samedi 23 juillet 2016

Carnet de voyage 2 : Killarney + les falaises + des maisons de toutes les couleurs

Salut à toi lecteurice !
J'ai finis par arriver en Irlande après 15h de bateau. Les premiers jours ont été mouvementés à cause de l'accumulation de fatigue (j'étais déjà pas en très bon état après les deux semaines avec Remucer vu que ça avait été un peu le bordel niveau alimentation/sommeil/cogitations) et du psychotage violent avec la nourriture (ça a été vraiment, vraiment compliqué les premiers jours pendant lesquels j'ai pas pu décider la composition des repas ni l'heure des repas, mais ça m'oblige à lâcher-prise - ce qui n'est pas plus mal, même si je n'ai encore aucune idée d'à quel point ça va affecter ma manière de manger une fois de retour dans mon chez-moi).
Du coup. J'ai passé les premiers jours de la vie de l'Irlande à Killarney (du 17 au 20 si mon cerveau se mélange pas dans les dates), puis une nuit à Cork (21 - 22, donc) et là je suis...quelque part. Depuis hier (22). J'ai pas pris un tas de note suffisant parce que j'étais à bout de mon corps et de ma tête mais une dimension parallèle de mon cerveau restait éveillée et observait les choses. Donc on va se servir de ça pour la suite de ce carnet.

17 juillet au 20 juillet - Killarney

Je n'aurais jamais pu écrire sur le gris si j'avais vécu toute ma vie en Irlande. C'est la première pensée qui prend forme en regardant les paysages irlandais. Tout est vert. Et les maisons sont bleues, rouges, vertes, jaunes, saumons, pêches, turquoises, bleu électrique. Je n'aurais jamais pu parler de la ville grise et étouffante. Ici tout est espace et couleur.
Sous le ciel bleu éclatant je me demande s'il est seulement possible d'être malheureux dans un tel endroit.

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Au bord d'un lac, au creux de la forêt. Une pensée se forme : There are things bigger than us.
Et je frissonne.



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Les falaises du Ring of Kerry (cet endroit doit avoir un vrai nom). Je n'ai pas pris mon appareil photo parce que mon appareil photo n'aurait pas pu suffire.
Il y a la pente à pic qui tombe au fond de la mer. Des creux qui donnent envie d'aller voir dedans - impulsion d'un imaginaire peuplé de pirates et de légendes. La barrière me donne envie de l'escalader et de sauter rejoindre le ballet des oiseaux qui n'ont qu'à déployer les ailes pour s'envoler. C'est ça qui me donne le vertige. Cette impulsion au creux de mon ventre.


C'est déjà la fin du carnet (je t'ai dis que ma prise de notes / photos avait été limitée, hein)

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