lundi 11 juillet 2016

Banalité merveilleuse

Tu sais avant y'avait les trente choses que j'ai aimé dans le mois et puis j'en avais marre ça tournait en rond et je cherchais quelque chose de viable pour remplacer ça (au final je cherche encore j'ai pas trop eu le temps de me poser pour y penser).
Et puis là je rechute bim bam boum ça tourne en guérilla dans ma tête - qu'est-ce qui tourne pas rond chez moi pour que ça arrive systématiquement à chaque été - bim je perds cinq kilos en deux semaines bam je commence à être absente de moi-même boum j'ai du mal à écrire.
Bim + bam + boum = carnage dans mon cerveau.
Forcément je fais n'importe quoi avec mon corps ça commence à faire n'importe quoi dans ma tête. Ou alors c'est l'inverse je sais plus. Mais bref.
C'est nul les neurones hiatus ça arrive en théorie avec la maigreur et chez moi c'est le premier truc qui vient, mon cerveau fait ses valises avec les premiers kilos.
Mais on ne baisse pas les bras et on essaye de faire en sorte de pas devenir crevette dénutrie. Même si ça implique de manger et que ça fait peur. Malgré tout, on tient le coup (#Bettabattante) (en fait au moment où je termine l'écriture de l'article ça va mieux niveau quantité de nourriture mais c'est le pétage de câble puissance mille vu que mon poids a cessé de descendre) (Bref, c'est fou dans ma tête).

L'autre jour Captain Rawr a publié un article de rage contre les docteurs qui voulaient la remettre dans un hôpital et elle a terminé par cette formule si magnifique : 

Laissez-moi vivre 
ma banalité 
Merveilleuse.

Et oh. C'est exactement ce à quoi j'aspire ces derniers temps.
Alors laisse-moi te partager les dernières banalités merveilleuses qui ont rencontré mon chemin - pas de photos, j'ai laissé mon appareil à Grenoble (ce qui explique mon inactivité absolue sur instagram et le fait que je n'ai toujours pas recommencé à vidéoter sur le Youtube).

- Le petit déjeuner. Je déteste l'été (chaud. Bien trop chaud.) mais les petits déjeuner d'été de vacances, c'est le mieux. Du thé, de la lenteur, pas beaucoup de nourriture parce que c'est pas grave de pas "tenir" jusqu'au midi - qui se décale vers 16h parce que mon Remucer de compagnie est un lève très tard (moi aussi concrètement mais en général je me lève à 9h parce que j'oublie toujours de fermer les volets et qu'à un moment trop de lumière pour pouvoir continuer à rester allongé).

- Virginia Woolf. Alors oui, oui, oui, je t'ai beaucoup trop parlé de Virginia Woolf sans jamais t'en avoir parlé vraiment ni assez mais je ne pourrais jamais faire le tour de Virginia Woolf en un article ni même le quart du tour et plus je la lit plus je la découvre et oh mon dieu je veux qu'on me lise du Virginia Woolf en continu dans ma tête. (En plus Remucer ce fou m'en a ramené une tonne)(ce garçon est décidément merveilleux).

- La R O U T I N E. Je sais que dans la vraie vie des humains la routine c'est le mal mais la routine que j'avais construite à Grenoble dans mon appartement sous les toits (on crève de chaud mais je sais pas toi j'ai toujours voulu vivre dans un appartement sous les toits) c'était le bien. Je me levais, je buvais du thé, j'écrivais les pages du matin, j'allais marcher beaucoup dans la ville, on faisait les courses tous les jours, on jouait à Super Mario 3D World avant de dormir et puis il y avait les temps de l'écriture et on faisait des tas de plans de oh on pourrait aller faire ça et on allait le faire. Maintenant je suis de retour chez mes parents alors c'est plus compliqué pour aimer la vie parce que je peux pas être libre et que je suis un peu confinée dans ma chambre. Mais y'a toujours le matin le thé l'écriture Vivi alors ça va bien je crois (et puis jusqu'à demain j'ai un Remucer de compagnie donc c'est vraiment le bien).

