jeudi 14 juillet 2016

Carnet de voyage 1 : introduction + la journée sur la route + du café et Virginia Woolf.

Salut à toi lecteurice !
Je suis actuellement en route vers l'Irlande (et c'est la joie). Well, pour le moment je fais une pause chez mes grand-parents avec toute ma famille (c'est la campagne c'est beeaaaauuu). Comme je l'ai dis sur la page facebook du blog, je suis une blogueuse en carton qui n'a pas planifié d'articles à vous faire lire pendant mon absence, mais je ne suis pas pour autant dépourvue de ressources. Comme j'ai beaucoup trop lu de récits de voyage cette année (poke madame APC) j'ai décidé de tenter un carnet de voyage.
Mais pas un chiant en mode "j'ai vu ça ça ça et ça".
Non.
Un à la Stasiuk.
J'ai pas le temps de te détailler parce que mes parents vont couper internet potentiellement avant que je termine cet article (haha)(nope, pas haha) mais en gros, ça va être bien.
Si.

Donc je te partage le aujourd'hui.

14 juillet :

A chaque fois que je voyage avec de la musique j'ai l'impression d'être projetée dans un film et que des aventures extraordinaires m'attendent au bout du chemin. Mais une fois arrivée rien n'arrive jamais. La vie se déroule encore, partout pareil, c'est la même épaisseur du monde mais ailleurs. ça ne me dérange pas. La vie quotidienne a plus d'imagination que moi en ce qui concerne les aventures.

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Peu importe où je suis j'ai toujours l'impression de rentrer chez moi lorsque je traverse une campagne perdue sous la pluie. Un jour je finirai là, sous les arbres. Parfois je voudrais m'arrêter et ne jamais repartir. Poser mon  fardeau et cultiver mon jardin, juste là, au creux de la terre, Where I belong. Enterrer mon corps sous l'herbe vert trempé. Dormir. Et renaître.

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J'ai terminé The Voyage Out et j'ai posé ma tête contre la vitre qui tremblait. Mon corps tremblait aussi à cause du café. J'aurais voulu me dissoudre dans ce tremblement et j'ai imaginé traverser la vitre et m'envoler contre la route, rebondir et m'éparpiller en confettis. Et je ne savais pas si, vraiment, cela me faisait peur.

Kit de survie.

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