samedi 26 septembre 2015

Des femmes qui m'inspirent #1

Salut à toi qui lit cet article ! 
J'ai beaucoup cogité à propos de ce sujet durant l'été, sans pourtant avoir la vraie force de m'y mettre.
J'aimerais faire une série d'articles à propos de femmes inspirantes, qui reviendront tous les 26 du mois (oui je commence une série d'article le jour de mon anniversaire, et alors, j'avais envie). Et. Si le cœur vous en dit, vous pourrez en écrire aussi (et mentionner à un moment de votre article le nom de mon blog, et m'envoyer le lien de votre article pour que je puisse le partager aussi).
L'idée m'est venue au cours de mes lectures d'histoires littéraires (on ne se refait pas !) : il y a tellement de femmes écrivains qui étaient des génies, et on en parle à peine.
Je pense que c'est injuste.
Et non seulement injuste, je pense que c'est néfaste, pour une fille, de n'avoir que des modèles masculins auxquels s'identifier. Cela donne l'impression qu'il n'y a que les hommes qui sont capables de faire de grandes choses, et que les femmes sont condamnées à tenir le second rang.
Alors que non. C'est juste que l'on n'en parle pas. Ou de manière tout à fait exceptionnelle.
Donc, pour ce tout premier article, je vais vous parler de la femme que j'admire le plus au monde, tant pour sa vie que pour son oeuvre, bref, si tu me connais bien tu le sais déjà, je vais te parler de Virginia Woolf.


C'est une auteure anglaise du XXème siècle. Elle a aussi été journaliste, et a écrit plusieurs essais. Sa contribution à la littérature anglophone est juste absolument gigantesque, bien qu'étant une fille, elle n'ait jamais eu accès à l'éducation (du moins pas au même titre que ses frères, mais elle allait voler des livres dans la bibliothèque de son père)(du coup ça elle a aussi écrit des trucs féministes carrément cool du style Une chambre à soi).
Sa façon d'écrire est juste merveilleuse. Lisez Mrs Dalloway au moins une fois dans votre vie. S'il vous plaît. Parce que. C'est tellement magique, cette façon de dire toute la vie dans les choses anodines, c'est tellement beau, cette façon d'agencer les mots à la perfection, et puis parfois c'est tellement ça.
C'est horriblement difficile de parler d'elle, je l'admire tellement, j'aimerais arriver à dire tout ce qu'elle signifie pour moi et combien elle est formidable, mais c'est si compliqué...

Quand sa mère est morte (elle avait 14 ans)(Virginia, pas sa mère) elle a commencé à souffrir de troubles bipolaires et de migraines. Parfois elle se faisait avaler par des crises de folie, elle entendait des voix, elle se mettait à être agressive envers tout le monde (surtout son mari et sa sœur Vanessa). Pourtant elle a travaillé. Et quand elle n'a vraiment plus pu travailler, quand tout est devenu trop difficile et insupportable, elle a mis une pierre dans sa poche et elle s'est jeté dans une rivière.
Et elle a écrit la plus belle lettre de suicide du monde.

J'ai du mal à structurer ce genre d'article, j'aimerais tout dire et en même temps souligner les points essentiels, du coup c'est un peu confus, mais c'est un peu un mélange de toutes ces raisons là qui font que je l'admire autant.

Paillettes et féminisme, 
Betta.

4 commentaires:

  1. Oh, joyeux anniversaire!! :-)
    Ce n'est peut-être pas très structuré, mais la manière dont tu as écris cet article est touchante je trouve. J'ai l'impression que tu cherches vraiment à faire passer un message (si ça se trouve je me trompe ahaha, en tout cas mon commentaire se veut positif!)

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    1. Merci =)
      Oh, ça fait plaisir ^^ j'ai toujours du mal à structurer ce genre d'articles du coup je pars du principe de "si je suis sincère ça va toucher les gens". Apparemment ça marche sur certains ^^

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  2. Merci pour cet article ! J'ai très envie de lire Mrs Dalloway maintenant ! :)

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