- L' écriture.  Parce que. L'écriture. J'ai encore débloqué des trucs et je plonge dans mon chapitre 6 même si j'ai peur de la scène à venir et que je reste en mode fuite (du coup j'écris plus tellement). Mais avec tout le bazar de TCA j'ai pas réussi à concentrer mes neurones dessus. ça va revenir. En parallèle j'écris dans mon carnet spécial vidage de tête, j'ai beaucoup à vider, ma tête contenait trop de trucs impossibles à verbaliser alors je les écris.

En fait c'est très peu, en fait c'est beaucoup. C'est ça mes banalités merveilleuses.
Et toi c'est quoi dans ta vie qui est à la fois tout normal mais tout magique ?


Je te présente un petit chat errant et les genoux de Remucer.
Et de l'herbe. Mais ça normalement tu sais ce que c'est.

6 commentaires:

  1. Le Fou (nom sur lequel que j'ai aucune influence)12 juillet 2016 à 01:26

    J'ai aimé cet article <3
    Mais j'ai aimé toi encore plus (mon dieu que c'est niais, oh osef)
    Je ferais référence à cet article quand je te parlerais de la raison pour laquelle j'ai appelé Corentin.

    Je t'aime mon amour <3

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  2. Merci pour le clin d'oeil <3
    Et courage avec tes démons bettabattante!!!
    Vive la banalité merveilleuse, la routine où plein de belles aventures peuvent quand même arriver et elles sont encore mieux car en général arrivent à l'improviste!
    La je suis en pleine magie, ça fait deux heures et demie que je suis dehors pour mon petit déjeuner. Deux heures rien qu'à moi tel un petit trésor :)
    Bonne journée banale et magique *****
    Captain!

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    1. Bonne journée banale magique à toi aussi <3 (c'est la journée où je met des coeurs à tout le monde je crois).

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  3. Moi aussi c'est un peu le bins dans ma tête. Je pense qu'on est pas fait pour la chaleur.
    Moi quand l'été arrive, je tourne au ralenti. Alors que je vit en surchauffe toute l'année je me retrouve avec beaucoup trop de temps devant moi du coup je le remplis par habitude. Sauf que mon énergie baisse avec la chaleur. Je me retrouve confiné chez moi, à vivre à moitié dans le noir, à faire face à d'autres angoisses.
    Jusqu'à présent j'assumais plutôt bien l'été, je ne sortais pas beaucoup, je ne mangeais pas beaucoup non plus mais comme je surcompense le reste de l'année ça m'allait bien. Et puis l'année dernière je me suis un peu noyée là-dedans et cette année j'ai essayé de changer. Sauf que je me suis retrouvée face à des angoisses que je n'avais jamais vécu auparavant et surtout que je n'étais pas prête à affronter, surtout pas pendant ma pause annuelle.
    Mes petites banalités merveilleuses à moi, c'est celles qui me font affronter l'angoisse. C'est admirer tout les soirs la couleur du ciel, assister au mariage du renard ; c'est parfois me mettre dans l'herbe, écouter le vent et les oiseaux ; c'est surprendre les conversations des gens. C'est dessiner beaucoup. Souvent. C'est découvrir la suite d'un livre que je n'attendais pas, admirer le pelage de mon chat et discuter avec elle, oui oui. C'est faire une sieste à n'importe quel moment de la journée, prendre l'apéro sur le balcon ou bien lire toute la journée.
    C'est plein de petits trucs comme ça et ça aide mine de rien, c'est ce qui me fait me lever le matin je crois.

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    1. J'espère qu'à travers toutes ces petites banalités merveilleuses tu vas réussir à continuer à avoir l'envie de te lever le matin et de vivre ces petites choses. Et je t'envoie beaucoup de courage parce que je sais à quel point c'est pas facile de vivre malgré des angoisses =/ Des câlins virtuels petite Coline.

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