dimanche 15 novembre 2015

Il y avait des bougies à Victor Hugo

La dernière fois qu'il y en avait eu, un beau cercle de petites lumières, de fleurs et de messages, c'était le 7 janvier.
Je n'aurais jamais voulu revoir cette place illuminée.

Il n'y avait pas de mots pour Charlie. Il y en a encore moins là, maintenant. La vie continue et ça semble vraiment injuste. Et pourtant nous sommes là, en vie. Secoués, terrifiés, en deuil pour certains, mais vivants. La vie continue, comme avant, et ça paraît vraiment absurde de continuer.
Il y a ceux qui disent je n'ai pas peur, ceux qui disent qu'ils faut continuer comme avant, ceux qui disent qu'avoir peur c'est les laisser gagner.
Moi j'ai peur. J'ai tremblé pour la vie de gens que j'aimais, pour la vie de gens tout court, et je tremble toujours un peu dans un coin de ma tête. J'ai peur.
Mais je vais continuer à vivre quand même. J'ai la chance de pouvoir continuer à vivre.

Il faudrait aider le monde à être moins fou.


1 commentaire:

  1. J'habite à Paris, et j'ai très peur aussi. C'est effrayant.
    Mais la vie doit continuer. Et elle continuera comme elle l'a toujours fait.

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