samedi 24 septembre 2016

La banalité merveilleuse épisode deux

Oui alors en vrai je te dis épisode deux mais je sais plus où est rangé l'épisode un - quelque part en juin/juillet parce que je l'ai écris sur un matelas par terre quand y'avait Remucer.
Donc : la banalité merveilleuse épisode deux.
En ce moment la vie ça va super bien. Après le mois d'août de l'angoisse - sauf si on compte la coupure magique qu'à été la Pologne (je veux y retourner quand je parlerai polonais (parce que pour le moment à part bonjour, pain et au revoir, je sais rien, donc vas-y pour commencer une conversation)) - j'ai eu l'impression que ça allait plus jamais aller bien. C'était épuisant psychiquement et physiquement, la moindre action me demandait des efforts démesurés, j'avais mal au ventre en permanence, la nausée, des migraines et je voyais le mur arriver à toute vitesse sur moi.
Et puis là, tout va bien.
Enfin, tout va pas si bien, ils ont massacrés ma licence avec leur réforme à la con (tu permets, je m'entraîne à parler le langage de prof) et je me suis fendue d'un article pour t'expliquer ça mais je l'ai pas encore publié mais si on fait abstraction de ces choses auxquelles je ne peux rien, la vie c'est devenu trop cool.

Chronique d'un quotidien merveilleux


6h c'est le matin, et si j'arrive à me lever à cette heure-là c'est le bien parce que je peux passer une bonne demi-heure à ne rien faire, à juste laisser passer le temps en buvant mon thé, à faire mes pages du matin (si l'envie m'en prend mais il faut vraiment que je m'y remette), à lire de la lecture "plaisir", avant de rentrer dans la vraie journée.
8h c'est l'heure du tram, et j'adore prendre le tram le matin parce que la ligne B du tram de Grenoble passe au-dessus de l'Isère et que le soleil rasant l'eau et se prolongeant sur la montagne ça a quelque chose de mystique-magique ; pouvoir assister à ça tous les matins c'est comme voir un miracle tous les jours. (Et encore plus maintenant que je sais que la Brunette pratique aussi la contemplation de soleil sur eau tous les matins, dans sa ville lointaine).

18h c'est l'heure du sport (en vrai c'est variable ça fait genre 15 ou 16 ou 17 ou 20h parfois quand on est des noctambules). Depuis fin août je suis inscrite à une salle de sport (ça commence par A et ça fini par maziona si tu veux tout savoir) et ça me fait tellement du bien ! Physiquement, mentalement, je sais pas mais j'adore y aller, j'adore soulever des trucs lourds, compter les répétitions, les séries, pouvoir me mettre dans une bulle composée de mon cerveau et de mon corps, ça m'apaise énormément. En plus la salle où je vais est pas fréquentée par trop de gens, ni par des gens au physique intimidant, du coup je suis pas sans cesse à me répéter que je suis la petite grosse moche qui fait du sport et que les gens me jugent (d'ailleurs je me sens beaucoup moins petite grosse moche)(enfin je suis toujours petite ok mais je suis plus consciente de mon corps (notamment grâce aux courbatures) et ça "calme" un peu la dysmorphophobie - je suis le genre de personne qui fait du 38 mais qui a l'impression de faire du 44).

Sans heures particulière il y a la littérature francophone qui a frayé son chemin tout droit dans mon cœur  parce que j'y ai découvert les études postcoloniales (je te laisse jeter un coup d’œil si ça t'intéresse), le cours de théorie littéraire, celui de rhétorique, le jeu de rôle que j'ai commencé à pratiquer avec mes voisins, l'automne qui est enfin là (j'adore l'automne mais vraiment genre j'aime l'automne même si tu enlèves Halloween et les pumpkin spice latte (t'façon y'a pas Starbucks dans ma ville de paysans)), Grenoble l'automne, la boutique de thé juste à côté de chez moi, le polonais que je vais bientôt apprendre, et tous ces trucs qui rendent la vie super cool.

PS : cette article a été écrit en partenariat avec ma synesthésie, si tu veux comprendre pourquoi j'ai écris les chiffres en couleurs qui te piquent les yeux.
En vrai ça fait : 1 2 3 4 5 6 7 8 9

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