).
J'aime beaucoup sa peinture, les coloris utilisés et les thèmes hivernaux m'apaisent tout en me procurant une profonde jouissance esthétique. En plus ça me rappelle les moments les plus heureux de mon enfance, ceux où on courait dans la forêt et dans la neige en inventant des histoires magiques, bref j'aime beaucoup.

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui. J'espère que vous passerez de bonnes fêtes et que ce genre d'articles vous plaît.
Paillettes sur vos têtes.

4 commentaires:

  1. Très jolie peinture, et tu m'as donné envie de voir le film. Pour le livre, sauf si tu me le prêtes, ça risque d'être compliqué... Et pour la musique, je l'écouterai certainement très prochainement !

    Des bisous à toi choupie !

    Anthinéa ♥

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    Réponses
    1. Oh toi ! Ravie de te voir par ici ^^
      Je peux te le prêter si tu veux, mais je sais pas s'il va te plaire (d'un côté, je viens de m'apercevoir que je n'ai aucune idée de tes goûts littéraire. Shame on me).

      Bisous <3

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